si je pensais que mes petites idées sur la question aient une réelle importance pour qui que ce soit
la prostitution est un phénomène sociale puriforme, on y répond pas avec Pour / Contre.
Harphang a écrit:Et qui définirait la "réponse politique ferme"? Ce n'est pas le rôle de ce forum a mon sens, et ce forum est une espace pas une organisation ni un groupe affinitaire. Chacun défend son point de vue, que celui-ci soit taxé d'anarchiste ou non n'est pas mon problème.
le Sam 28 Fév 2009 12:40abolition de la prostitution dans une perspective révolutionnaire..
ce n'est pas un proces d'intention, il a été clair.ce que je comprend moins, c'est que certains te suivent sur ce qui revient à être un procés d'intention
Harphang a écrit:En ce qui me concerne j'ai croisé la route de nombreuses prostitués ( des femmes) en diverses circonstances ( sauf dans celle de client), et quand je vois des conneries qui peuvent être dite ( Scrash par exemple disant que 99% des prostitués sont des esclaves soumises au proxo)...
Dire qu'on est pour ou contre la prostitution est creux et ne réflète pas la complexité des choses ( ce que d'ailleurs en philigrane le texte mis en lien par VB soulignait quand il parlait de guerre de tribunes).
Qu'y a t-il de commun entre:
Une gamine de quatorze ans qui se prostitue à Vincennes, qui a des problèmes psy et qui participe à des partouzes depuis qu'elle à douze ans et que les mêmes petites merdes qui en faisait un jouet sexuel se servent maintenant d'elle pour gagner du fric?
Une mère de famille dans un village qui à ses trois clients depuis huit ans ( dont deux célibataires vieux garçons) arrondi ses fins de mois comme ça et a de bons rapports quasi-amicaux avec eux ?
Avec une Roumaine de dix-neuf ans qui se drogue et qui fait partie d'un réseau et qui est complétement cassée?
Une brésilienne, libre de tout souteneur qui se fait en une soirée ce que se fait une caissière brésilienne en un mois de travail, et qui paradoxalement, dans une société patriarcale fait de sa prostitution libre ( elle est a son compte), un moyen d'émancipation ( l'argent vaut pouvoir)?
Je pourrais en citer d'autres, il y a de nombreux cas, tous différent
Pour moi il n'y a pas grand chose de commun, chaque situation est différente et MA réaction, MA perception sera différente à chaque fois, le fait qu'elle se prositue n'impliquant pas grand chose dans ce que je penserai de sa situation.
, pas seulement il y a des problemes périphériques, tabassages, harcellement, violences, viols.. ect.. qui permettent une soumission et une destruction complete.Le proxénatisme et l'esclavagisme
Pas d'accord l'exploitation ne se mesure pas toujours au salaire, mais a la tache effectuées et dans les conditions effectuées (sanitaires, isolement..ect..).En ce là une fille à son compte qui se prostitue et se fait 800-1000 euros par semaine me parait moins exploité qu'une autre qui est caissière et se fait 1200 avec des grilles horaires de merde.
- Le rapport au corps: plusieurs axes: d'abord une exploitation qui met en jeu un rapport sexuel ne parait pas sur le fond pire qu'une autre, (je n'ai pas de mythe concernant le corps comme un inviolable temple, ni ne met de sacré dans l'acte sexuel).
La question de l'échange: même dans une utopique société anarchiste, je ne vois pas de société sans troc et sans système d'échang.J'en arrive alors à "est-ce qu'échanger un service sexuel contre un service ou un bien quelconque doit être considéré comme une domination de l'un sur l'autre?"
- Le rapport au corps: plusieurs axes: d'abord une exploitation qui met en jeu un rapport sexuel ne parait pas sur le fond pire qu'une autre, (je n'ai pas de mythe concernant le corps comme un inviolable temple, ni ne met de sacré dans l'acte sexuel). En ce là une fille à son compte qui se prostitue et se fait 800-1000 euros par semaine me parait moins exploité qu'une autre qui est caissière et se fait 1200 avec des grilles horaires de merde. Après tout est relatif à la manière dont personne vie les choses,
Ellaurenzovfoot a écrit:La prostitution, en disant je suis pour, que veux-je dire? Ben que je suis pas contre plutôt. C'est sûr dire "pour", ça fait chelou, mais dans un système tel que celui-là, faut de la tunes pour vivre, donc, prostitution, en tant que métier, ben ça me choque pas, j'en connais, et il n'y a pas que la prostitution dans la rue, faut pas l'oublier. Et que finalement, gogoboy ben c'est pas le pire métier que je puisse trouver. (tout dépend de l'importance du corps que l'on, le fait d'être habillé ou pas, son passé et patatipatata....)
le Mar 24 Fév 2009 08:01) Ici il parle de femmes, ensuite au fil du discours il se débine et parle de la prostitution masculine...Ellau a écrit:Une coquine ? Où ça ? Elle coute combien ? Elle est bonne ? (arf !)(
Non il parlait de se payer une pute, pas d'homme.Et puis, tiens, pourquoi parler prostitution serait mal? Je suis pas contre... (après quand il y a le mac je suis pas d'accord, mais on fait ce qu'on veut de son corps?) En plus je crois qu'il était question d'un homme? Donc oserais-tu passer pour une homophobe masculine en m'excluant? (oui, je précise, c'est l'humour)
Tiens parce que avec ton troll déchaînée tu m'a gonflé et sappé le morale comme une belle enflure.
