Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Débats politiques, confrontation avec d'autres idéologies politiques...

Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Zoom le Sam 20 Aoû 2016 17:57

Syndicalisme : Un printemps, deux CGT

Quatre mois d’un conflit social soutenu par la majorité de l’opinion publique, ponctué de manifestations à répétitions, de grèves reconductibles, de blocages ciblés et de violences vont forcément provoquer des débats et des réajustements au sein de la CGT. Un enjeu pour tous les syndicalistes « lutte de classe » et pour les libertaires.

Au terme du 51e congrès confédéral, en avril, on se posait la question suivante : la « gauchisation » de la CGT, dénoncée par les médias, sera-t-elle une réalité malgré les divergences non réglées lors du con­grès ? [1] Deux mois plus tard, après la manifestation giratoire du 23 juin à Bastille, nous avons plus de questions que de réponses...

Une seule chose semble certaine : Philippe Martinez avait accédé au poste de secrétaire général dans des conditions contestables. Puis il a gagné son vote d’intronisation au 51e congrès en proposant la grève reconductible dans les AG de salariés. Le congrès confédéral validait alors la position exprimée par Martinez la veille du congrès dans Médiapart [2]. Dans cette interview, il mettait au pied du mur l’aile la plus droitière de la CGT et coupait l’herbe sous le pied de l’aile gauche... Grâce au mouvement contre la loi El Khomri, il s’est construit une vraie légitimité, aussi bien dans la base militante qu’à l’extérieur de la CGT. Sauf faux pas de dernière minute, il restera celui qui s’est rendu dans les usines en grève, a soutenu les blocages de raffineries et de dépôts pétroliers, allant jusqu’à jeter un pneu devant les photographes pour alimenter un barrage enflammé. Bref l’avion CGT a un pilote ; ses passagers sont ravis. Mais y a-t-il un équipage dans le cockpit ?

Ligne illisible de la fédération des cheminots

De toute évidence, les divergences d’orientation, les baronnies locales et fédérales ont empêché la CGT d’avoir un vrai plan, clair, de montée vers la grève générale. Les agendas des uns et des autres se sont percutés jusqu’à rendre illisible l’attitude de la fédération des Cheminots alors que plusieurs syndicats CGT partaient en grève reconductible en même temps que SUD-Rail…

Pour le reste, la pétition de Caroline Haas et ses 1,3 million de signataires, le mouvement lycéen-étudiant et, d’une certaine manière, l’affrontement avec les flics impulsé par les réseaux « autonomes » auront en permanence poussé aux fesses l’intersyndicale. Il ne sera donc pas possible, comme en 2010 sur les retraites, d’accuser la direction confédérale CGT d’avoir saboter le mouvement. Et il faut reconnaître que même les équipes syndicales les plus combatives n’ont pas réussi à entraîner leurs collègues dans un mouvement de grève dure.

Avec ses méthodes hypercentralisées, la fédération des Ports et Docks aura tenu plusieurs journées de grèves. La fédération de la Chimie a manifestement poussé à la grève des raffineries mais n’a pas réussi à aller au-delà dans cette branche industrielle. Les fédérations de la Métallurgie, du Commerce, du Livre n’ont guère été visibles alors que l’inversion de la hiérarchie des normes vise directement les entreprises de ces secteurs. Idem dans l’interpro : là où les unions départementales des Bouches-du-Rhône et de Seine-Maritime ont réellement pris des initiatives fortes, combien d’UD ou d’UL auront attendu la votation citoyenne pour se bouger ? Dans combien de villes la CGT a-t-elle construit des AG intersyndicales et interprofessionnelles ? C’est tout autant la frilosité des directions fédérales que la faiblesse des équipes syndicales dans les entreprises et les localités qui sont donc en cause. Pour les militants révolutionnaires, l’enjeu qui se dessine est clairement de reconstruire à la base les forces syndicales qui ont fait faux bond au printemps 2016.

Réticence à dénoncer les «  casseurs  »

L’attitude de la CGT vis-à-vis des «  casseurs  » mérite aussi un décryptage. Si la chasse aux «  gauchistes  » reste un réflexe, il ne s’applique pas partout de la même façon  [3]. Mais c’est l’attitude de Martinez qui mérite d’être soulignée car il a, au début des violences, refusé de condamner ceux que les journalistes appel­lent «  les casseurs  » alors que de nombreuses déclarations fédérales ou départementales les con­damnaient sans ambages.

