Alayn a écrit:!
La véritable liberté et l'établissement d'une société anarchiste vaporisera naturellement toutes ces contraintes imposées aux femmes par les religions, qu'elles quelles soient !
La division sexuelle du travail militant
La question des rapports sociaux de sexe traverse l’ensemble de la société, il est donc inévitable qu’elle traverse également les organisations militantes. Un ensemble de travaux récents en sociologie s’attache à mettre en évidence ces inégalités.
Le premier élément d’inégalité social entre hommes et femmes concerne l’engagement militant. De manière traditionnel, l’espace social a été partagé en deux royaumes : à l’homme l’espace public de la cité, à la femme, le foyer domestique…
On pourrait penser que dans nos sociétés contemporaines occidentales cette vision traditionnelle est dépassée. Pourtant, l’engagement dans l’espace public des femmes reste inférieur à celui des hommes et varie selon le type de militantisme. En effet, les femmes s’investissent plus facilement dans le militantisme associatif jugé plus concret que dans le militantisme politique, plus idéologique ; et la proportion des femmes dans les organisations d’extrême gauche est faible, plus encore dans les organisations anarchistes.
Il semble en particulier que l’image viriliste véhiculée parfois par ces dernières ne soit pas sans lien avec cette particularité. Ce rapport à l’espace public se traduit également par une plus grande difficulté des femmes à prendre la parole par exemple dans les assemblées générales. Il faut également prendre en compte dans l’inégal investissement des hommes et des femmes, le problème de la division sexuelle du travail au sein de l’espace domestique. L’assignation encore bien souvent prépondérante des femmes aux tâches d’éducation des enfants et aux activités ménagères.
La loi d’airain de la patriarchie
On parle souvent du plafond de verre qui traduit le fait que les femmes n’occupent pas les postes de direction dans les entreprises ou encore de la sous-représentation des femmes parmi les élu-e-s politiques que les lois sur la parité ne compensent pas. Il faut cependant constater que les organisations militantes, en particulier syndicales, souffrent des mêmes inégalités. Les femmes demeurent moins présentes que les hommes dans les postes à responsabilité. Ainsi, sur le modèle de la loi d’airain de l’oligarchie – qui affirme que toute organisation au-delà d’une certaine masse tend à générer une bureaucratie dirigeante – certaines sociologues parlent de loi d’airain de la patriarchie. Plus encore, certains travaux montrent que bien souvent ce sont les femmes capables d’adopter des comportements dit masculins qui parviennent à ces postes de responsabilité.
Un tel état de fait interroge là aussi sur la capacité des organisations militantes à adopter d’autres valeurs que celles de la domination masculine pour s’ouvrir peut être à un militantisme qui met en avant une éthique de la sollicitude, des valeurs liées au care.
Mixité et non-mixité
Les travaux des théoriciennes féministes ont conduit à élargir la notion de travail, qui restait dans la théorie de Marx limitée au travail productif de l’ouvrier, invisibilisant ainsi l’exploitation du travail reproductif effectué par les femmes au sein de l’espace domestique. Dans la continuité de ces recherches, des sociologues analysent la division sexuelle du travail militant.
On peut ainsi s’apercevoir de l’existence d’une division verticale du travail qui touche également le contenu des tâches effectuées par les unes et les autres. Les femmes s’investissent plus souvent sur les tâches techniques que plus proprement politiques. Il faut se souvenir que le mouvement féministe de la deuxième vague, le Mouvement de libération des femmes (MLF), s’est justement constitué autour de la non-mixité à cause de cette difficulté des femmes à trouver leur place dans les espaces militants mixtes.
Les travaux actuels de sociologie sur ces questions montrent l’importance qu’il y a à faire attention à cette dimension dans notre militantisme encore aujourd’hui.
