Chili

Re: Chili

Messagede Antigone le Sam 2 Oct 2010 11:11

D'après Radio Bio Bio, le 1er octobre:
http://www.radiobiobio.cl/2010/10/01/co ... l-gobierno
"Les Mapuches ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim de 82 jours après l'accord conclu avec le gouvernement. L'exécutif va renoncer à poursuivre les affaires qui sont jugées par les tribunaux de ce pays en vertu de la loi anti-terroriste. L'annonce a été faite par l'archevêque de Concepción, Ricardo Ezzati" (.../...)

Mercedi, "le Sénat chilien avait approuvé un projet de loi modifiant la loi sur le terrorisme" (Agencia Pulsar).
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Re: Chili

Messagede Johan le Dim 3 Oct 2010 23:47

Military police office attacked with Molotov cocktails in Ñuñoa, Santiago
2 10 2010

From Culmine (October 2, 2010) via Radio Bío-Bío (October 1, 2010):

Note from TIOJ: This particular office seems to be a popular target for our Chilean comrades.

A military police office in the Ñuñoa neighborhood of Santiago—located at the intersection of Avenida Macul and Avenida Grecia, across from the Metropolitan University of Education Sciences (UMCE, formerly the Teaching Institute of the University of Chile)—has been attacked with Molotov cocktails.

According to initial police reports, a group of around twenty youths were trying to build flaming barricades in the street, and some of them threw several Molotov cocktails at the building.

The office, which serves as a rehabilitation center for the eastern part of the capital, is where people under preventive controls like probation go to register.

At the time of the attack there was only one guard on duty. After the incident, Carabineros and military police riot squad personnel were called to the site in order to tighten security. Pamphlets supporting the Mapuche cause and those arrested in the “Bombs Case” were found on the scene.


Quelques actions de ces derniers jours en solidarité avec les compagnons séquestrés par l’État chilien :
http://www.non-fides.fr/?Quelques-actio ... s-derniers
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Re: Chili

Messagede Johan le Mar 5 Oct 2010 10:12

Communiqué: Action for the prisoners in Chile
4 10 2010 From Culmine (October 4, 2010) via Libertad a lxs 14A (October 3, 2010):

THIS WAS REVENGE
Claim for Attack on Chilean Military Police

During the week, we heard the news of the arbitrary transfer to Santiago 1 of the comrades imprisoned in the Bombs Case, as well as their hunger strike and subsequent one-month sentence. Added to that was the beating given to our brother Abuelo (Camilo). Therefore, we decided to arm ourselves with household items in order to take revenge.
“In this joint, the cops are in charge,” declared the aggressor gendarme. Today we answer him: “In the joint and on the streets, anyone can be in charge. It’s just a question of will and conviction.”
Sir Gendarmes, wretched jailers: HANDS OFF THE ANARCHIST POLITICAL PRISONERS. Know full well that we will not stand for even one more outrage against the abducted comrades, their visitors, or their communications.
And you, sir prosecutor Alejandro Peña, should stop bullshitting. You must know that anarchists DON’T HAVE LEADERS. Therefore, ILLICIT ASSOCIATION IS IMPOSSIBLE.
Chilean Gendarmes, CONSIDER YOURSELVES WARNED.
NO MORE ANTI-TERRORIST LAW
FREE THE ACCUSED IN THE BOMBS CASE
(We take this opportunity to send greetings to those showing internationalist solidarity in England, Spain, Mexico, Greece, Argentina, Canada, and elsewhere, as well as the Mapuche prisoners in Angol who are maintaining their struggle.)

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Re: Chili

Messagede Johan le Mar 5 Oct 2010 22:36

Pourquoi Pinochet est mal à l’aise dans sa tombe

Text de contrainfo.espiv.net dans la solidarité avec tous ceux qui politiquement persécutés par le régime au Chile, pour la concentration de 24 Septembre 2010 à Athènes, devant l’ambassade du Chile dans le cadre de la journée internationale de solidarité avec les détenus au Chile.

En 2009, l’état chilien commence une grande campagne de persécution contre les squatters et les indigènes Mapouche en vue de leur extermination. Dans tous les deux cas, et en collaboration parfaite avec la justice, le but est le même. Des inculpations de terrorisme.

… le coup de théâtre ‘l’affaire des bombes’…

A l’aube du 15 août une opération policière sans précèdent a lieu dans plusieurs villes de Chile. Les forces de police envahissent squats, centres sociaux et maisons en faisant plusieurs arrestations et en détruisant tout sur leur passage.

