Qui sommes-nous?
Où allons-nous?
Les Éditions Antisociales sont une association loi 1901 qui s'est fixé pour but « la fabrication et la diffusion d'œuvres de toute nature (livres, brochures, films, tracts, affiches...) intéressant la critique radicale du capitalisme ».
Cette définition légale ne doit amener personne à nous confondre avec une maison d'édition, fût-elle « contestataire » et « non marchande », qui serait par définition ouverte à tous les auteurs « anticapitalistes » : nous n'avons en effet ni l'envie, ni les moyens d'un tel engagement.
Que l'on considère donc les Éditions Antisociales pour ce qu'elles sont, à savoir - pour parler moderne - la « branche communication » d'un « groupe affinitaire », lui-même informel, évolutif, produit autant que producteur de sa propre activité.
Nous sommes partisans de la généralisation de ce genre d'activité autonome, et encourageons de ce fait chacun à trouver, inventer, sinon arracher les moyens de sa propre communication. Autrement dit, que ceux qui le peuvent s'auto-éditent et s'auto-diffusent. À partir de là seulement pourront naître d'authentiques réseaux « horizontaux », non hiérarchisés et non centralisés, donc aussi «sécurisés». Seule la contestation ainsi auto-organisée saura affronter efficacement la barbarie totalitaire qui s'annonce partout, pour la vaincre.
Quant aux autres, les isolés, les parias, qu'ils n'hésitent pas à nous contacter, s'ils pensent que nous avons des moyens qu'ils n'ont pas. Nous sommes ouverts à tous les projets, pourvu qu'ils s'inscrivent dans notre démarche générale : la rébellion contre le système social, le refus de tout confort mental, la pratique de l'agitation et un certain goût pour le risque expérimental...
NIQUE LE CONSENSUS !
Mouton sauvage a écrit:Editions Entremonde
http://www.entremonde.net/
Pire fiction
En ces temps de confusions extrêmes de la pensée et des sensibilités, les empires industriels ont profité du règne de l'argent pour pervertir certains éditeurs qui se sont laissés séduire et ont perdu toute crédibilité et liberté. Pour rétablir la vérité, il faut regarder ailleurs, au Brésil, là où les hommes avec leur tête et leurs mains ont créé un objet populaire simple et évident : le cordel ! Mi-livre, mi-tract, ou encore affiche que l'on déploie en la dépliant dont la couverture est gravée sur bois au canif. C'est cette forme vivante, ici que nous reprenons, mais dans notre zone post-industrielle et urbaine.
Pire Fiction se présente comme un groupe de création littéraire et artistique à esprit revendicatif. Des graveurs, des auteurs élaborent ensemble des réalisations personnelles ou collectives, et fabriquent eux-mêmes des livres dont la couverture est gravée, forme inspirée des cordels brésiliens. Pire Fiction reprend ces chemins de traverse où le livre est un objet populaire à échelle humaine. Les livres de Pire Fiction ne se résument pas à un produit à vendre, mais dès leur conception ils sont le moteur d'actions collectives. Dans un contexte où l’imaginaire est réduit par la rentabilité, Pire Fiction tente de rouvrir une trappe et d’exprimer ces échappées singulières lors de lectures publiques ou performances.
http://www.pirefiction.fr/
Adresse postale :
Pire Fiction
49, rue Daubenton
59100 Roubaix
Adresse Mail :
pirefiction@numericable.fr
La Digitale
Formées en 1980 en association, puis en EURL, et de nouveau en association, par un petit groupe de militants plutôt communistes libertaires blasés par les conditions de leur époque, l’apologie du golden-boy et autre self-made-man, les éditions La Digitale publient originellement Solutions sociales de J.-B.-A. Godin. « Nous voulions faire publier chez d’autres des réalisations communautaires dans la vie concrète, mais ça a été un échec sur tous les plans, l’heure était au capitalisme pur et dur, alors nous avons fait une maison d’édition ». Aujourd’hui seul un des membres de ce noyau originel, Jean-Jacques Cellier, a continué l’aventure. Il fait « la composition, l’impression et les couvertures, avec un comité de lecture de 3 à 4 personnes » et sans salarié.
