CNT : Après la scission, quel futur ?
Quel est l’avenir immédiat des deux organisations se réclamant du célèbre sigle CNT ? Cruels déchirements ? Réconciliation inespérée ? Ignorance mutuelle ? Quelques éléments d’explication, et l’avis des protagonistes.
La scission était jusqu’ici morale. Depuis l’automne 2012, elle est effective : il y a à présent deux CNT en France, auxquelles il faut ajouter une poignée de groupes locaux non confédérés mais arborant le sigle [1].
D’un côté, la CNT française (CNT-F) ; de l’autre, la CNT-Solidarité ouvrière (CNT-SO), un nom tiré de la riche histoire de l’anarchisme espagnol [2].
Déjà, le 1er mai 2011, les habitué-e-s de la manifestation parisienne avaient eu la surprise de voir le cortège CNT scindé en deux tronçons arborant chacun ses propres drapeaux. La distribution d’un petit bulletin intitulé Autre Futur confirmait la naissance d’une tendance dissidente au sein de la CNT.
Généalogie d’une rupture
À l’origine de ce divorce : un désaccord remontant au début des années 2000, sur l’opportunité ou non, pour une organisation anarcho-syndicaliste, d’avoir des permanents. « Risque de bureaucratisa-tion » disent les anti ; « nécessité pour se développer » répondent les autres. Le débat est vieux comme le mouvement syndical, d’excellents arguments existent de part et d’autre, et cet article n’est pas le lieu de trancher cette question. Toujours est-il que le désaccord s’est cristallisé autour du syndicat du Nettoyage, dont la confédération CNT a « découvert » qu’il s’était doté d’un conseiller juridique rémunéré à plein temps.
La situation était épineuse, vu le fort symbole que représentait ce syndicat.
Constituée en 1988, la CNT-Nettoyage syndique des centaines d’ouvrières et d’ouvriers issus des couches les plus précarisées du prolétariat, essentiellement immigrés, parfois sans papiers. Combinant suivi juridique et animation de grèves, elle s’est donnée les moyens d’être une des actrices qui compte à Paris dans ce secteur industriel très dur. Et cela, personne ne le conteste.
Ce qui est contesté, c’est le rôle de son conseiller juridique, Étienne Deschamps. Pour les uns, c’est un « manitou » pesant bien plus lourd que les secrétaires réguliers du syndicat. Pour les autres, il joue un rôle nécessaire auprès de migrants possédant mal la langue française. À ce hiatus originel se sont progressivement greffés d’autres griefs. Les défenseurs de la CNT-Nettoyage ont reproché à l’union régionale (UR) parisienne d’être devenue un milieu contre-culturel et affinitaire. En retour, l’UR a déploré une politique du fait accompli et des pratiques fractionnistes. Un contentieux est également né autour de la labellisation CNT ou non d’un syndicat de l’Hôtellerie-restauration en région parisienne.
Le Nettoyage s’en va
Au fil des ans, le clivage a pris des proportions ingérables. Après le 1er mai 2011 et la naissance de la tendance Autre Futur, la Foire à l’autogestion de juin 2012 a été le théâtre d’un règlement de comptes en public, une dizaine de cénétistes venant interdire de parole Étienne Deschamps dans un forum de débat. Malgré la condamnation, par le bureau confédéral, d’« actes malveillants » [3], cet épisode a signé la fin de la cohabitation. Le syndicat du Nettoyage a quitté la CNT-F peu après, bientôt suivi par d’autres syndicats.
Les portes de sortie n’ont cependant pas été les mêmes pour tout le monde.
Si certains sont passés à Sud, la plupart ont choisi de créer une nouvelle confédération : la CNT-SO, officialisée par une déclaration le 12 novembre. Quant à Autre Futur, elle a été transformée en « espace intersyndical » rassemblant des syndicalistes autogestionnaires de Sud, de la CGT et des CNT [4].