La nouvelle découverte de l’état chilien s’appelle ‘l’affaire des bombes’. La nouvelle expédition punitive des forces de l’ordre chiliennes concerne la construction d’un nouveau ‘bouc émissaire’ afin de lui attribuer la responsabilité des 23 attaques à la bombe qui ont eu lieu à Santiago de Chile.

Sept militants anarchistes se trouvent dans la prison, dans un état d’isolation totale dans les cachots de la démocratie bourgeoise. Ils se trouvent chargés des inculpations graves, face à des actes d’accusation construits et des témoignages faux. Ça fait des mois que la presse chilienne prépare le terrain pour ces arrestations en visant des personnes et des mouvements concrets. On ne peut pas oublier le cas d’Azel Luzzarage, écrivain anarchiste et musicien basque, qui a été inculpé, début 2009, comme étant le responsable de plusieurs attaques à la bombe, condamné à restriction à domicile et, finalement, expulsé de l’état chilien. Sa seule participation dans tout ça a été l’expression publique de sa solidarité au peuple Mapuche, notamment à travers de textes de soutien.

…et l’histoire ne s’arrête pas là….

Tout ce qui n’a pas été accompli par les Incas et les efforts sans arrêt des conquistadors espagnols, a été accompli par l’état chilien et la dictature de Pinochet, dont la démocratie bourgeoise actuelle s’est montrée un digne successeur. Répression, assassinats, procès à des actes d’accusation construits, expulsion sociale, interdiction d’utiliser leur langue, destruction de leur organisation sociale etc.

L’usurpation de la terre de Mapuche, ainsi que leur expulsion du terrain qu’ils ont occupé depuis des siècles fait partie de la stratégie générale de l’état en vue de se débarrasser de tous les ennemis intérieurs afin d’établir l’« esprit national » et de mettre en place le modèle de développement occidental en éliminant les conflits à l’intérieur du pays. Les mass média jouent un rôle important dans cette « épuration » soit à travers des diffamations, soit en dissimulant le sale rôle de l’état, des entreprises internationales de métallurgie et d’exploitation du bois -qui ont empiété et qui exploitent le terrain qui appartient traditionnellement aux Mapuches en dégradant d’une manière irréparable l’environnement naturel-, ainsi que l’action souterraine des agents paraétatiques qui attaquent le peuple Mapuche en brûlant leurs terres. Un exemple caractéristique du sale rôle joué par les mass média est celui de la dissimilation du texte de solidarité au peuple Mapuche écrit par les 33 mineurs ensevelis il y a quelques jours.

Le peuple indigène Mapuche demande l’évident. Le retour à sa terre et le respect de son droit à la libre disposition de soi-même. Les Mapuches sont un mouvement d’émancipation nationale dont l’idée principale de nation est détachée du bipôle occidental classique Nation- État, dans le sens que sa vision du monde est celle d’une nation sans état. C’est cette vision, proche à la logique libertaire, ainsi que la tradition sociale du peuple Mapuche qui se trouve à l’origine d’une relation d’entraide entre les Mapuches et le mouvement anarchiste de Chile ces dernières années. Il va de soi que les Mapuches se criminalisent, se jugent et se condamnent pour leurs idées et non pas pour leurs actes.

Ça fait un peu plus de deux mois et demi que 35 Mapuches emprisonnés entament une grève de la faim (quasiment tous sont condamnés selon la loi contre le terrorisme, appliqué d’une manière extrêmement facile dans leur cas, même pour des cas des protestations musclées) en revendiquant l’évident droit à la vie, le sauvetage de leur culture, ainsi que la cessation de leur poursuite à travers la loi contre le terrorisme.

http://fr.contrainfo.espiv.net/2010/10/05/chile/

Ce texte est également disponible en grec, anglais et espagnol



Action de solidarité à Vienne en Autriche:
http://at.indymedia.org/node/18996

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Re: Chili

Messagede Antigone le Mer 6 Oct 2010 15:51

Secours rouge - 06 oct 2010
http://www.secoursrouge.org/Chili-Des-n ... a-greve-de

Chili: Des nouvelles de la grève de la faim des Mapuches

La majorité des détenus Mapuche en grève de la faim depuis 82 jours ont mis fin à leur jeûne après un accord avec le gouvernement selon lequel ils seront jugés pour des délits de droit commun et non plus pour terrorisme, a annoncé le prêtre médiateur du conflit.

