Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

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Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede fabou le Mar 24 Mar 2015 20:00

Fil d'actu concernant la journée de mobilisation interprofessionnelle jeudi 9 avril partout en France, contre la scandaleuse loi Macron.
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede fabou le Mar 24 Mar 2015 20:03

Communiqué du réseau hexagonal No Pasaran.
Plus on trime, plus ils en profitent. Tous en grève le 9 avril !

Profitant d’un climat médiatique d’unité nationale suite à la fusillade de Charlie Hebdo et à l’attentat antisémite de l’Hyper Casher, le gouvernement amplifie ses attaques contre les salariés en poursuivant un démantèlement méthodique du code du travail. La « loi Macron » est un pack législatif chargé d’accentuer la servilité des salariés vis à vis du patronat.

Le nombre de domaines touchés par cette loi, qui vont du travail du dimanche jusqu’aux procédures de licenciement, en passant par les attaques contre les prud’hommes et l’inspection du travail, illustre bien la continuité dans laquelle se place cette loi. Dans la continuité des politiques de droite et de gauche qui ont ces vingt dernières années précarisées et flexibilisées l’ensemble de la population au nom de la concurrence et du marché mondial.

Le 9 avril 2015, plusieurs organisations syndicales (La CGT, FO et Solidaires) appellent à une journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle contre la « loi Macron ». Si nous soutenons évidemment cette première grande mobilisation sociale de l’année 2015, il est hors de question, pour nous, de nous cantonner à des journées de mobilisation espacées et aux slogans étriqués qui finissent par lasser tout le monde. Se situant dans une perspective de changement global de la société, le réseau hexagonal No Pasaran appelle a faire de cette journée de mobilisation le départ d’un mouvement plus large, plus autonome et plus créatif, inscrit sur la durée.

Face à la loi des patrons, il est temps de reconstruire la lutte des classes !

Réseau No Pasaran
21ter rue Voltaire, 75011 Paris
nopasaran@samizdat.net
www.nopasaran.samizdat.net


-> http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article2194
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Béatrice le Mar 24 Mar 2015 22:29

"Plus on trime, plus ils en profitent. Tous en grève le 9 avril !"

Sans blague !!! :mrgreen:
Sont nombreux(se)s les forçats du travail chez No Pa ?
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede fabou le Mer 25 Mar 2015 00:05

Plutôt oui ! Et pas mal de syndiqués (CGT, CNT-SO, Solidaires).
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede fabou le Mer 25 Mar 2015 00:23

Communiqué du MILI Paris : https://miliparis.wordpress.com/2015/03 ... oi-macron/

Lycéen-ne-s, étudiant-e-s, travailleur-se-s combattons la loi macron !

Tract appelant à bloquer les lycées, les facultés et l’économie du pays contre la loi macron le 9 avril.

Le 10 décembre 2014, Emmanuel Macron, ministre de l’économie a proposé au conseil des ministres le projet de loi pour la croissance et l’activité : la loi macron. Le texte comportant 106 articles est une preuve de plus que le parti socialiste n’est qu’un rouage dans la machine capitaliste et libérale. Semblant s’inspirer de la devise de Nicolas Sarkozy « travailler plus pour gagner plus. » le gouvernement a mis en vigueur une loi permettant d’accroitre les heures de travail, tout en exploitant toujours plus les salarié-e-s. Ainsi, le patronat voit ses droits augmenter, tout en détruisant les faibles acquis sociaux encore existant.

Quels sont les principaux changements avec cette loi ?

• Le gouvernement semble vendre le travail du dimanche sur la base du volontariat, mais nous savons que l’élargissement des zones touristiques, internationales, commerciales ne permettrons pas aux salarié-e-s de choisir sous le joug des patron-ne-s. Les entreprises de tailles moyennes ne seront plus obligées d’augmenter les salaires lorsqu’une personne travaillera le dimanche.