Pourquoi créer la CNT-SO plutôt que de rejoindre l’union syndicale Solidaires ? D’abord, explique Bernard, du bureau confédéral provisoire, par fidélité à une histoire, celle de la CNT, que certains scissionnistes estiment avoir « portée à bout de bras pendant des décennies ». Mais surtout par attachement à un syndicalisme porteur d’un « projet révolutionnaire global ». L’action quotidienne, juge-t-il, doit être « le creuset, la matrice d’un mouvement d’émancipation plus vaste qui a pour nom le communisme libertaire ». Ce qui n’est pas la visée de Solidaires.
Où va la CNT-SO à présent ? « Il ne s’agit pas de se développer en “piquant” des adhérents aux syndicats existants, explique Bernard. Nous voulons avant tout mettre en pratique ce qui était resté au stade des pieuses résolutions au sein de la CNT-F et nous comptons essentiellement sur les luttes et un travail de proximité pour assurer notre développement à la base. »
Le congrès enfonce le clou
Du côté de la rue des Vignoles, cette scission est vécue comme un immense gâchis. Fouad, du bureau confédéral, regrette principalement que les gens d’Autre Futur n’aient jamais présenté une « motion d’orientation » ou un « texte de congrès permettant de débattre » avant de commettre l’irréparable.
Ainsi, l’absence des « syndicats fractionnaires » au congrès de début novembre a certes permis à la CNT-F de se retrouver sur des « choix d’orientations clairs, cohérents, et largement majoritaires », mais elle a également privé les congressistes d’explications franches, et cela est ressenti comme un « déni de démocratie ». Quoi qu’il en soit, le congrès a enfoncé le clou, en réaffirmant son « refus des permanents syndicaux » [5].
Que va faire la CNT-F à présent ? « Contrairement à ce qui s’était passé en 1993, on ne va pas rester là-dessus pendant cent sept ans, balaie Fouad. Le constat, c’est qu’aucune fédération n’a quitté la CNT-F, et à présent, nous voulons passer à autre chose, avancer, construire. » Et ne pas couper les ponts, comme le laisse entendre, le récent communiqué qui évoque « la nécessaire unité » de l’anarcho-syndicalisme [6].
Guillaume Davranche (AL Montreuil)
Deux tronçons pour l’anarcho-syndicalisme
CNT française : Siège historique du 33, rue des Vignoles, à Paris 20e. Publie le mensuel Le Combat syndicaliste. Principales fédérations revendiquées : Éducation, Santé-social, BTP, Culture-spectacle. www.cnt-f.org
CNT-Solidarité ouvrière : Siège au 4, rue de la Martinique, à Paris 18e. Publie le périodique Solidarité ouvrière. Principales fédérations revendiquées : Nettoyage, Restauration-hôtellerie, Culture-communication. www.cnt-so.org
[1] Il s’agit notamment des groupes épars se revendiquant directement de l’Association internationale des travailleurs (AIT, l’internationale anarcho-syndicaliste)
[2] Fondée en 1907, l’organisation syndicale catalane Solidaridad Obrera fut à l’origine de la CNT en 1910
[3] Communiqué confédéral CNT-F du 28 juillet 2012.
[4] www.autrefutur.net
[5] Communiqué confédéral CNT-F du 21 décembre 2012.
[6] Communiqué confédéral CNT-F du 21 décembre 2012.
Une fois de plus, CGT et FO nous ont fait le coup de la journée interprofessionnelle de « mobilisation » contre la loi Macron.
Une fois de plus, nos syndicats se sont retrouvés face au dilemme suivant :
- participer avec l’espoir d’un prolongement et d’un durcissement vers une grève générale
- ne rien faire et participer au découragement général.
La CNT Solidarité ouvrière, à sa mesure, veut être un outil au service de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs, pour construire une alternative à cette situation.