14 prisonniers politiques Mapuche ont confirmé dimanche 3 octobre leur décision de poursuivre la grève de la faim. 3 d’entre eux sont incarcérés à la prison d’Angol, 7 autres se trouvent à l’hôpital de Victoria, 3 sont incarcérés à Temuco et le jeune Luis Marileo Cariqueo, en grève de la faim depuis 31 jours au Centre de réclusion pour mineurs de Chol Chol, a décidé lui aussi de continuer en dénonçant, dans une déclaration, les conditions de détention des enfants prisonniers politiques Mapuche.

Les prisonniers grévistes considèrent totalement insuffisant l’accord avec le gouvernement que 23 de leurs camarades ont signé. Ils respectent leur décision mais déclarent qu’ils iront quant à eux jusqu’aux ultimes conséquences pour obtenir satisfaction aux revendications qui ont été à la base de leur grève de la faim, initiée le 12 juillet dernier. Ils déclarent que l’engagement du gouvernement à retirer les plaintes pour terrorisme n’empêchera pas les tribunaux d’appliquer la loi anti-terroriste héritée de Pinochet, ni l’utilisation de témoins masqués.
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Re: Chili

Messagede Antigone le Jeu 14 Oct 2010 13:49

Un propos qui même s'il n'est pas révolutionnaire atténue enfin la vague de patriotisme qui submerge le Chili depuis qu'une sonde a révélé que les mineurs ensevelis étaient encore vivants.

El Ciudadano (mensuel chilien), rapporté par Courrier international - 13 oct 2010
L'article original en espagnol: http://www.elciudadano.cl/2010/10/11/sa ... %E2%80%A6/

En sortant des chiliens du trou...
par Luis Casado

Lorsque les 33 mineurs auront embrassé leurs proches, pour la plus grande joie de tous, une nouvelle question se posera: Piñera sera-t-il assez persévérant pour continuer sur ce si bon chemin et faire sortir tous les travailleurs chiliens du trou profond dans lequel ils sont tombés ? Heureusement pour ce gouvernement, le nombre de salariés est en diminution. Selon les chiffres officiels de l'Institut national de statistiques (INE), le pays comptait 4 870 000 salariés lorsque Piñera est arrivé au pouvoir. Le 10 août, il n'en restait plus que 4 857 000. Si l'on enlève les 33 mineurs qui vont être secourus, Piñera a encore 4 586 967 travailleurs à sortir du trou.

Je dis heureusement, parce que Piñera s'est engagé à créer 250 000 emplois par an. Si rien ne change dans les conditions de travail actuelles – absence de protection, salaires de misère, journées interminables et mépris pour la main d'œuvre –, le nombre de salariés au fond d'un gouffre insondable augmentera d'autant. Heureusement pour lui, Piñera n'a pas créé un seul emploi, si l'on excepte la légère augmentation du nombre de domestiques, servantes, employées de maison, bonnes ou tout autre nom qu'on voudra leur donner.

Depuis les employées temporaires obligées à supporter les vapeurs de produits toxiques jusqu'aux mineurs des petites, moyennes et grandes entreprises minières en passant pas les employés des élevages de saumon et les ouvriers du bâtiment, l'insécurité au travail est une réalité dans tous les secteurs.

"La Mutual de Seguridad [une importante mutuelle privée] a compté parmi ses seuls affiliés 191 685 accidents de travail en 2009", précise Armen Kouyoumdjian [un analyste réputé]. C'est un chiffre énorme : cela signifie que chaque année, 1 salarié sur 25 est victime d'un accident en travaillant. En vingt ans de pseudo-démocratie, il y a eu presque quatre millions d'accidents de travail. Quatre millions ! "Ces cinq dernières années", poursuit Kouyoumdjian, "il y a eu 23 accidents graves dans les mines chiliennes. En ce qui concerne la mine de San José, il y a longtemps que les problèmes ont été pointés du doigt, en 1992. A cette époque, presque tous les inspecteurs, publics ou privés, ont signalé que la mine était dangereuse et qu'elle enfreignait tous les règlements, et pourtant elle a été autorisée à poursuivre ses activités." Pour María Ester Feres, qui a été à la tête dela Direction du travail pendant onze ans, le droit du travail chilien ne protège que les patrons. De plus, ajoute-t-elle, le Code du travail imposé pendant la dictature est toujours en vigueur.