Je te demanderais où tu vois de la mysogénie à demander combien coute une personne?
En quoi l y a du sexisme ) savoir combien coute une personne?
En quoi la prostitution est mal, excepté au niveau de la loi?
Et en quoi un message pro-prostitution est mal? Je suis pour, oui et puis?
Le fait que je sois pour la prostitution donne une raison de plus pour mon bannissement? Vive la liberté de penser. Et de dire que si j'ai pas compris, j'chui un imbécile, c'est cool... moi aussi j'adore mes idées et j'en changerais pas, nah!
Qu'est-ce qu'on en a battre des sexes des gens? La femme, individu oppréssé qui n'a pas toujours la vie facile du fait du trou entre ses jambes, je sais, je connais, pas besoin de me le dire. Mais si je pour une égalité totale, je prendrais pas avec plus de pincettes une personne juste parce qu'elle a pas la vie facile seulement dû à une de ses caractéristiques de naissance.
Après je ne retirerais rien de ce que j'ai dit à l'autre, elle qu'à être moins pénible. Et je ne vois pas pourquoi m'excuser pour quelque chose que je pense. Allez je vais la jouer à la Vb; je demande son banissement pour la généralité qui a pu heurter certaines personne sensibles de se voir amener à être comparer à porc!!! (imaginez les végétariens, les musulmans et les juifs, ....) (oui c'est de l'humour VB, pas besoin de réagir)
Mais VB je réponds de ce que je dis puisque je l'assume et que je reste bien assis dessus.
J'ASSUME CE QUE J'AI DIT ET JE LE REDIRAIS SI C'ETAIT A REFAIRE!
willio a écrit:Ellaurenzovfoot a écrit:La prostitution, en disant je suis pour, que veux-je dire? Ben que je suis pas contre plutôt. C'est sûr dire "pour", ça fait chelou, mais dans un système tel que celui-là, faut de la tunes pour vivre, donc, prostitution, en tant que métier, ben ça me choque pas, j'en connais, et il n'y a pas que la prostitution dans la rue, faut pas l'oublier. Et que finalement, gogoboy ben c'est pas le pire métier que je puisse trouver. (tout dépend de l'importance du corps que l'on, le fait d'être habillé ou pas, son passé et patatipatata....)
Je comprends ce que tu veux dire, je vais essayer de reformuler pour expliciter si tu veux bien.
En gros, la prostitution est un métier comme un autre dans le sens où on est obligé de vendre quelque chose contre rémunération.
Certain-e-s répondent que la prostitution est une marchandisation du corps mais dans les autres métiers il y a aussi marchandisation d'une force de travail, de compétences, etc. Donc c'est juste un tabou social qui n'a pas lieu d'être. On est obligé de vendre sa force de travail pour vivre (malheureusement), donc ça ou autre chose, c'est pareil... Et en théorie, la prostitution n'est pas (ou ne devrait pas être) forcée. Ya des personnes qui peuvent aimer ce métier, ou en tout cas le préférer à d'autres.
Ca c'est ton avis, tu me diras si je me trompe.
Mon avis maintenant. Comme ça a déjà été dit, il ne faut pas se faire d'illusions sur la réalité de la prostitution aujourd'hui et donc la cautionner fait un peu tâche... Cela dit, réfléchissons maintenant dans l'absolu, où ce métier serait légal et où les prostitué-e-s ne seraient pas forcé-e-s. Il y a quand même un problème selon moi. La prostitution normalise la soumission sexuelle car ce n'est pas un échange réciproque, c'est une demande de la part d'un seul parti (le/la client-e), qui est accepté mais avec une contrepartie justement. Là encore tu peux faire la comparaison avec un métier classique mais cette soumission est moindre dans le sens où elle ne touche pas à l'exploitation du corps. Et je ne crois pas que ce soit là juste un tabou... la blessure est naturellement bien plus forte lorsqu'il y a violation du corps.
Dans toutes ces considération on s'est basé sûr le principe que le salariat existe et qu'il est nécessaire. Mais dans une société anar, ce "travail" serait-il accepté comme pouvant justifier d'une activité utile à la société ? Il me semble que non d'après ce que j'ai dit.
Ma conclusion est donc que tu peux bien sûr soutenir les prostitué-e-s dans le cadre du salariat car pas d'autres solutions etc.. mais que la prostitution en tant que telle (cad sexe=travail) est indéfendable.
Vazi fais lui dire ce qu'il n'a pas dit.Je comprends ce que tu veux dire, je vais essayer de reformuler pour expliciter si tu veux bien.
bisounours.et donc la cautionner fait un peu tâche...