• Les délits patronaux ne seront plus réprimés devant la justice, mais se régleront par des amendes, ce qui permettra aux patron-ne-s de commettre plus d’infractions, tant que les billets suivront. Les travailleur-ses au black et les sans-papiers ne pourront donc plus se défendre, si un patron décide de ne plus les payer ou de les faire travailler plus de 35 heures par semaine.

• Tout accord entre l’employé et l’employeur primera sur les droits du travail, permettant au patronat de fixer les règles et de faire travailler n’importe qui plus de 35 heures par semaine, de nuit et pour un salaire ridicule. « Travailler le dimanche, la nuit, 12h par jour, 60h par semaine, pour un demi-SMIC…du moment que le salarié est « d’accord »

• Au nom d’une « mise en situation en milieu professionnel » les personnes ayant un handicap pourront être appelées par le patronat, sans obligation de les rémunérer et de les embaucher par la suite, ce qui remplacera l’obligation d’embaucher un certains nombres d’handicapé-e-s.

En quoi la jeunesse va-t-elle être confrontée à cette loi ?

Les jeunes étudiant-e-s sont environ 40% à travailler, en rajoutant ceux qui sont en alternances les chiffres grimpent à 50% et si l’on compte les emplois d’été ont atteint les 70%. Ces emplois sont pour la majorité des contrats précaires, c’est-à-dire que nous serons les premières personnes touchées, avec les femmes et les sans-papiers. Il y a urgence à se mobiliser si nous ne voulons plus que nos existences se limitent à réveil, travail, dodo et que notre futur se cantonne à survivre, plutôt qu’à vivre des moments d’épanouissements personnels s’extirpant de cette logique marchande, qui réduit le plaisir au fait de consommer.

Nous appelons la jeunesse à se mobiliser au côté des travailleur-se-s, chômeur-se-s et précaires le 9 avril. Bloquons les usines, les routes, les lycées, les facultés pour bloquer l’économie et exiger le retrait de cette loi rétrograde ! Rendez-vous à 11h nation à Nation le 9 avril.
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Zoom le Jeu 26 Mar 2015 03:53

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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Zoom le Mar 31 Mar 2015 14:32

9 avril : Construire un mouvement de grève massif

Depuis janvier le développement des grèves ici et là témoigne d’une rage existante. Le 9 avril, le nombre de manifestants montés à Paris sera regardé de près. Mais c’est le nombre de grévistes qui dira si le 9 vient allonger la liste des journées un peu vaines ou si nous tenons enfin le point de départ d’une remontée sociale contre l’austérité.

Passée en force (49.3) à ­l’Assemblée nationale, la loi Macron est désormais en navette avec le Sénat où la droite s’amuse beaucoup à l’idée « d’améliorer » le texte que de nombreux députés UDI/UMP s’apprêtaient à voter pour secourir Valls face aux « frondeurs » du PS. Le Sénat poussant encore plus loin les mesures antipopulaires.

Simultanément, le gouvernement prévoit de faire voter une loi qui entérinerait les revendications du Medef sur le « dialogue social » alors que même la CFDT a refusé de s’associer à des mesures qui vont réduire les moyens des délégués dans les entreprises. Mais ce n’est pas tout ! Avant l’été doit être bouclée la négociation sur les retraites complémentaires où le Medef propose, après le gel des pensions décidé pour 2015, de diminuer les pensions de reversion aux veuves et de baisser les pensions versées de 62 à 67 ans. C’est le retour de la retraite des morts ! Sans oublier la négociation en juin d’un « mini-CDI » révocable à tout moment pour « libérer » les embauches dans les PME.

Sortir de la routine militante

Enfin, M. Rebsamen, ministre du Travail, s’est illustré devant le Sénat le 11 mars en expliquant que le contrat de travail n’est pas toujours un lien de subordination. Or tout le droit du travail en France repose justement sur cette approche « de classe » reconnaissant des garanties aux salariés du fait de l’existence de cette subordination. Le droit reconnaît ainsi que le salarié cherchant à vendre sa force de travail à un capitaliste est en position de faiblesse. Cette bourde de Rebsamen a fait rire tous les juristes jusque dans les colonnes du Figaro ! Mais dans les milieux syndicaux, personne ne rigole car les patrons et les libéraux contestent depuis… 1791 cette reconnaissance juridique de l’aliénation salariale en lui opposant la vision d’un accord de gré à gré entre deux citoyens libres et égaux. Une refonte du Code du travail en supprimant cette base philosophique répondrait pleinement aux attentes du Medef. Alors, bourde ou ballon d’essai ?