Le manque de protection des travailleurs chiliens ne se limite pas à la sécurité industrielle. Le taux et la structure des rémunérations confèrent au Chili le privilège douteux de figurer parmi les pays les plus injustes de la planète. Toujours selon María Ester Feres, il y a de plus en plus de pauvres et d'indigents parmi les personnes qui ont un emploi. Les statistiques de l'enquête CASEN [sur la situation économique et sociale nationale], même manipulées, montrent que la pauvreté et la misère augmentent en même temps que le PIB.

Les salariés ne sont pas les seuls à être au fond du trou. Les nourrissons, les enfants et les jeunes s'y trouvent aussi. D'après les chiffres de la CASEN, 24,5% des Chiliens entre 0 et 3 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté et/ou d'extrême pauvreté. Chez les 4-17 ans, la proportion est de 21,5%. Oui, ce trou est très profond.


Et pour ne pas oublier qu'au Chili bon nombre d'anciens footballeurs professionnels, après quelques années passées sous les feux des projecteurs, finissent leur vie au fond d'un trou, à la mine.

Sofoot - 13 oct 2010
http://www.sofoot.com/lobos-le-mineur-f ... ticle.html

Sauvetage des mineurs chiliens - Lobos, le mineur footballeur

Enfermé avec 32 autres personnes depuis cet été dans une mine au nord de San José, Franklin Lobos devrait revenir à l’air libre dans les heures qui viennent. Sa libération est aussi celle d’un ex-footballeur professionnel, ami personnel de Zamorano.

.../...
Lorsque Franklin Lobos verra la lumière du jour à son tour, il y a fort à parier qu’il sera encore plus applaudi que les autres. Car Franklin Lobos n’est pas un employé de l’industrie minière comme un autre: ex-footballeur professionnel, le chilien est resté célèbre dans son pays sous le sobriquet de « Mortier Magique ». Un hommage à son extraordinaire propension à marquer sur coup de pied arrêté – il a planté une centaine de buts en 15 ans de carrière. « Il frappait les coups francs avec la cheville, ce qui donnait au ballon un effet particulier. Je n’ai jamais vu cela chez aucun autre footballeur », se rappelle ainsi Ivan Zamorano. Hélas, Lobos a raté le train de la renommée. Parce qu’il n’a jamais joué dans un grand club de Santiago, répétait-il souvent.

Reconverti taxi puis chauffeur à la mine de San Jose – un job qu’il effectuait pour 1.000 dollars mensuels –, Franklin Lobos symbolise la trajectoire de nombreux autres footballeurs, originaires comme lui de la région minière du Chili. « Aller à la mine, c’est une possibilité de travail supplémentaire, surtout pour les footballeurs des équipes du nord, car c’est là-bas que l’on trouve la zone minière du pays. Il ne faut pas oublier que le joueur arrive sur le marché du travail à 33 ans en moyenne et n’a pas de CV. J’imagine que bosser à la mine doit faire un choc, mais un footballeur s’adapte à tout », explique Carlos Soto, le président du syndicat des joueurs chiliens.


EDIT

Pagina12 (traduit par Amerikenlutte) - 18 oct 2010
L'article original en espagnol< http://www.pagina12.com.ar/diario/elmun ... 10-18.html

Chili: protestations à la mine San Jose

Protestations et chaos ont marqué hier l'arrivée de 13 des 33 mineurs sauvés au gisement San Jose, à Copiapó, pour participer aux offices religieux en souvenir des 70 jours durant lesquels ils ont été à 700 mètres sous terre. Une grande quantité de personnes est allée à la cérémonie, parmi celles-ci, un bonne partie des mineurs de San Jose qui ne se sont pas retrouvés enterrés mais qui se sont retrouvés sans travail. Le ton de protestation a provoqué l'intervention du corps de carabiniers. Le gouvernement a dit que c'était pour les protéger, bien qu'il ne soit pas clair de qui, sauf du propre gouvernement parce qu'il n'y avait de personne de plus.

Les travailleurs sauvés de la mine ont brièvement visité les tentes dans lesquelles leurs familles ont attendu leur retour à la surface après l'écroulement du 5 août. Ensuite, les treize mineurs sont entrés dans la tente où a été réalisée la messe et la cérémonie d'action de grâces. "C'est super d'être ici, à un moment nous pensions que le machine de perforation allait s'arrêter, c'est pour cela que nous sommes très contents d'être vivant", a dit le mineur Claudio Yáñez, un des assistants.
Quant à lui, Daniel Herrera, un des 33 mineurs, a signalé que "c'est dur de se rappeler tout ce que nous avons vécu à l'intérieur, de voir la souffrance des familles et du reste des 300 mineurs dehors et s'imaginer tout ce que nous avons du passer".

