Framboise a écrit:*** Les machines infernales stridentes déchiquètent les puissants et pâles et en pleurs sont leurs épouses. Les champs restent en friche les mineurs sont ensevelis et les ouvriers emportés par d'autres assassinats. *** [/i]
Salutàtou-te-s,
Je suis arrivé sur ce forum en recherchant le texte de cette chanson. Il y a une erreur de traduction qui change du tout au tout le sens de la première phrase du 2ème couplet... En effet le mot "pezzenti" ne veut pas dire "puissants" mais "gueux". Le mot pour "puissants" est "potenti"... Voili, voilou, je ferais une petite présentation de ma pomme plus tard...
Z'À++
Salva
Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. OSCAR WILDE
BlackJoker a écrit:Ouep clip très chouette, mci. Dommage que je ne comprenne pas l'italien. ( bon les derniers mots du clip sont pas dures à comprendre quand même).
C'est bizarre comme certaines langues provoquent à l'écoute des émotions particulières. Enfin c'est pas le sujet du topic, et c'est très subjectif évidemment, mais l'italien et autre exemple, le portugais, je trouve ça très beau à écouter parler/ chanter, alors que je ne connais pas ces langues. Ça me titille le fond du bide, ça prend aux tripes ( oue là c'est très limité comme argumentation ). fin du hs.
Salut, Texte assez compliqué à traduire car écrit dans un vieil italien avec des mots et des locutions qui ne sont plus employés de nos jours. J'ai tenté le coups malgré tout avec très sûrement des imperfections et des erreurs de traduc...
Il galeone Le galion
Siamo la ciurma anemica d'una galera infame su cui ratta la morte miete per lenta fame. Nous sommes l'équipage anémique D'une infâme galère Sur laquelle plane la mort Nous fauchant lentement par la faim
Mai orizzonti limpidi schiude la nostra aurora e sulla tolda squallida urla la scolta ognora. Jamais sur de limpides horizons Ne s'entrouvre notre aurore et sur le misérable pont Hurle toujours la sentinelle
I nostri dì si involano fra fetide carene siam magri smunti schiavi stretti in ferro catene. Nos jours s'envolent Entre de fétides carènes Nous sommes de maigres et blêmes esclaves Par des chaines enserrés
Sorge sul mar la luna ruotan le stelle in cielo ma sulle nostre luci steso è un funereo velo. La lune se lève sur la mer Les étoiles tournent dans le ciel Mais sur nos propres lumières Est étendu un voile funéraire
Torme di schiavi adusti chini a gemer sul remo spezziam queste carene o chini a remar morremo! Foule d'esclaves amaigris (?) Tête baissée gémissant sur la rame Brisons ces carènes Ou nous mourrons courbés sur les rames !
Cos'è gementi schiavi questo remar remare? Meglio morir tra i flutti sul biancheggiar del mare. Pourquoi, esclaves gémissants, Continuer à ramer et ramer ? Mieux vaut mourir dans l'onde Sur l'écume de la mer
Remiam finché la nave si schianti sui frangenti alte le rossonere fra il sibilar dei venti! Ramons jusqu'à ce que le navire Se fracasse sur les déferlantes Levons les drapeaux rouges et noirs Dans le souffle des vents
E sia pietosa coltrice l'onda spumosa e ria ma sorga un dì sui martiri il sol dell'anarchia. Et que soit un misérable linceul La vague écumante et ruisselante Mais un jour sur les martyrs se lèvera Le soleil de l'anarchie
Su schiavi all'armi all'armi! L'onda gorgoglia e sale tuoni baleni e fulmini sul galeon fatale. Allez esclaves debout, debout ! La vague bouillonne et s'élève Tonnerres, éclairs et foudre Sur le galion fatal
Su schiavi all'armi all'armi! Pugnam col braccio forte! Giuriam giuriam giustizia! O libertà o morte! Giuriam giuriam giustizia! O libertà o morte! Allez esclaves debout, debout ! Luttons d'un bras puissant ! Jurons, jurons justice ! La liberté ou la mort Jurons, jurons justice ! La liberté ou la mort
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Chant anarchiste de la Guerre d'espagne, Ay carmela ou el ejército del Ebro fut à l'origine une chanson composée en 1808 contre les armées napoléoniennes. Durant la guerre d'Espagne elle fut réactualisée.
El Ejército del Ebro Rumba la rumba la rum bam bam ! Una noche el río pasó, Ay Carmela, ay Carmela. Y a las tropas invasoras Rumba la rumba la rum bam bam ! Buena paliza les dió, Ay Carmela, ay Carmela. El furor de los traidores Rumba la rumba la rum bam bam ! Lo descarga su aviación, Ay Carmela, ay Carmela. Pero nada pueden bombas Rumba la rumba la rum bam bam ! Donde sobra corazón, Ay Carmela, ay Carmela. Contrataques muy rabiosos Rumba la rumba la rum bam bam ! Deberemos resistir, Ay Carmela, ay Carmela. Pero igual que combatimos Rumba la rumba la rum bam bam ! Prometemos combatir, Ay Carmela, ay Carmela.
joe dalton a écrit:je ne trouve pas les paroles de la chanson des clefs de françois beranger, que j'avais decouvert dans l'an 01 qui commene par : toutes les maisons sont comme les prisons, tous sont des taulards, tous sont des matons... "
Depuis le temps je pense que tu as du trouver Dans le cas contraire...