Le principe d’une journée d’action au printemps était portée dans les discussions internes à la CGT pendant la crise du bureau confédéral, voulue par le congrès confédéral de FO et proposée à l’intersyndicale par Solidaires : ce sera donc le 9 avril. La FSU se ralliera plus tardivement après des débats internes compliqués. Mais après une litanie de journées d’action à moitié ratées ces deux dernières années, une question fait débat parmi les salarié-e-s et même dans les équipes syndicales : quelle efficacité de ces journées à répétition chaque trimestre ?

Car depuis l’échec du mouvement des retraites en 2010, les travailleurs connaissent l’intransigeance des gouvernements à mettre en œuvre les mesures austéritaires. Chacun a compris que les manifestations ne suffisent plus à stopper le rouleau compresseur. C’est donc par une combinaison bien plus audacieuse de grèves et de blocages que nous pourrons nous faire entendre. Le 9 n’a d’intérêt que s’il s’agit du point de départ d’une mobilisation bien plus résolue dans les formes d’action.

Pour que le 9 avril nous soit utile, il doit être construit comme une journée de grève massive. Arrêtons avec les manifestations plan-plan où ne viennent que les délégués et les retraités. L’appel des confédérations entretient à ce propos, comme toujours, un flou artistique. Il revient donc aux fédérations professionnelles, aux syndicats d’appuyer sur l’appel à la grève, de dynamiser les collectifs syndicaux des entreprises pour que les délégués fassent le boulot, tournent dans les ateliers et les services, distribuent des tracts à l’entrée des boîtes pour convaincre leurs collègues. Assemblées du personnel, heures d’infos syndicales, prises de paroles à la cantine… il faut d’abord sortir de la routine militante pour créer un climat positif.

La volonté de dépasser les clivages syndicaux, bien réels par ailleurs, doit aussi guider les équipes militantes. Ainsi, dans une série de villes d’Île-de-­France, des AG intersyndicales et interprofessionnelles se sont tenues. Il est encore temps de multiplier ce type d’initiatives jusqu’au dernier moment.

Rage face à l’injustice

Il n’y aura pas de grève un peu sérieuse sur la seule question des mesures d’austérité gouvernementale. L’objectif d’y mettre un coup d’arrêt semblera hors de portée aux salariés qui ne voudront pas perdre une journée de travail pour un enjeu purement symbolique. C’est pourquoi les collectifs syndicaux doivent mettre les cahiers revendicatifs de chaque atelier, chaque entreprise, chaque branche professionnelle au cœur de la grève du 9. On peut le regretter mais les salariés ne se mettent pas en grève par plaisir. Il leur faut deux conditions complémentaires : la rage face à une injustice qui perdure et l’espoir que la grève permettra enfin de résoudre le problème.

Or les luttes justement se multiplient depuis janvier. Largement ignorées par les médias nationaux, il faut décortiquer la presse régionale pour en percevoir les échos. La sauvegarde de l’emploi, les conditions de travail (y compris les embauches indispensables pour tenir les charges de travail), la répression antisyndicale en sont les principaux moteurs. Et puis les salaires, notamment parce que dans le privé de nombreuses entreprises commencent les négociations annuelles obligatoires (NAO) en début d’année.

Faire réagir les salariés

Le 9 avril doit permettre de relancer toutes ces bagarres et pas seulement à l’échelle des boîtes. Dans les commissions paritaires patronat/syndicats qui gèrent les conventions collectives et les grilles de salaires minima, les patrons montrent bien souvent la même intransigeance que dans leurs propres entreprises. Ainsi mi-mars à la convention collective des entreprises d’expédition d’abonnements de presse et de courrier publicitaires : lorsque les patrons annoncent « zéro » pour les salaires, toutes les délégations syndicales refusent de poursuivre la séance et quittent la salle. Reste à réussir à faire réagir les salariés des entreprises concernées.