Au milieu de la cérémonie, un groupe de travailleurs de l'entreprise San Esteban, qui exploite le gisement San Jose, est arrivé sur les lieux pour exiger le paiement de leurs salaires avec des consignes comme "San Esteban, nous ne sommes pas 33, nous sommes 300" et "70 jours sans argent et travail. Ca suffit maintenant. Ne nous volez pas". Les manifestants ont utilisé ces phrases dans sur des pancartes pour réclamer le paiement de la dette, tout en menacant de prendre le campement en attente d'une solution. "Nous ne sommes pas disposés à attendre encore onze mois et qu'ils nous paient en parties", a dit l'épouse de l'un des travailleurs, Marta Durán.

L'entreprise San Esteban est au milieu d'un processus judiciaire dans lequel sera évaluée la possibilité de louer ses actifs à une autre compagnie minière ou de décréter la faillite. De plus, elle doit résoudre les paiements des travailleurs qui se sont retrouvés sans travail après que les travaux de la mine se sont arrêtés par l'écroulement en août dernier.
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Re: Chili

Messagede Johan le Mer 8 Déc 2010 23:28

Chili: 83 morts dans l'incendie d'une prison
08.12.10 - 17:12

Au moins 83 détenus ont été tués et 21 personnes blessés, dont 14 détenus dans un état grave, dans l'incendie d'une prison surpeuplée dans la nuit de mardi à mercredi à Santiago, selon un bilan actualisé donné par le président Sebastian Pinera.

"Le nombre de tués jusqu'à présent est de 83", a déclaré le chef de l'Etat à des journalistes à l'extérieur de la prison San Miguel en fin de matinée.

"C'est une tragédie immense et douloureuse, une tragédie dont nous devons retenir les leçons. Nous ne pouvons continuer avec un système carcéral inhumain", a ajouté Pinera.

Le chef de l'Etat a déploré que six surveillants étaient en faction à l'intérieur de l'établissement au moment de l'incendie, et 26 dans l'enceinte de la prison l'extérieur du bâtiment proprement dit.

Le président à confirmé qu'en l'état actuel des informations, l'incendie serait lié à une bagarre qui s'est déclenchée entre détenus dans un bloc de la prison.

Le feu, qui s'est déclenché vers 5H00 locales a ravagé le quatrième étage d'un des cinq blocs constituant la prison San Miguel, et était totalement maîtrisé moins de trois heures plus tard.

Selon la police carcérale et le syndicat des fonctionnaires pénitentiaires, la prison comptait quelque 1900 détenus. Quelque 200 détenus ont pu être évacués de l'aile sinistrée.

AFP
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Re: Chili

Messagede Antigone le Mer 12 Jan 2011 16:41

Pagina12 rapporte qu'une grève illimitée a commencé aujourd'hui dans la région de Magellan (Magallanes) contre une augmentation du gaz prévue pour le 1er février. L'annonce du décès de deux manifestantes de 19 et 23 ans a provoqué des émeutes et des pillages de magasins. Il y aurait eu une trentaine d'arrestations.
http://www.pagina12.com.ar/diario/ultim ... 01-12.html

AFP, La Tribune de Genève - 12 jan 2011
http://www.tdg.ch/depeches/economie/mor ... i-officiel

Deux morts lors d'une manifestation contre une hausse du gaz au Chili

Deux femmes sont mortes et une jeune fille mineure a été gravement blessée lors d'une manifestation contre une hausse du prix du gaz, mercredi matin à Punta Arenas, à l'extrémité sud du Chili, a-t-on appris de source médicale.
Il s'agit de la troisième manifestation en une semaine dans cette ville de 140.000 habitants située à 3.000 km au sud de Santiago, pour protester contre la hausse de 17 % du prix local du gaz décidée par le gouvernement, pour l'aligner sur celui en vigueur dans le reste du pays.

Les deux femmes et la jeune fille se trouvaient sur une barricade quand elles ont été renversées par un véhicule et projetées sur un feu allumé par les manifestants, a déclaré le directeur des services de Santé la région de Magallanes, Jorge Fries. L'une des victimes a succombé à ses brûlures, l'autre a péri des suites des fractures multiples provoquées par l'accident, a-t-il précisé.