Il aura fallu l’escalade des destructions et des pressions médiatiques et internes pour l’amener à condamner plus nettement, puis brutalement, après le 14 juin et le bris des vitres de l’hôpital Necker, les « individus » qui s’en seraient pris aux manifestants, ce qui était faux [4].

Accusé de « collusion avec les casseurs » il n’était pas facile, dans sa position, de s’en tenir à renvoyer dos à dos casseurs et policiers. Mais il sera plus difficile d’avoir en interne un débat sur les méthodes des « autonomes » après avoir ainsi simplifié et nié les choix politiques de ces militants assimilés sans autre forme de procès à des provocateurs policiers. Car leur capacité, sur Paris par exemple, à entraîner des milliers de manifestants hors des cortèges syndicaux posent de vraies questions…

Un rôle central dans la lutte des classes

Néanmoins il ne faudrait pas qu’un débat indispensable sur les conséquences des tactiques de guérilla urbaine et leur instrumentalisation par le gouvernement devienne l’arbre qui cache la forêt. Si une leçon est à retenir de la séquence de lutte du printemps 2016, c’est la place centrale que conserve la CGT dans la lutte des classes en France. L’évènement qui pourrit la vie d’un gouvernement, c’est bien la capacité de la CGT à mettre (ou pas) des centaines de mil­liers de salarié-e-s en grève ; de remplir l’immense majorité des rangs des manifestations ; d’organiser la grande majorité des blocages de sites.

Après ce constat, pour les communistes libertaires, une double tâche : renforcer l’expression des va­leurs du syndicalisme de lutte avec toutes et tous les militants qui s’y retrou­vent, dans leur diversité politique ; faire vivre dans nos sections et syndicats, nos unions locales et départementales, les pratiques de démocratie directe, d’AG, de radicalité des méthodes de lutte inspirées du syndicalisme révolutionnaire des origines.

Avec le refus de bouger même sur l’article 2, et l’interdiction de manifester le 23 juin, le gouvernement veut humilier les sept syndicats qui lui tiennent tête. Plus encore, il cherche à rendre la défaite amère pour permettre aux ailes droites des bureaucraties syndicales de tirer un bilan négatif de l’affrontement. Infliger une défaite aux syndicalistes com­batifs pour discréditer leurs discours et ramener la CGT dans le sillage de la CFDT. Voilà l’enjeu pour le PS et le patronat.

Jean-Yves Lesage (AL 93)


[1] «  CGT : un congrès sous haute tension  », Alternative libertaire, juin 2016.

[2] «  Philippe Martinez (CGT) : “Le gouvernement joue un jeu de dupes”  », Mediapart, 18 avril 2016.

[3] «  Affrontements du 12 mai à Paris  : un mauvais remake  », blog Communisteslibertairescgt.org, 14 mai 2016.

[4] Pour le prouver, il a exhibé au JT de France 2 la photo d’un autocar caillassé. En fait, ce car, garé à hauteur du métro Duroc et vide d’occupants, n’a jamais été visé. Il a simplement pris des pierres perdues, destinées aux CRS massés à côté.

http://www.alternativelibertaire.org/?S ... s-deux-CGT


Nord : La bureaucratie nous divise, l’action nous unit !

Dans le Nord, l’UD CGT, de mèche avec la préfecture pour éviter les «  débordements  », a été bousculée par la base militante, révoltée, elle, par les violences policières.

Fin février, lors de la réunion du comité départemental CGT du Nord, fin février, l’assistance était remontée contre le projet de loi El Khomri. Sur toutes les lèvres  : « On va rien lâcher ! » A ce moment-là se profilait la date du 9 mars, appel citoyen lancé en dehors des organisations syndicales, mais qui rencontrait un écho croissant sur Internet. En comité départemental il a donc été décidé de s’y inscrire… surtout dans l’idée que la CGT ne pouvait pas en être absente au cas où ça marcherait.

Et de fait, bingo, le 9 mars est une bonne surprise : la foule est au rendez-vous, et les syndicats et UL de la région n’ont pas fait semblant de mobiliser ! On prend espoir.