Toutes les maisons sont comme des prisons Tous on est taulards tous on est matons Tous verrouilleurs tous verrouillés Le monde est petit quand les verrous sont mis
Ouvre ta porte retire la clé Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue
Y'a plus rien à vendre plus rien à prendre Plus rien à cacher plus rien à voler Viens voir ma pendule si t'aimes les pendules Ta propriété c'est le monde entier
Ouvre ta porte retire la clé Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue
Moi j'aime les plafonds pour y faire des ronds Des ronds d'allégresse après les caresses Des ronds de bien-être j'veux tous les connaître J'veux aller rêver sous ces plafonds cachés
Ouvre ta porte retire la clé Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue
Y'a celui qui brille du sommeil des filles Si tu fermes à clé il va s'énerver L’œil à la serrure ses mains se font dures Mais que la clé meurt et y'a plus d'étrangleur
Ouvre ta porte retire la clé Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue Ouvre la fenêtre et jette ta clé dans la rue
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Chanson anarchiste Ecrite par le poète, dramaturge, avocat italien et anarchiste, Pietro Gori, en 1895, alors qu'il avait dû s'exiler à Lugano (Suisse) pour échapper à la répression. Voici deux versions de la chanson.
L'association franco-italienne de Toulouse Machiavelli http://asso.machiavelli.free.fr/Site_fr ... ugano.html nous en dit un peu plus sur son site : Pietro Gori écrivit le texte de ce célèbre chant libertaire sur l'air d'une ballade dont l'origine remonte à la tradition populaire toscane du XVIIe siècle. Gori dut se réfugier en Suisse en juillet 1895 après l'homicide du président français Sadi Carnot tué par Sante Caserio. Accusé par la police italienne d'avoir inspiré ce délit, car il était l'ami et le défenseur de Caserio, Gori s'installa à Lugano pour échapper aux rafles de la police du président de l'époque, Francesco Crisci. Sorti indemne en janvier 1895 d'un mystérieux attentat, Il fut expulsé de Suisse avec une douzaine d'autres anarchistes. En 1963, Giorgio Gaber propose à nouveau cette chanson, mais il censuré par la RAI qui justifia cette décision en déclarant que cela pouvait compromettre les rapports avec la confédération helvétique !
PAROLES
Addio Lugano bella o dolce terra pia scacciati senza colpa gli anarchici van via e partono cantando con la speranza in cor. E partono cantando con la speranza in cor.
Ed è per voi sfruttati per voi lavoratori che siamo ammanettati al par dei malfattori eppur la nostra idea è solo idea d'amor. Eppur la nostra idea è solo idea d'amor.
Anonimi compagni amici che restate le verità sociali da forti propagate è questa la vendetta che noi vi domandiam. E questa la vendetta che noi vi domandiam.
Ma tu che ci discacci con una vil menzogna repubblica borghese un dì ne avrai vergogna noi oggi t'accusiamo in faccia all'avvenir. Noi oggi t'accusiamo in faccia all'avvenir.
Scacciati senza tregua andrem di terra in terra a predicar la pace ed a bandir la guerra la pace per gli oppressi la guerra agli oppressor. La pace per gli oppressi la guerra agli oppressor.
Elvezia il tuo governo schiavo d'altrui si rende d'un popolo gagliardo le tradizioni offende e insulta la leggenda del tuo Guglielmo Tell. E insulta la leggenda del tuo Guglielmo Tell.
Addio cari compagni amici luganesi addio bianche di neve montagne ticinesi i cavalieri erranti son trascinati al nord. i cavalieri erranti son trascinati al nord.
TRADUCTION
Adieu belle Lugano, oh douce terre pieuse ! Chassés sans raison, les anarchistes s’en vont. Ils partent en chantant avec espérance dans le coeur.
Et c’est pour vous les exploités, pour vous les travailleurs Que nous sommes enchaînés par des malfaiteurs. Et pourtant nos idées ne sont qu’idées d’amour.
Sans cesse chassés, nous irons de terre en terre Prédire la paix et annoncer la guerre ; La paix aux oppressés et la guerre aux oppresseurs.
Tu nous bassines de vils mensonges, République bourgeoise, un jour tu en auras honte. Aujourd’hui nous t’accusons en face, malgré les représailles.
Anonymes camarades, vous restez nos amis, Propagez des vérités sociales Par vengeance, nous vous le demandons.
Adieu chers camarades, amis luganais. Adieu montagnes blanches de neige, Les cavaliers errants sont repoussés vers le nord.