Elle a conscience que la grève générale ne s’improvise pas et ne se décrète pas non plus. Elle se construit quotidiennement dans les entre- prises, les quartiers, avec les précaires, les chômeurs, au-delà des clivages d’organisations.
La CNT Solidarité ouvrière s’inscrit donc dans les différentes initiatives de nature à favoriser l’unité syndicale et la convergence des mouvements sociaux. Cette solidarité signifie aussi que les attaques, la répression dont font l’objet toutes les formes du mouvement social ne peuvent rester sans réaction. Par ailleurs, les politiques sociales et économiques du gouvernement socialiste favorisent la poussée de l’extrême droite sur le terrain social. C’est pourquoi les syndicats de la CNT Solidarité ouvrière participent, au sein de Visa, à déconstruire le discours soi-disant social du Front national .
C’est par le travail de terrain que se préparent les luttes de demain.
La CNT Solidarité ouvrière sera, évidemment, dans la rue. le 1e mai prochain.
Au sommaire du bulletin N°15 :
- À Marseille : ca bouge
- Danger sur la défense prud’homale
- Nouvelles convergences pour réanimer le mouvement social
- Amiante : la Fédération du bâtiment prend pied
- Formation intersyndicale contre l’extrême droite
« Ferme ta gueule ! », la haine des pauvres à l’université Paul-Valéry.
Ce mardi 12 mai 2015 à l’Université Paul Valéry – Montpellier 3, avait lieue une réunion du Conseil des Études et de la Vie Universitaire (CÉVU), un conseil ou le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier dispose d’un élu.
A l’ordre du jour, le vote sur les exonérations des frais d’inscription. La présidente de l’université, Anne Fraysse, membre du Snesup-FSU, secondée par la vice-présidente Laure Echalier a ainsi fièrement présenté les statistiques concernant les « exonérations présidente », qui représentent un taux de 6,58 %. Les « exonérations présidente » sont les exonérations de frais d’inscription qui ne sont pas de droit, comme le sont les exonérations pour les boursiers par exemple. Jusque là tout va bien.
« C’est pas un open bar ici », ou le mépris décomplexé envers les pauvres.
Un élu de Solidaires Étudiants pose la question, pertinente, du problème des étudiants étrangers qui lors de leur arrivée en France ne peuvent pas fournir toutes les pièces justificatives afin de satisfaire aux conditions d’éligibilité de ces fameuses « exonérations présidente ». La présidente, considérée comme la plus « à gauche » parmi les autres présidents d’université, répond qu’il y a des règles à respecter, et que ceux qui ne remplissent pas bien leur dossier n’ont pas à avoir droit à une exonération de frais d’inscriptions. Elle rajoutera la phrase « c’est pas un open bar ici », et ira même plus loin en sous-entendant que les frais d’inscriptions ne sont pas si élevés que ça.
L’élu du SCUM intervient alors pour préciser qu’il n’est pas évident de sortir la somme de 189€ cash lorsqu’on est en situation de précarité. Visiblement, la direction de l’Université semble prendre son cas pour une généralité en s’imaginant que tout le monde peut se permettre ce luxe !
Un pauvre, faut le surveiller et le fliquer, forcement !
Le débat se recentre ensuite sur les conditions d’accès à l’exonération des frais d’inscription. La présidence, ainsi que plusieurs élus issus du personnel enseignant, défend la nécessité pour les étudiants précaires de devoir fournir un grand nombre de pièces justificatives afin d’avoir éventuellement droit à une exonération. L’élu du SCUM intervient en proposant une diminution, voire une suppression, du nombre des pièces justificatives nécessaires, afin que tous les étudiants précaires puissent bénéficier d’une exonération de frais d’inscriptions.
« Nous étudierons cette proposition originale une autre fois », répond sèchement la vice-présidente après avoir parlé du « coût » de ces pauvres pour l’université, en passant rapidement au point suivant. Circulez, le débat est terminé ! Un pauvre, ça doit se justifier d’être pauvre, un point c’est tout.