Pour ne pas faire retomber la pression en attendant la journée d’action nationale du 31 mars, une manif intermédiaire est organisée à Douai, en soutien aux camarades de Goodyear et d’Air France victimes de la répression. D’autres dates suivent, sur Valenciennes par exemple.

Après le succès relatif de la journée du 31 mars, très vite les manifs prennent la forme d’actions de blocage, avec pour mot d’ordre « blocage de l’économie ». Même si elles n’ont pas fait crouler le système capitaliste, ces actions auront au moins permis d’entretenir l’agitation et éviter le décou­ragement que l’on avait subi pour les retraites en 2010. Mais, en parallèle, on constate avec inquiétude que même si 70 % de la population est hostile à la loi, la masse n’est pas vraiment dans la rue. Certains syndicalistes avanceront, pour se donner bonne conscience, que si les gens ne viennent pas en manif, « c’est la faute des casseurs ». Certes, pourquoi pas. Ça évite surtout de se remettre en question. On se conforte dans ­l’idée qu’à la CGT, « c’est nous les plus beaux, les plus forts ».

Mais en réalité, les manifs se passent bien. Entre l’intersyndicale, Nuit debout et le pôle anticapitaliste (libertaires, antifas, autonomes, cénétistes...), la cohésion est bonne, l’unité sans accrocs.

De connivence avec le préfet et les RG

Tout roule bien jusqu’au moment où certains secrétaires d’UL et d’UD, de connivence avec le préfet et les RG, s’attellent à faire exploser cette cohésion. Le 22 avril, un premier communiqué de l’UD du Nord condamne les « dégradations » imputées à la jeunesse révoltée qui peuple les manifs. Colère immédiate de la base cégétiste qui exige que ce soient les violences policières qui soient condamnées. Cinq jours plus tard, l’UD est con­trainte d’obtempérer : son communiqué du 27 avril ne parle plus que des violences policières à Lille, Hazebrouck et Tourcoing.

Après cette claque pour l’UD, la préfecture et la police, on a droit à un nouveau coup tordu. Le 12 mai, lors d’une manif, le service d’ordre organisé par l’UD, après avoir retiré ses brassards, facilite la séparation de la manif en deux par les CRS. Gazage, matraquage, grenades de désencerclement… c’est la totale. Et une grande amertume.

Mais ces combines n’y peuvent rien  : les actions de blocage, comme celle du dépôt de carburant de Douchy-les-Mines, ont permis aux camarades de la base de rencontrer et de discuter avec des camarades libertaires, autonomes, antifas, etc. Des liens se sont créés, et lors des manifs suivantes, on a pu voir des syndicats et syndicalistes rester aux abords du pôle anticapitaliste pour protéger notre ­jeunesse de la police. Par la suite, la solidarité avec notre camarade Antoine, dont l’arrestation ciblée a eu un certain retentissement dans la région et même au niveau national, a renforcé la dynamique unitaire.

C’est une des choses importantes qui restera de ce printemps brûlant : une solidarité de classe, vivante et chaleureuse, forgée dans la lutte.

AL Douai-Valenciennes

http://www.alternativelibertaire.org/?N ... s-divise-l
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Messagede pit le Mer 7 Sep 2016 08:59

Calais : Tenir une ligne de classe

Il est bien évident que, de par sa taille, le bidonville de Calais pose des problèmes compliqués et quotidiens pour les habitants et les salariés de Calais et des alentours.

Mais il n’est pas possible pour autant de perdre notre boussole CGT, de manifester avec les petits patrons du coin, sur des mots d’ordres qui prônent le « démantèlement » du bidonville en lieu et place du « relogement » des personnes ou pire l’« expulsion immédiate des immigrés économiques » !

Secrétaire général de la CGT du Port, Hervé CAUX, dans un communiqué daté du 1° septembre, justifie la position de certains secteurs CGT locaux par la nécessité de couper l’herbe sous les pieds de l’extrême-droite. Si l’intention du camarade, connu également pour avoir été plusieurs fois candidat sur des listes du PCF, est louable, il est bien évident que la méthode est funeste. Ce n’est pas en reprenant une partie de la thématique des fachos que l’on pourra les combattre !