Irène (AL Paris Nord-Est)
Les travaux actuels de sociologie sur ces questions montrent l’importance qu’il y a à faire attention à cette dimension dans notre militantisme encore aujourd’hui.
bulldevie a écrit: la burqua n'est pas souhaitable, pas plus qu'autres attributs vulgaires de soumission à un dieu , tout comme le radicalisme .
bulldevie a écrit: Mais si au lieu d'avoir une société islamophobe on vivait dans la tolérance, on donnait les moyens aux musulmans de pratiquer correctement leur religion ainsi, il n'y aurait pas ces excès mais sûrement un abandon de la religion plutôt .... contre la burqua, contre le voile, construisons donc des mosquées
bulldevie a écrit:la construction d'église et de mosquées étant bien entendu destinée à enlever la frustration et à dégoûter les individus qui cherchent un maître
Et personnellement parlant, je m'insurge et rejette d'emblée l' instrumentalisation politique qui en est faite par différents partis et autres courants politiques...
Le racisme est le produit d’un discours construit par les institutions, politiques, religieuses (historiquement principalement par le Vatican), par les États, par les classes dominantes, par certains partis politiques et répandus par les médias, par la télévision… en vue de diviser les personnes entre elles : « pour régner, il faut diviser et faire peur ».
Le racisme, en tant que théorie, est utilisé par les pouvoirs : il permet de diviser les opposants, émietter toute révolte éventuelle, pour pérenniser les pouvoirs en place.
Ce discours est destiné à être intériorisé par chaque individu (qui y est plus ou moins réceptif) et qui se l’approprie. Il est distillé par la rumeur publique, par les prises de parole, par les écrits ; il est répétitif, insidieux, constitué d’affirmations lapidaires non prouvées, afin de donner tous ses effets, lors d’une crise sociale, d’une révolte, d’une grève, d’un cataclysme… et à ce moment là, il est présenté comme étant d’ordre religieux, ethnique, et comme faisant partie de la malfaisance humaine.
Son but est, par la recherche d’un bouc émissaire, de disloquer les solidarités existantes et d’empêcher l’émergence d’actions solidaires contre la classe dominante.
On assiste à la montée en puissance du racisme dans les sociétés occidentales, mais ce racisme a toujours été prégnant en France et en Europe. Aujourd’hui il s’agit essentiellement d’un racisme dirigé contre les musulmans, l’islam, les arabes. Toutes sortes d’autres racismes prévalent aussi dans le monde mais l’islamophobie (comme l’antisémitisme a servi à la montée du pouvoir d’Hitler) est la principale caractéristique du 21e siècle. C’est un racisme d’État, venu des États occidentaux manipulé principalement par les USA depuis le 11 septembre 2001.
La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) estime que l’intolérance s’installe de manière « préoccupante ». Les actes et menaces à caractère raciste, antisémite et antimusulman ont connu une « forte augmentation » (+ 23 %) en 2012. On assiste à une dangereuse banalisation des propos racistes, alimentée par l’instrumentalisation dans le discours politique. Une enquête réalisée fin 2012 par l’institut CSA souligne une « augmentation toujours plus marquée de la méfiance à l’égard des musulmans » et « un rejet croissant des étrangers, perçus de plus en plus comme des parasites, voire comme une menace ». 69 % des personnes déclarent que : « Il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France ».
En conclusion, les femmes parlent trop, en effet, … par rapport aux femmes silencieuses ! Continuons donc à l’ouvrir !
Le 13 juillet 1965 était promulguée en France la loi sur l’égalité juridique des femmes avec leurs maris. Parmi les mesures annoncées, l’ouverture aux femmes du droit d’ouvrir un compte bancaire. Jusque là, impossible pour elles de décider seules de se rendre dans une banque. Chaque dépôt ou retrait d’argent était soumis à l’autorisation de leur époux, ou le cas échéant, de leur père. D’un homme, en clair.