Contre le pessimisme et le défaitisme, il faut rappeler que même les lois votées peuvent tomber quand le mouvement est suffisamment fort. Ainsi le CPE pourtant voté n’a jamais été appliqué. Et puis si les manifestations de notaires ont fait reculer Macron, les travailleurs doivent pouvoir le faire aussi !

Il est de la responsabilité de l’intersyndicale confédérale de donner un signe positif dès avant le 9. Hélas il est probable, vu la fragilité de l’intersyndicale, que le signe ne viendra pas. Et pourtant pour que le 9 donne confiance il faudrait que d’autres rendez-vous soient déjà annoncés. Il revient donc aux équipes syndicales de faire preuve de combativité, d’anticipation et de sens de l’unité. C’est dès maintenant qu’il faut fixer des perspectives d’action pour une montée progressive du mouvement social.

Du passé récent il faut tirer les leçons. Les journées de manifestations espacées ne suffisent plus face à un gouvernement déterminé. Il nous oblige donc à frapper plus fort. C’est ce débat de conviction qu’il faut gagner dans nos syndicats. Et alors nous pourrons préparer les salariés et les chômeurs à des grèves reconductibles, à des blocages des zones industrielles et des plateformes de fret, à l’occupation des lieux de pouvoirs…

Jean-Yves (AL 93)

http://www.alternativelibertaire.org/?9 ... uvement-de
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Zoom le Jeu 2 Avr 2015 13:56

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Organisons la grève du 9 avril !

La grève, c’est aux travailleurs et aux travailleuses d’en décider. C’est pour cela que nousdéfendons le principe des assemblées générales décisionnelles et que nous lesorganisons là où nous travaillons. Car il s’agit bien de les organiser : informersur leurs tenues, faire en sorte qu’elles soient représentatives, que chacun etchacune puissent s’y exprimer, etc. Une A.G., ce n’est pas un meeting à taille réduite !

L’appel lancé par la CGT,FO et Solidaires, dès la mi-février, pour une journée nationale de grève etmanifestations en avril permettait une campagne dans la durée. Très peu de collectifs syndicauxen ont profité, ce ne sera pas sans conséquence sur la réussite de lagrève et surtout sur ses suites.

Du coup, on risque de se retrouver avec un appel à la grève lancé du niveau national depuis des semaines, sans traduction concrète sur le terrain. A la SNCF, les fédérations syndicales n’aident guère à la réussite de cette journée dite « d’action interprofessionnelle nationale de grève et manifestation ».
• La CGT ne dépose pas de préavis de grève national.
• SUD-Rail va le faire mais sans avoir informé les cheminots et les cheminotes à ce jour.
• FO le fera dans un tiers des régions SNCF, là où elle est “représentative”.

Le 9 avril, c’est encore dans 3 semaines ; il n’est pas trop tard, organisons-nous à la base pour réussir la grève ! C’est là que se joue le rapport de forces et les suites possibles. Pour nous, le 9 avril ne doit être, ni une journée à usage interne d’organisations syndicales qui voudraient se rassurer sur leur représentativité, ni le jouet d’organisations politiques s’auto-désignant comme le débouché à nos luttes. Nos luttes, notre avenir, c’est à nous d’en décider ; la meilleure façon de ne pas être instrumentaliser, c’est de prendre nous-mêmes des initiatives !

http://leraildechaine.org/post/114036604445


Descendons toutes et tous dans la rue le 9 avril !

Les syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée de grève et de manifestations contre le blocage des salaires, la politique d’austérité et la loi Macron. Chacune de nos défaites aiguise l’appétit des patrons. Stop ! Renversons la vapeur à la Poste et dans l’ensemble du monde du travail. Gagnons ce bras de fer contre ce gouvernement au service du patronat.