La précarité des étudiants et femmes de ménages remise en cause.
Lors d’un point suivant, un professeur de géographie, Jean-Paul Bord, qui s’était lui aussi illustré lors de l’échange précédent dans son soutien au contrôle des étudiants précaires, et par son soutien aux propos de la présidente sur le fait que 189€, c’était pas beaucoup d’argent pour des précaires, se plaint de la précarité de sa fonction et du nombre d’heures qu’il doit effectuer par semaine.
Du tac au tac, l’élu du SCUM lui répond que les femmes de ménage de l’université sont surement moins bien loties que lui. Ce à quoi ce curieux professeur ose rétorquer que les femmes de ménage seraient mieux loties que lui ! Manque de chance pour ce monsieur, le SCUM est membre de la CNT-Solidarité Ouvrière, un syndicat majoritairement implanté dans le secteur du … nettoyage ! Un petit rappel de ce fait par notre élu fait exploser Jean-Paul Bord, qui a alors gratifié notre élu courtois d’un tonitruant « ta gueule ! ».
Cette anecdote nous semble révélatrice de la mentalité qui domine dans les instances dirigeantes de notre université. Les étudiants précaires sont uniquement traités sous l’angle de la charité et du flicage. Ils doivent, pour avoir droit à l’aumône, ployer le genou et faire acte de soumission en se justifiant de leur pauvreté.
Certains des dirigeants de l’université, complètement coupés des réalités que vivent au quotidien plusieurs milliers de leurs étudiants, vont même jusqu’à se définir comme plus précaires que les personnes qui nettoient leur locaux !
A propos de précarité, gageons que les personnels précaires de l’université actuellement en lutte sauront apprécier ce bon mot.
Nous rappelons que nos problèmes personnels ne sont pas liés à des erreurs individuelles mais à une précarité organisée par l’État et les patrons.
Nous ne sommes ni coupables, ni responsables !
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Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), membre du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière.
syndicat.scum@live.fr – www.combatuniversitaire.wordpress.com – 07.83.70.10.72
http://www.cnt-so.org/Mobilisation-gagante-pour-lesAvec cent pour cent de grévistes sur les deux exploitations du groupe Louvre HOTELS, la mobilisation fut exceptionnelle.
C’est l’arrivée d’un nouveau prestataire de service dans les Hôtels de LYON 3ème et de TASSIN voulant modifier les conditions de travail au désavantage des salariées de la sous traitance qui a mis le feu au poudre.
Après quelques heures de grève et sous la contrainte d’un prolongement du mouvement, la direction de la société de nettoyage STN a dû céder à l’essentiel des revendications et sans condition. Grâce à leur détermination et le soutien de leur syndicat les femmes de chambre obtiennent de nouveaux acquis.
Suite aux négociations avec la CNT – Solidarité Ouvrière, la société STN GROUPE s’engage à :
✔ payer les heures de grèves ;
✔ annuler la clause de mobilité ;
✔ payer l’ensemble des heures travaillées ;
✔ à accorder deux jours de repos consécutifs aux salariées au lieu
d’un ;
✔ accepter les modifications voulues par les salariées sur les cycles
de travail ;
✔ prendre en charge l’entretien des tenues de travail ;
✔ les opérations d’habillage et de déshabillage seront réalisées sur
le temps de travail ;
✔ la société renonce à l’abattement pour frais professionnel...
http://www.cnt-so.org/Rentree-des-classes-lutter-seRentrée des classes : lutter, se syndiquer !
On connaît tous la caricature du prof privilégié aux conditions de travail idylliques et perpétuellement en congé. Dans le contexte actuel de crise, le ministère de l’Éducation Nationale serait particulièrement préservé et favorisé... Alors tout baigne, et il n’y aurait plus de place pour l’action syndicale ?