Béatrice a écrit:Il y a 50 ans, les femmes obtenaient le droit d’ouvrir un compte bancaireLe 13 juillet 1965 était promulguée en France la loi sur l’égalité juridique des femmes avec leurs maris. Parmi les mesures annoncées, l’ouverture aux femmes du droit d’ouvrir un compte bancaire. Jusque là, impossible pour elles de décider seules de se rendre dans une banque. Chaque dépôt ou retrait d’argent était soumis à l’autorisation de leur époux, ou le cas échéant, de leur père. D’un homme, en clair.
Le 13 juillet 1965 était promulguée en France la loi sur l’égalité juridique des femmes avec leurs maris. Parmi les mesures annoncées, l’ouverture aux femmes du droit de créer un compte bancaire.
APPEL DES FEMMES KURDES SIGNEZ
La mentalité patriarcale de la complicité AKP-DAESH est la figure la plus atroce du Féminicide
Nous soussignées,
Le Mouvement des Femmes Kurdes en Europe TJK-E, la Représentation Internationale du Mouvement des Femmes Kurdes, le Bureau des Femmes Kurdes pour la Paix CENI, la Fondation Internationale des Femmes Libres, le Centre de Rencontre pour Femmes UTAMARA, la Fondation Roj Women, la Fondation Helin ainsi que toutes les Assemblées populaires des femmes Kurdes en Europe ; condamnons fermement l’exécution de Kevser Elturk (Ekin VAN) combattante kurde de YJA STAR tuée par la torture par les soldats Turcs et exposée nue au public de façon inhumaine en plein centre de la ville de Varto au Kurdistan Turc. La honte et le déshonneur de cet événement s’écrira dans l’histoire.
Au nom du règne de son sultanat, la mentalité de l’AKP envoie l’humanité sur la route de la mort faisant perdurer la guerre sale. Son seul but : affaiblir la résistance des femmes Kurdes. Kevser Elturk est le symbole de la résistance des femmes Kurdes. En tant que femmes Kurdes, en tant que femmes de la planète nous demandons justice face à cet acte horrible.
Durant toutes les guerres qu’a connue l’histoire de notre monde, les femmes ont toujours été utilisées comme des butins de guerre, aujourd‘hui en Iraq elles continuent d’être vendues dans les bazars de l’esclavagisme sexuel. Les images des femmes Kurdes traînées à terre par les tanks de l’armée Turque, leurs corps exposés nus dans les médias étatiques sont encore dans l’histoire actuelle.
La mentalité conservatrice patriarcale n’arrive pas à digérer l’idéologie de la libération des femmes qui est aujourd’hui un hommage aux valeurs de l’Humanité. Ces atrocités infligées à Kevser Elturk sont la représentation de la mentalité masculine des années 90 qui se reproduit à ce jour.
Le vide éthique et le déshonneur se concrétise par la complicité de DAESH et de l’AKP.
Cette mentalité du viol qui produit la pratique avérée du féminicide sur la personne d’Ekin Van est l’enclenchement d’une guerre indéfinie à l’égard du droit de légitime défense des femmes Kurdes qui sont aujourd’hui devenues l’espoir des femmes de la planète.
En tant que Mouvement des femmes Kurdes, et associations des femmes Kurdes nous soutenons et nous nous joignons à la déclaration du KJA (Congrès des Femmes Libres), et dénonçons cette politique inconsciente et inhumaine perpétrée par la police de l’AKP envers les femmes.
Par conséquent, nous allons vaincre la mentalité de l’AKP tout comme les combattantes des YPG ont renversé le sultanat de DAESH.
Nous lançons un appel à l’opinion publique, aux organisations des droits humains, aux féministes, à toute personne sensible à cette situation, à être solidaires à notre cause et à nous rejoindre dans notre lutte contre cette sale guerre, ce féminicide perpétré par l’AKP !
Inscrivons-nous dans l’histoire, construisons le système démocratique confédéral en renforçant nos mécanismes de prévention contre les mentalités patriarcales.
Paris, le 19.08.2015
Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) 16, rue d'Enghien - 75010 Paris
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