Banalisation du travail du dimanche et de nuit (donc baisses des salaires pour la plupart des salarié-e-s concerné-e-s), destruction des moyens de défense des salarié-e-s, délinquance patronale facilitée, nouvelles privatisations, impossibilité pour les salarié-e-s de récupérer des indemnités si un plan de licenciement est jugé illégal par la justice… la loi Macron arrive au Sénat le 7 avril sous une forme quasiment inchangée par rapport à la version de décembre. Si les manifs des notaires et huissiers ont fait reculer le gouvernement, les postiers et les postières le peuvent aussi !

Il y a toutes les raisons de se mobiliser

Le gouvernement est déterminé à faire passer cette loi pour l’été. Il n’a pas hésité à dégainer l’article 49.3 pour contourner le vote à l’Assemblée nationale. A nous d’accélérer la mobilisation pour le retrait de cette loi : n’oublions pas l’exemple du CPE, où la loi a été votée mais jamais mise en œuvre suite à la mobilisation de la jeunesse.

En parallèle, le projet de loi du Medef sur le dialogue social, rejeté par tous les syndicats, est repris par le gouvernement pour la fin mars. Ce projet aboutirait à l’affaiblissement des instances représentatives du personnel (CE/DP/CHSCT) dans les entreprises de moins de 300 salarié.e.s.

Enfin, le pacte de responsabilité se prolonge. L’ex-ministre PS des Finances, Moscovici, aujourd’hui commissaire européen, exige 50 milliards d’euros de coupes budgétaires en plus sur les trois ans à venir. Cette somme équivaut au budget annuel de l’Éducation nationale ! Cela signifie une nouvelle offensive contre les services publics, la destruction de milliers d’emplois dans la santé, l’éducation…

Pourtant, chaque jour, par notre travail, nous produisons suffisamment de richesses pour répondre aux besoins de toute la population. Si nous voulons construire un système réellement égalitaire, il faut commencer par mettre un coup d’arrêt à la politique du gouvernement et lutter pour l’augmentation des salaires, la réduction du temps de travail et le développement des services publics.

À la Poste comme ailleurs : organisons-nous !

Les restructurations vont bon train et les effectifs sont toujours en baisse, nous sommes toutes et tous victimes de cette politique capitaliste de réduction du personnel. La Poste dans une logique toute patronale, détruit les emplois tout en développant la demande en créant de nouveaux services (Recy’go, Destinéo…) ou développant les services bancaires. La baisse du trafic qui s’impose à la Poste fait partie du système capitaliste, elle fait partie des accidents au même titre que la crise dont nous subissons les conséquences depuis 2008, elle s’impose au capitalisme.

De nombreuses luttes en région ont montré et continuent à nous montrer que nous pouvons nous organiser : un mois de grève à Balma en Haute Garonne contre la fermeture d’un centre de tri, dans le Doubs contre la dégradation des conditions de travail en février, depuis le 26 janvier à Thuirs dans le département des Pyrénées-Orientales contre la fermeture d’un centre de distribution du courrier, à Lens depuis le 26 mars contre la fermeture du centre de tri de Fouquières-les-Lens et une réorganisation du temps de travail, les agents du Louvre à Paris qui luttent contre le projet de travaux et transformation de leur centre en complexe de luxe…

La Poste nous impose son austérité en totale adéquation avec les politiques de casse sociale des différents gouvernements. L’ensemble des travailleurs-ses doivent se retrouver dans la rue le 9 avril et sortir des replis corporatistes qui nous empêchent de nous mobiliser et qui freinent toute étendus des luttes. Les postiers communistes libertaires seront dans la bataille contre le patronat dans la rue comme ils le sont dans les différents centres. Nous lutterons contre les restructurations, contre la politique répressive anti-syndicale, contre l’austérité.

Construire la riposte dans l’unité et la durée

La CFDT n’appelle pas à cette journée de résistance. Normal puisqu’elle a signé tous les reculs sociaux ces dernières années.

L’enjeu de ce 9 avril est donc considérable pour affirmer la nécessité d’un syndicalisme de lutte et consolider partout l’unité d’action intersyndicale.