Dans une formule volontairement ambigüe, Hervé Caux demande « l’éradication » des personnes qui gravitent autour du bidonville. Or s’il existe des salopards qui profitent de la misère des réfugiés, nombre de militants travaillent de manière solidaire sur le terrain et venir les renforcer devrait être un axe militant pour des syndicalistes.

Des syndicalistes du secteur maritime et d’Euro-Tunnel pourraient y compris jouer un rôle utile en organisant un passage massif de la Manche puisque c’est l’objectif de celles et ceux qui s’entassent à Calais. Voilà qui ferait une belle manifestation de classe et la chose est possible avec le soutien de toute la CGT !

Enfin comment entendre qu’un syndicat CGT puisse demander que Calais soit déclarer zone franche ? Comment des syndicalistes peuvent-ils demander que les patrons soient exonérés de taxe alors qu’on sait que ces zones franches ne produisent aucun emploi mais seulement des effets d’aubaines pour des patrons qui emménagent volontiers mais sans créer même un chouia d’emploi ?

Il est sans doute temps que la direction confédérale se déplace et vienne apporter son soutien et une orientation claire aux militants du calaisis. Sinon le risque est grand que la CGT ne s’ensable...

http://www.communisteslibertairescgt.or ... lasse.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede pit le Dim 9 Oct 2016 17:49

[Genève] Tout ce qu’il faut savoir sur ce briseur de grève qui va participer à une soirée sur la 1ère Internationale

“"Comme tous les parvenus, ces chefs de notre mouvement syndical étaient gonflés d’admiration pour eux-mêmes, leur habileté, leur entregent, et le plus petit d’entre eux s’imaginait être, au bas mot, un Talleyrand, voire un Machiavel ou un Napoléon. Chacun de ces messieurs était comme le propriétaire d’une vaste carte du pays plantée d’épingles indiquant les diverses localités dotées d’organisations plus ou moins considérables, et passsait le plus clair de son temps dans la contemplation et de ce jeu d’épingles et de son important personnage. De temps en temps, on déclenchait une grève à seule fin de démontrer que l’on était un homme d’action, et parce que cette grève, qui ne poouvait pas manquer de rater, allait une fois de plus prouver aux ouvriers à quel point il est dangereux de jouer aux grévistes."

Fritz Brupbacher, Soixante ans d’hérésie, 1935”

Rien ne va plus dans le milieu syndical à Genève ! Après une visite guidée plutôt réussie sur les traces du congrès de l’Association internationale des travailleurs (AIT) de 1866, c’est une soirée-débat sur l’avenir de l’internationalisme ouvrier organisée par la CGAS le jeudi 29 septembre qui est sous le feux des critiques. C’est surtout la présence d’un des participants qui fait réagir l’assemblée, et les raisons derrière ce courroux vont vous étonner.

C’est en effet rien de plus que l’ancien secrétaire général de la CGT française Bernard Thibault qui sera amené à s’exprimer ce jeudi 29 septembre à l’Université ouvrière des Grottes. Et puisque l’heure est à la mémoire, permettez-nous d’opérer un petit rétropédalage dans un passé proche.

Du fait de sa fonction, Thibault a été amené à un certain nombre de mouvements sociaux dans les années 2000 en défendant avec acharnement une ligne d’accomodement syndical avec le développement capitaliste (défense du Traité constitutionnel européen malgré la décision du Comité confédéral national de la CGT) et d’”union syndicale” (c’est-à-dire un alignement sur les positions de la CFDT de Chérèque).

Cette orientation a bien sûr un coût politique, elle impliquait de donner des gages au pouvoir quant à la modération dont était capable la CGT. C’est pourquoi Bernard Thibault n’a jamais voulu soutenir les grèves des Continental (Oise) ou du conflit de 2 ans et demi chez les Goodyear d’Amiens-Nord. La CGT Goodyear avait d’ailleurs écrit une lettre ouverte à Thibault en 2010, elle déclarait que face à “une catastrophe voulue et mise en place par un gouvernement et les patrons […], la réaction de la CGT est plus que timide : inexistante !!! […] Il va falloir quand même que vous réagissiez là-haut […] pour le moment ceux qui luttent se sentent bien seuls”

Il est vrai que les usines qui ferment, c’est moins sexy que d’aller prendre le thé avec Sarkozy !