En moyenne La Digitale publie entre 2 et 4 livres par an, tirés à 1000 ou 2000 exemplaires chacun. Femmes de Plogoff a été le plus gros tirage : un premier à 3000 exemplaires, puis un second à 2000 ex., soit un joli succès. Un titre comme Combats pour la liberté de Pavel et Clara Thalmann avec le temps a bien marché aussi, mais par contre Les Funambules De L’Histoire de Claire Auzias, sur le statut accordé aux Tsiganes, a été la grosse déception : « il faut dire que l’on était en pleine phase sécuritaire (qui continue !) » La diffusion est assurée par Dif’Pop depuis quelques années après plusieurs aventures malencontreuses. Les services de presse sont fait en général sans grand espoir mais la participation aux salons, elle, est volontaire, surtout s’ils sont petits et qu’ils ont un « mètre linéaire abordable ! »
Ce qui fait la saveur particulière des livres de La Digitale, c’est qu’ils sont pour leur grande majorité imprimés non pas en offset mais avec des vrais caractères au plomb. Le ravissement du bibliophile est aussi très cohérent avec la démarche politique globale – il faut dire que la structure associative des éditions se confond avec l’imprimerie Cellier, coopérative : « J’ai commencé au plomb, j’ai 62 ans, je ne vais pas changer maintenant, et l’offset nécessite une division du travail, des rapports différents… » S’il imprime aussi des textes pour d’autres petits éditeurs c’est surtout le catalogue de La Digitale qui en bénéficie. C’est-à-dire différents livres, notamment de l’histoire sociale et politique – Barcelone 36 d’Abel Paz, Souvenirs d’Anarchie de Rirette Maîtrejean, Solutions sociales de J.-B.-A.Godin, La rébellion de Kronstadt d’Alexander Berkman et Emma Goldman ou des contemporains comme Claude Guillon (Deux enragés de la révolution) et Claire Auzias, mais encore arts, poésie (dont Kerouac ou Pélieu), littérature. « Il y a une collection de textes plus littéraires mais de voix "d’en bas" par exemple : les petits textes sur les bistrots de Jacques Josse (postier) de même que Jorge Valero (postier également) mais aussi le texte La Mer de Bernhard Kellermann, antimilitariste et antifasciste allemand (célèbre à son époque) ».
Non seulement content de jouir d’ouvrages typographiés à l’ancienne, la présence d’un label syndical parfois accompagné d’un petit morceau d’histoire sociale sous forme d’hommage ou à cause d’une date anniversaire (comme une biographie succincte de Malatesta) atteste de la volonté de se placer en continuateur du mouvement ouvrier de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. « J’ai copié une coopérative d’imprimeurs, La Laborieuse à Nîmes entre 1920 et 1939 qui imprimait les brochures Terre Libre et le journal que faisait André Prudhommeaux - j’avais vu ça en faisait des recherches sur Solutions sociales. Prudhommeaux était le neveu de la seconde femme de Godin, elle-même pédagogue qui avait créé une école maternelle au Familistère de Guise... » On comprendra aisément que chez La Digitale on n’a ni le temps ni l’envie de céder aux nouvelles technologies : un site internet c’est déjà assez. « Tout le reste est trop compliqué, fabriquer et éditer m’occupe assez ! »
http://www.editionsladigitale.com
Contact
La digitale
238 rue Jean-Marie Carer
29300 BAYE
02 98 96 81 87
la.digitale@wanadoo.fr
Source : http://www.librairie-quilombo.org/La-Digitale,3134
La digitale eux, sont des gros cons
JPD a écrit:La digitale eux, sont des gros cons
En quoi ? Expliques
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