Mais quel interet!? quel interet?! de reflechir sur un point qui n'existe pas.réfléchissons maintenant dans l'absolu, où ce métier serait légal et où les prostitué-e-s ne seraient pas forcé-e-s
Mais lui il ne les soutient pas, il se pose en exploiteur, voir en consommateur!!!! Wouhou! relis la phrase initiale!!!Ma conclusion est donc que tu peux bien sûr soutenir les prostitué-e-s dans le cadre du salariat
de quoi on parle là? de la liberté de se faire exploiter?mais on fait ce qu'on veut de son corps
Je te demanderais où tu vois de la mysogénie à demander combien coute une personne?"
En quoi l y a du sexisme ) savoir combien coute une personne?
je pense qu'il faut répondre a cette question. Pour ma part c'est fait.En quoi la prostitution est mal, excepté au niveau de la loi?
La femme, individu oppréssé qui n'a pas toujours la vie facile du fait du trou entre ses jambes, je sais, je connais, pas besoin de me le dire.
comme je l'ai deja dit, j'ai pas besoin de tes pincettes, ahahahaha, et j'espere que cette mention a fait rire tout le monde ici....je prendrais pas avec plus de pincettes une personne juste parce qu'elle a pas la vie facile seulement dû à une de ses caractéristiques de naissance.
Où est le problème ? Ah oui ca choque ton âme de féministo-sectaire favorable à la discrimination positive. Ecoute l'égalité ça veut dire ce que ça veut dire.
Son avis hautement anti-sexiste est largement plus radical que ton fanatisme.
les porcs sont les dominants. insulter un dominant ou est le pb.porc!!!
Tu continues a faire de la provoc. J'attends un peu plus d'arguments.Je ne conseillerais pas "le banquet" de platon, sinon je me ferais taper sur les doigts.
non aucune, on parle de tes phrases, pas de toi dirrectement.hé bé.... c'est fou comment j'ai l'impression d'avoir pris de l'importance vu le nombre de citation que j'ai....
non.Sinon Vb tu fais comme ce que tu décris de Willio que ce qui t'arranges?
je ne te conseille pas, et on ets pas dans le debat bien-mal.VB, avec toute les conseils que tu me donnes pour que je sois un être meilleur
Car l'on voit bien qu'il y a ceux pour qui le corps est inviolable et pour d'autres ben le corps c'est un corps basta.
Le sexe à une image toute particulière en société, il serait à mon avis, pour pouvoir parler de prostituion, meilleur de parler de l'image du sexe et son rapport à la société,
Pourquoi des clients existes?
Qu'est-ce qui pousse des personnes à se payer se service là?
Est-il nécéssaire physiquement? Physiologiquement?
Il y a aussi ceux (je parlerais de faits très minoritaires, mais qui existent et qui me semblent important vu la particularité) qui vont voir une prostitué (je ferais pas du un-e tout le long ça me gonfle) et qui demande seulement à parler comme à un psy, mais au psy il ne pourrait pas. Ou alors ceux, trop vieux, fétichiste ou impuissant, qui demanderont seulement de la personne en question.
L'oppresseur ne se sent pas oppresseur mais dans son bon droit.Et que cela, sans se sentir un oppresseur, sans jouir du pouvoir qu'ils ont sur l'autre et son corps parce qu'ils payent, cela leur fera un réel plaisir, un plaisir au sens enfantin. Ils seront content basta
La question de l'échange: même dans une utopique société anarchiste, je ne vois pas de société sans troc et sans système d'échang.J'en arrive alors à "est-ce qu'échanger un service sexuel contre un service ou un bien quelconque doit être considéré comme une domination de l'un sur l'autre?" Personnellement, à tous les ressenties personnels des deux personnes impliqués prêt, je répondrai non.
tentative de réponse. capitalisme patriarcat educationEllau a écrit:Pourquoi des clients existes?
ça touche tout les précaires.. etprocessus de choix par dépit, une tendance à la réadaptation à la soumission devant une autonomie impossible.
Révisionnisme marxiste
Il n’est pas rare que de bonnes âmes, croyant nous remettre dans le droit chemin, mettent sur le même plan le travail salarié, parfois épuisant et pas vraiment "choisi", et la prostitution. Au final, on nous assène bravement que "nous toutes et tous des prostitué-e-s".Voilà un discours bien rodé, celui-là même que les gauchos de toute obédience utilisaient pour attaquer les féministes dans les années 68 (et depuis). C’est commode de dire "tout est prostitution". Mais cela masque un pan important de la question : la prostitution est un phénomène sexué, dans sa pratique, dans sa sociologie, dans sa perception par les acteurs et actrices.
Tout ramener à "de toute façon la société repose sur le rapport de force et l’exploitation", c’est branlant. D’abord parce que ça vide le mot prostitution de tout sens, donc ça le fait disparaître de la réflexion, et ça nie le fait que non seulement la prostitution est un phénomène massivement sexué, dans lequel ce sont des hommes et non des femmes qui exploitent, mais que tous les autres rapports de force de nos sociétés sont eux-aussi à l’avantage des hommes et non des femmes.
Ce discours n’est qu’un rideau de fumée.
le "client": le prostitueur "est le principal responsable de la situation parce que son achat permet que des femmes puissent se vendre et contribue à engendrer des relations sexuelles de domination....."
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