Le gaz est un produit vital pour le chauffage et les transports dans cette région balayée par les vents qui borde le détroit de Magellan, point de passage entre l'Atlantique et le Pacifique.
Selon les organisateurs de ces manifestations, cette hausse du gaz entraînera une augmentation de 25 % le coût de la vie dans cette partie du Chili.


EDIT
(une semaine plus tard)

RFI - 19 jan 2011
http://www.rfi.fr/ameriques/20110119-fi ... ud-chilien

Fin de la grève du gaz dans le grand Sud chilien

SANTIAGO - Depuis sept jours, la région de Magallanes (Magellan), à la pointe Sud du Chili, vivait une grève générale. Les habitants de cette région australe, où le gaz est indispensable toute l'année tant pour le chauffage que pour les transports, protestaient contre une hausse du prix du combustible. Un accord a finalement été trouvé mardi 18 janvier 2011 mais le mouvement social, qui a causé la mort de deux personnes et deux cents arrestations, a fait fuir les touristes, l'une des principales ressources de la Patagonie chilienne.

Les habitants de la pointe Sud du Chili ne cachent pas leur satisfaction: le gouvernement a cédé et le prix du gaz augmentera de 3 % et non pas de 17 %. C'est une victoire importante pour ce bout du monde - à 3000 km de la capitale Santiago- souvent oublié des autorités où la vie quotidienne est chère. Le gaz y était d'ailleurs moins cher que dans le reste du pays.

Une victoire pourtant amère. En sept jours de grève, manifestations, barrages routiers et barricades, la région a perdu plus de 4 millions de dollars. Une perte due principalement à la chute de tourisme. Les barrages routiers par exemple ont bloqué des milliers de touristes venus de l'Argentine voisine.

Selon Arturo Storaker, président de la Chambre de commerce de la région de Magallanes, près de 100 % des réserves ont été annulées: «Les opérateurs étrangers nous disent qu’ils n’ont plus confiance en nous et qu’ils ne veulent plus envoyer de touristes dans notre région. Honnêtement, je pense que le tourisme pour cet été, c’est terminé en Patagonie. Les étrangers qui sont venus et qui ont vécu la grève vont repartir et tout ce qu’ils diront à leurs amis, c’est n’allez pas là-bas !». Il est d'ailleurs inquiet pour la prochaine saison touristique. Avec le début de l’été, la saison haute venait de commencer. Elle s’est bien vite terminée
Claire Martin
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Re: Chili

Messagede Antigone le Mer 26 Jan 2011 19:06

RHC-PL, Prensa latina - 24 jan 2011
http://www.prensa-latina.cu/index.php?o ... 0&Itemid=1

Malgré les promesses du gouvernement, des Mapuches sont jugés au Chili en vertu de la loi anti terroriste

Des représentants des peuples autochtones du Chili ont dénoncé le fait que la loi anti terroriste est invoquée lors du procès contre les Mapuches incarcérés dans le Sud du pays.
Pamela Pesoa et Natividad Llanquileo, porte paroles de cette ethnie ont signalé que le Ministère public applique cette loi malgré l’accord souscrit il y a plusieurs mois avec le gouvernement, et dans lequel celui-ci acceptait de retirer toutes les plaintes invoquant cette législation.

18 indiens mapuches sont jugés en vertu de la dite loi. 35 témoins protégés par le Bureau du Procureur ont été cités à comparaître, ce qui est une preuve des irrégularités commises lors du procès contre les Mapuches.
Les indiens mapuches jugés font partie d’une trentaine d’autres qui ont fait une grève de la faim durant plus de 70 jours pour protester justement contre cette loi, adoptée durant la dictature militaire de Pinochet (1973-1990).

Des analystes chiliens considèrent que bien que le gouvernement ait respecté sa promesse de retirer les charges présentées en vertu de cette loi anti-terroriste, il a manqué de volonté politique pour forcer le Ministère public à ne pas l’invoquer.
Natividad Llanquileo a expliqué qu’exiger un traitement sur un pied d’égalité aux yeux de la justice chilienne, n’est que la plus urgente d’un pli de revendications des peuples indiens parmi lesquelles, la récupération des terres ancestrales.
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Re: Chili

Messagede Zoom le Ven 10 Jan 2014 12:45

Chili : la mémoire confisquée, les militants bâillonnés

Le 11 septembre 2013, les mouvements sociaux et populaires chiliens commémoraient les 40 ans du coup d’État de Pinochet, malgré l’arsenal policier déployé par le gouvernement. La population a été mise sous pression par la déferlante de patrouilles de police, de chars, le blocage des routes et les contrôles d’identité arbitraires sur les différents « lieux de conflictualité » de la capitale, Santiago.