Pas vraiment ! L’état général de l’École et de nos conditions de travail s’est largement dégradé durant la dernière décennie. Des milliers de postes ont été supprimés avec des conséquences directes sur le taux d’encadrement, le système de remplacement, une pression aux heures supplémentaires dans le secondaire... Les créations de postes depuis trois ans n’ont pas permis de gommer les effets de cette saignée dans un contexte de hausse démographique des effectifs.
Le Ministère de l’Éducation Nationale est aussi touché par la précarisation , particulièrement forte dans les emplois de « vie scolaire ». Nous n’avons pas non plus été épargnés par la dérive managériale de gestion des personnels : renforcement de la hiérarchie, évaluationite, individualisation des salaires (heures sup’, IMP...). La mise en concurrence et l’individualisme exacerbés par cette nouvelle politique dégradent les collectifs de travail.
Les ambitions initialement affichées de « rénovation de l’école » auront fait pschiit face aux impératifs imposés par la logique de rigueur budgétaire. Les principales réformes ont été passé en force, contre l’avis des personnels et des parents. Il en va ainsi d’une réforme des rythmes scolaires en primaire ayant accentué les inégalités territoriales et généré plus de désorganisation que de bienfaits pour l’enfant. La réforme du collège dont on peut dénoncer les mêmes logiques inégalitaires sous couvert d’autonomie renforcée des établissements, reste aussi fortement à combattre. Le secteur de « l’éducation prioritaire » aura attendu deux ans pour des mesures limitées, plus financières que pédagogiques, avec un redéploiement de moyens pressurant les autres établissements. Le retour de la formation initiale, toujours handicapée par le maintien de la masterisation, s’avère également décevante.
Au final, elle-même plus inégalitaire et moins efficace, l’école est en première ligne face à la violence d’une société en crise sociale. Le constat est sévère et appelle à une rupture profonde. Il y a du pain sur le planche pour améliorer nos conditions de travail et proposer un service public d’éducation de qualité... Et pour ça, pas de secret, il faut se syndiquer et se mobiliser !
http://www.cnt-so.org/IMG/pdf/communiqu ... macron.pdfAprès la loi, le décret « Macron » : encore une atteinte à la liberté syndicale !
Le projet de décret actuellement soumis à la concertation des confédérations représentatives, remet en cause le droit pour les salariés de saisir eux-mêmes et de se défendre seuls devant le Conseil de Prud’hommes.
Mais surtout, le projet de texte réserve aux seules confédérations représentatives au niveau national ou au moins dans une branche professionnelle, la possibilité d’assister les salariés devant cette juridiction.<BR>
En effet, l’article 11 du projet propose de remplacer, au 2° de l’article R. 1453-2 du Code du travail, les mots « délégués permanents ou non permanents des organisations d’employeurs et de salariés » par les mots « défenseurs syndicaux ». Or le statut de défenseur syndical, créé par la loi du 6 août 2015 (dite « loi Macron ») est réservé aux seules organisations nationales interprofessionnelles représentatives ou à celles au moins représentatives dans une branche (art. L. 1453-4 et suivants du Code du travail).<BR>
Il s’agit là d’une discrimination supplémentaire et d’une atteinte grave à la liberté syndicale, garantie par la Constitution puisque les salariés sont incités à se tourner vers une organisation qui pourra les défendre en cas de litige avec leur employeur, même si elle ne correspond pas à leur engagement syndical.<BR>
Si la CNT - Solidarité Ouvrière clame haut et fort qu’un travailleur n’a pas à juger un autre travailleur, ses militants entendent continuer à défendre tous ceux qui sont victimes de l’exploitation capitaliste.<BR>
Elle vient donc d’écrire au Premier ministre et aux ministres de la Justice et du Travail pour dénoncer cette nouvelle atteinte à la liberté syndicale (lettre jointe).
15 octobre 2015
Le Bureau confédéral
CNT-Solidarité ouvrière
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