Nous appelons donc les syndicalistes et l’ensemble des travailleurs et travailleuses à multiplier les initiatives unitaires de mobilisation dans les entreprises, dans les branches professionnelles, dans les villes. Le 9 avril doit être un point de départ pour tenir la lutte contre l’austérité dans la durée. Mais aussi un moyen de poser les revendications de chaque entreprise, de chaque secteur au plus près des enjeux immédiats. Le 9 avril doit permettre de changer le rapport des forces à tous les niveaux.

Dès maintenant préparons l’après 9 avril pour que l’unité réalisée à la base ouvre une nouvelle période et pousse les directions syndicales à poursuivre les batailles nécessaires : heures d’infos syndicales, AG des personnels, Cahiers revendicatifs, AG intersyndicales de villes, initiatives dynamiques et festives dans les zones industrielles, départs collectifs aux manifs…

Alors que les actionnaires du CAC 40 retrouvent les dividendes records de 2008, les capitalistes nous mettent sous pression. Explosons !

http://franchisepostale.org/post/115237 ... le-9-avril
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Zoom le Dim 5 Avr 2015 03:11

Clash, avril 2015

Lycées, facultés, dans la rue le 9 avril !

Contre les politiques d’austérités, la loi Macron et le blocage des salaires, les syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée de grève et de manifestations le 9 avril. Précarité, exploitation, chômage, répression... c’est notre avenir qu’il s’agit de défendre dans la rue !

Le gouvernement du PS est au service des patrons. Il casse le droit du travail au profit des employeurs par ses politiques libérales, comme avec la loi Macron. Banalisation du travail du dimanche et de nuit (donc baisse des salaires pour la plupart des salarié-e-s concerné-e-s), destruction des moyens de défense des salarié-e-s, délinquance patronale facilitée, nouvelles privatisations, impossibilité pour les salarié-e-s de récupérer des indemnités si un plan de licenciement est jugé illégal par la justice…

Le gouvernement est déterminé à faire passer cette loi pour l’été. Il n’a pas hésité à dégainer l’article 49.3 pour contourner le vote à l’Assemblée nationale. À nous d’accélérer la mobilisation pour le retrait de cette loi : n’oublions pas l’exemple du CPE, où la loi a été votée mais jamais mise en œuvre suite à la mobilisation de la jeunesse et des salarié.e.s.

Rejoignons les travailleuses et les travailleurs en grève !

Nous sommes 40% d’étudiant-e-s à occuper un emploi, sans compter ceux et celles qui sont en alternance. La plupart du temps, nous disposons alors de contrats précaires, où nous sommes corvéables à merci et sans défense vis à vis des patrons. Nous sommes les premières victimes des attaques libérales comme celle de Macron alors le 9 avril nous devons être au rendez vous !

Plus largement, les politiques d’austérité visent à nous faire payer la crise provoquée par les capitalistes. L’ex-ministre PS des Finances, Moscovici, aujourd’hui commissaire européen, exige 50 milliards d’euros de coupes budgétaires en plus sur les trois ans à venir. Cette somme équivaut au budget annuel de l’Éducation nationale ! Cela signifie une nouvelle offensive contre les services publics, notamment contre les universités où l’État se désinvestit financièrement afin de privatiser l’enseignement supérieur. Résultat : nos conditions d’études ne cessent de se détériorer !

Seule la lutte paie !

L’enjeu de ce 9 avril est considérable pour affirmer la nécessité d’une lutte contre les politiques libérales et capitalistes du gouvernement. Nous appelons donc l’ensemble des étudiant-e-s et lycéen-ne-s à rejoindre la mobilisation des travailleurs et des travailleuses.

Le 9 avril doit être un point de départ pour tenir la lutte contre l’austérité dans la durée. Mais aussi un moyen de poser les revendications au plus près des enjeux immédiats.

Le 9 avril doit permettre de changer le rapport des force à tous les niveaux.