C’est le cas du quartier de Villa Francia où, le mercredi 11 septembre, la population a vaincu la peur pour participer à la commémoration. Les forces policières n’ont pas tardé à entrer en ligne. Passages à tabac, arrestations, garde à vue et détentions arbitraires à la clef.

Par la suite, 14 personnes ont été accusées de « délits spéciaux » : port d’arme, troubles à l’ordre public et rébellion. Pour fabriquer des preuves, les carabiniers ont rassemblé des cocktails Molotov, des vêtements de couleur sombre et d’autres objets « suspects » et les ont attribué aux accusé.e.s. L’un d’entre eux, Mauricio Soto, un camarade de la Federación Comunista Libertaria (FCL), organisation-sœur d’Alternative libertaire au Chili, est accusé d’avoir fabriqué et fourni les cocktails Molotov et d’avoir été arrêté cagoulé, alors qu’il n’a pas été arrêté dans le cadre des affrontements.

Le 21 septembre, les inculpé.e.s ont été assignés à résidence pour 90 jours. Ils et elles sont aujourd’hui dans une situation très critique, certain.e.s sans revenu. Mauricio Soto, par exemple, a perdu son travail à cause de la privation de liberté.

Mauricio Soto n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais il est représentatif de la répression systématique contre les militant.e.s qui mènent une action à la base dans les quartiers.

Les mouvements sociaux et populaires chiliens continuent de dénoncer la répression policière au Chili héritée de la dictature.

Liberté pour les prisonniers politiques ! Justice sociale et populaire !

Alternative libertaire

http://www.alternativelibertaire.org/?C ... isquee-les
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Re: Chili

Messagede Severino le Mar 11 Mar 2014 12:24

il est représentatif de la répression systématique contre les militant.e.s qui mènent une action à la base dans les quartiers.

Je sais pas pourquoi mais je trouve cette phrase chelou, elle me dérange ...
On dirait un discours de ML, "le travail de base" .. jamais je n'ai entendu aucun anars chilien parler de "travail de base", même si ces derniers tiennent des bibliothèques dans leurs poblaciones, ou qu'ils y organisent des activités anarchistes (repas végans, projection de films, discussions, ateliers gynécologiques, cours de boxe, etc ..), et qu'ils participent à la baston dans la rue, etc ...

Y a une brochure qui peut apporter quelques infos pour ceux qui s'intéressent au Chili : http://camotazo.noblogs.org/files/2014/02/entretien.pdf

Et sur le 11 septembre 2013 y a un résumé ici : http://camotazo.noblogs.org/2013/09/12/ ... -santiago/
Sur le même site y a des communiqués des inculpés de Villa Francia.
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Re: Chili

Messagede Zoom le Jeu 26 Mar 2015 03:52

Chili : mouvement social et action libertaire

La commission internationale d’Alternative libertaire organise une rencontre avec un camarade chilien afin de discuter autour du contexte social et politique au Chili.

Mauricio, rédacteur du journal Solidaridad et syndicaliste du Frente de Trabajadoras y Trabajadores Ernesto Miranda nous parlera des luttes sociales au Chili, des suites à donner au récent mouvement étudiant, et du travail militant dans les quartiers et les entreprises.

Le mouvement libertaire chilien a été violemment divisé lors de la dernière élection présidentielle. Sur quelle dynamique repartir ?

Rendez-vous à 19 heures, le 9 avril,
au local d’Alternative libertaire,
92, rue d’Aubervilliers, Paris 19e
métro Stalingrad, Marx-Dormoy ou Riquet.

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Re: Chili

Messagede Zoom le Mar 1 Nov 2016 20:13

Chili : Anéantir l’héritage de Pinochet

Depuis plusieurs mois, deux mouvements sociaux d’ampleur contestent le modèle néolibéral imposé durant la dictature militaire chilienne. L’un remet en cause les retraites par fonds de pension, l’autre réclame la gratuité de l’éducation à l’université.

Au Chili, le système de retraite est assuré par les administrations de fonds de pension (AFP), des entreprises dont le but est le profit. Ces fonds de pension privés apportent des capitaux sur le marché financier pour des entreprises chiliennes ou des multinationales. Au détriment des travailleurs et des travailleuses, les AFP génèrent des profits à partir des retraite, dont le montant dépend de la rentabilité de ces fonds, selon les fluctuations du marché financier. Ce système de retraite individuel et néolibéral a été imposé en 1981 par la privatisation de la Sécurité sociale, sous la dictature du général Pinochet. En effet, la dictature a instauré une répression militaire, policière et judiciaire féroce, remettant en cause les droits fondamentaux d’expression, de réunion, d’organisation des travailleurs et des travailleuses et de la population en général.