De même, Xavier Mathieu (ex-délégué des Conti) déclarait au journal Le Monde en 2009 :

“Je ne reproche pas à Bernard Thibault de ne pas venir devant les usines,. Ce que je reproche à la direction, c’est qu’elle a refusé de nous soutenir quand nous étions convoqués au tribunal [pour les dégradations dans la sous-préfecture de Compiègne]. Quand on a demandé de l’aide, il n’y a que des partis politiques de gauche qui sont venus et aucune confédération syndicale, Alors que dans les sept convoqués, il y avait trois élus CGT, deux syndiqués et deux sympathisants. Dans les confédérations paysannes ou autres, on n’abandonne jamais ses adhérents. La CGT a laissé ses propres délégués dans la merde. C’est honteux.”

Heureusement pour lui, Thibault n’a pas eu à connaître les affres du chômage comme les anciens Conti. Par une sorte de pantouflage d’un nouveau type, le voilà embauché au comité exécutif de l’OIT. Il s’est maintenant donné l’objectif exorbitant "d’intégrer les normes sociales dans les accords de libre-échange" et de "donner à l’OIT un rôle aussi important que celui du FMI ou de l’OMC”. Dans une récente interview accordée à Mediapart au sujet du mouvement contre la loi Travail, il a également rappelé que la collaboration de la CGT avec les flics pour mater les “incontrôlables” se passait bien mieux durant les manifestations anti-CPE de 2006.

L’auteur d’un ouvrage récent sur l’AIT estimait que celle-ci pouvait être comparée à une sorte d’ “agence intergréviste” internationale. Une question se pose dès lors qu’on prend l’histoire un tant soit peu au sérieux : Faut-il vraiment avoir la tête pleine de merde pour inviter ce briseur de grève notoire à une commémoration de la naissance de l’AIT ?

https://renverse.co/Geneve-Tout-ce-qu-i ... iper-a-790
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Zoom le Dim 23 Oct 2016 17:56

UGFF : Coordonner oui, caporaliser non !

Les débats pour améliorer les fonctionnements et adapter l’outil syndical aux bouleversements provoqués par les destructions/restructurations dans les services de l’Etat ne sont pas nouveaux. Une première réforme proposée à la hache avait été refusée largement. Avec le prochain congrès de l’UGFF, les débats reprennent de l’actualité. Opposées aux projets initiés les six fédérations exigent un rendez-vous avec la direction confédérale. Nous publions ici quelques réflexions et la résolution de la CGT-Inra qui illustre bien les problèmes

... http://www.communisteslibertairescgt.or ... r-non.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede pit le Lun 21 Nov 2016 13:00

Ils dénoncent le report des élections dans les TPE

LAB, le STC, Solidaires et la CNT ont protesté hier à Paris devant la Direction générale du travail, contre le report désormais officiel des élections dans les TPE.

Les organisations syndicales LAB, Solidaires, STC et la CNT ont dénoncé hier 16 novembre, devant la Direction générale du travail (DGT) à Paris, le report des élections dans les TPE. Quelques minutes avant qu'elle officialise un report déjà évoqué par le ministère du Travail. Prévues initialement du 28 novembre au 12 décembre prochains, ces élections auront finalement lieu du 30 décembre au 13 janvier.

La DGT a souligné que la décision de la CGT de se pourvoir en cassation contre le STC (Syndicat des travailleurs corses) constitue "un risque majeur de devoir annuler le scrutin".

Devant ses locaux, LAB, le STC, Solidaires et la CNT ont exprimé leur colère. "Sans dédouaner l'ensemble des organisations (CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) qui se sont acharnées dans ces procédures juridiques inacceptables à nos yeux, aujourd'hui, seule la CGT poursuit ces procès contre le STC au niveau national et contre LAB au niveau régional Nouvelle-Aquitaine".

Ces derniers ont poursuivi en déclarant que "si, juridiquement, il y a deux dossiers distincts [LAB et STC, ndlr.], l'attaque est la même". Et s'appuyant sur les jugements - Cour de cassation, Tribunal d'instance de Bodreaux -, les organisations syndicales ont demandé à la CGT de "laisser les élections se dérouler normalement et laisser les salariés des TPE choisir librement".

... http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/ ... ns-les-tpe
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