Dans nos lycées et dans nos facs préparons le 9 avril : Assemblées générales, débats, débrayages ou blocages, organisons-nous pour être nombreux-ses dans la rue !

http://alternativelibertaire.org/?Lycee ... a-rue-le-9

PDF : http://alternativelibertaire.org/IMG/pd ... _avril.pdf

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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede pit le Jeu 9 Avr 2015 07:45

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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede denis le Ven 10 Avr 2015 19:58

Digne-les-Bains : mille manifestants contre l'austérité

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"La manifestation organisée à Digne-les-Bains dans le cadre de la grève nationale interprofessionnelle de ce jeudi 9 avril contre les politiques d'austérité menées par le gouvernement "socialiste", a réuni mille manifestants à Digne.

Le cortège s'est rendu DEVANT la préfecture des Alpes de Haute-Provence à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires. Parmi les manifestants, de nombreux lycéens sont venus se joindre à la mobilisation des travailleurs. Un premier succès qui en appelle d'autres."

http://www.lamarseillaise.fr/alpes/flas ... -austerite
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

Les Anarchistes !
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Zoom le Dim 12 Avr 2015 13:49

Le 9 avril n’est pas une fin en soi

Nous étions plus de 300.000 à battre le pavé jeudi 9 avril pour combattre la loi des patrons que nous impose un gouvernement qui n’a de socialiste que le nom et qui reprend à son compte toutes les mauvaises idées que lui souffle le Medef.

Contre les mesures d’austérité, contre le blocage des salaires, contre la généralisation de la précarité, contre la sape du droit du travail qu’organise la loi Macron, des manifestations ont eu lieu partout en France et notamment à Paris où nous étions 120.000 entre la Place d’Italie et les Invalides.

Cette journée de grève du 9 avril est une étape importante pour affirmer la nécessité d’un syndicalisme offensif et construire un rapport de force en faveur des travailleurs et des travailleuses.

Mais ce n’est qu’un début et il s’agit à présent de faire en sorte que la combativité qui s’est exprimée aujourd’hui ne reste pas sans suite :
• face au dédain affiché par un gouvernement qui entend poursuivre sa politique antisociale et ne tient absolument pas compte de la colère des travailleuses et des travailleurs ;
• face au mépris de classe affiché par Gattaz, le président du Medef, qui se frotte les mains et se flatte qu’il n’y ait eu aucun appel à la grève dans son entreprise ;

nous devons poursuivre et intensifier la mobilisation en multipliant nos interventions auprès des collègues pour faire émerger des revendications et convaincre de la nécessité de lutter pour gagner.

Nous devons pousser, dans nos organisations syndicales, à ce que des initiatives soient prises pour que la volonté d’en découdre trouve à s’exprimer.

Nous savons, d’expérience, que les journées de mobilisation espacées dans le temps ne permettent plus de gagner contre la détermination patronale et gouvernementale. Alors que les grèves localisées sont en nette progression pour les salaires, l’emploi ou les conditions de travail, il est urgent de faire converger les secteurs en lutte.

Enfin, nous devons porter le débat sur les moyens d’action les plus efficaces (grève prolongée, blocages, occupations) pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive patronale pilotée par le PS.

Pour que le mois de mai soit un mois de luttes !

Alternative libertaire, le 10 avril 2015


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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede Zoom le Lun 27 Avr 2015 13:21

Et après le 9 avril ?

Avec près de 300 000 manifestant-es dans tout l’hexagone, la journée de grève et de manifestations du 9 avril, appelée par une intersyndicale nationale CGT, FO, FSU et Solidaires, a incontestablement été une date où s’est exprimé le refus de la loi des patrons et du PS qui leur sert la soupe. Pour autant, une question se pose : comment continuer ?

La manifestation ou la grève ? Avec sa décision unilatérale d’appeler à une manifestation nationale à Paris, la direction CGT avait enfoncé un coin dans le cadre unitaire. Si cette stratégie a pu s’avérer payante en termes de visibilité pour la centrale de Montreuil, sans doute également pour motiver des équipes militantes CGT, il n’en reste pas moins que le braquet sur la manifestation nationale a de fait entravé des dynamiques locales : on a ainsi vu dans plusieurs départements se mettre en place des cadres intersyndicaux à géométrie variable, voire franchement concurrents. Une désunion bien loin de servir l’action.

A la SNCF, le refus de la fédération CGT d’appeler à la grève n’a pas aidé à la réussite de celle-ci. Bien plus largement qu’à la SNCF, privilégier la manifestation a contribué à la modestie de l’action gréviste.

A nous de décider et construire les suites ! Mieux vaut ne pas compter sur les appels nationaux intersyndicaux :
• en dehors de Solidaires, aucune des organisations qui appelaient le 9 avril ne voulait proposer de nouvelles dates pour une action nationale ; du coup, il n’y a pas eu de communiqué après la dernière rencontre intersyndicale !
• Quant au 1er mai, il donne lieu à un insipide communiqué CGT – FSU – Solidaires – UNSA.

À contrario, dans plusieurs départements ou régions, c’est bien le cadre unitaire et les revendications du 9 avril qui ont servi de base aux appels du 1er mai.

Quoiqu’il en soit, c’est bien le chemin de la combativité qu’il faut retrouver pour imposer notre calendrier : celui des luttes ! À côté des appels interprofessionnels, des nombreuses grèves de boîtes, on peut aussi compter pour cela sur des mobilisations sectorielles nationales. Dans toutes ses luttes et mobilisations, si l’importance de construire des cadres unitaires pour engager l’action n’est plus à démontrer, il est vital de les appuyer par une action de terrain, au plus près de nos collègues de travail. En mobilisant pour cela les outils syndicaux que nous construisons au quotidien – sections, syndicats, fédérations, Unions locales et départementales – pour mettre en discussion des revendications rassembleuses et convaincre de la nécessité de lutter.

Porter le débat sur les modalités d’action les plus efficaces (grève prolongée, blocages, occupations) fait tout autant partie de ce travail de remobilisation. C’est bien à cela que nous devons nous atteler activement dans les prochaines semaines : pour mettre, enfin, une bonne claque à l’offensive patronale !


L’article original et complet sur les suites du 9 avril, de Théo Rival (AL Orléans), sera publié dans le prochain numéro du mensuel Alternative Libertaire.

http://www.alternativelibertaire.org

http://leraildechaine.org/post/11718476 ... le-9-avril
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede pit le Dim 24 Mai 2015 12:21

Le 15 mai 2015, Fréquence Paris Plurielle, dans son émission "Secret de Fabrication", revenait sur la Loi Macron.

Animée par "le camarade Beub" et Claude à la technique, étaient invités :
- Lara, Conseillère prudhommale à Paris - Solidaire
- Etienne : Défenseur Syndical - CNT - SO
- Julien : Inspecteur du Travail à Paris - CGT

à écouter : http://www.cnt-so.org/Loi-Macron-et-autres-regressions
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Re: Journée de mobilisation contre la loi Macron le 9 avril

Messagede pit le Mar 15 Déc 2015 13:41

Pétition contre le décret « Macron », nouvelle atteinte à la liberté syndicale !

Le gouvernement veut remettre en cause le droit pour les salariés de saisir eux-mêmes et de se défendre seuls devant le Conseil de Prud’hommes.
Mais surtout, il souhaite réserver aux seules confédérations représentatives au niveau national (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA), la possibilité d’assister les salariés devant les Conseils de Prud’hommes.
Dans le Code du travail, les mots « délégués permanents ou non permanents des organisations d’employeurs et de salariés » seraient remplacés par les mots « défenseurs syndicaux », statut réservé à ces seules confédérations.
Il s’agit là d’une discrimination syndicale et d’une atteinte grave à la liberté syndicale, garantie par la Constitution.

Nous refusons cette atteinte à la liberté de choisir qui peut représenter les salariés devant le Conseil de Prud’hommes.
CNT-Solidarité ouvrière

http://www.cnt-so.org/Petition-contre-le-decret-Macron
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