Dans cette configuration, la capacité de résistance du mouvement social a été fortement réduite, laissant le champ libre aux Chicago Boys, ces économistes néolibéraux formés aux États-Unis qui ont mis en œuvre les politiques économiques de privatisation de l’économie avec l’aide des militaires. Notons au passage que les retraites des militaires, elles, ne fonctionnent pas avec le modèle des AFP mais suivant le modèle antérieur, et sont beaucoup plus élevées.

Les AFP gèrent environ 160 milliards de dollars et versent une retraite mensuelle inférieure à 240 000 pesos chiliens (soit environ 300 euros par mois pour un coût de la vie à peu près équivalent à celui de la France). Ce système procure des retraites très faibles, ainsi, les pensions des travailleurs qui y sont affiliés atteignent en moyenne 38 % des revenus qu’ils obtenaient durant leur vie active.

Dans le cas des travailleuses, la situation est encore pire, leurs pensions ne représentant que 28 % de leurs revenus. Les femmes sont donc plus durement touchées. Ce sont elles qui s’arrêtent de travailler à la naissance de leur enfant, et qui reçoivent alors une retraite encore plus faible. À l’extorsion capitaliste, s’ajoute l’exploitation patriarcale au bénéfice des hommes.

Depuis juillet, la coordination nationale No Más AFP a appelé à des manifestations nationales qui ont réuni jusqu’à plus d’un million de participantes et participants dans un pays qui compte environ 17 millions d’habitantes et d’habitants. Cette coordination revendique, au lieu du système de retraite géré par les AFP, la mise en place d’un système de pensions solidaire, public et tripartite, c’est-à-dire financé par l’État, les patrons et les travailleurs et travailleuses. Le mouvement monte peu à peu en conflictualité. Après l’appel de la coordination No Más AFP en septembre à transférer ses économies des fonds de pension les plus risqués vers celui le plus sûr, une journée de grève générale est annoncée pour le 4 novembre. Elle sera l’occasion de voir si un véritable rapport de force a été construit avec le blocage de l’économie par les travailleurs et les travailleuses.

Des tentatives ont actuellement lieu pour que converge la lutte du mouvement contre les AFP avec celle du mouvement étudiant pour la gratuité de l’enseignement supérieur. L’actuel système éducatif a lui aussi été mis en place sous Pinochet. Il a permis la multiplication des universités privées et la réduction du financement étatique des universités publiques, qui par conséquent ne sont plus restées gratuites. De nombreux étudiants et de nombreuses étudiantes doivent s’endetter pour pouvoir suivre leurs études et doivent aussi travailler en même temps. Autant dire qu’il est impossible d’étudier correctement. Ce système éducatif est contesté depuis ces six dernières années durant lesquelles la mobilisation étudiante a été constante. Chaque année, des assemblées générales, des manifestations, la grève des cours et des occupations ont eu lieu. Le mouvement étudiant lutte pour la gratuité de l’université, qui a été promise par l’actuelle présidente socialiste Michelle Bachelet, mais qui n’a toujours pas été réalisée, car la réforme prévue par le gouvernement ne couvrirait que 14 % des étudiantes et étudiants.

Cette année, la mobilisation a démarré en avril. Dans certaines universités les occupations ont duré plusieurs semaines. En ce moment, le mouvement continue dans quelques universités, comme au nord du Chili à Arica où la grève des cours est encore d’actualité. Les lycéennes, lycéens et plusieurs secteurs de l’éducation, des associations de familles de détenu-e-s et de disparu-e-s, et des associations indigènes ont rejoint les manifestations étudiantes venant grossir la mobilisation. Le mouvement étudiant, durant ces manifestations et ces occupations d’université, est marqué par une conflictualité et une répression importante tant au niveau policier que judiciaire. En effet, les « carabiñeros » gazent et matraquent la mobilisation étudiante jusqu’à l’intérieur même des universités.

Les manifestations étudiantes incluent également des cortèges féministes, qui luttent, par exemple, pour le droit d’avorter. En effet, depuis une loi de 1989 héritée de la dictature militaire, l’avortement est illégal, sans aucune exception, même si la vie de la mère est mise en danger. Cela conduit des femmes à avorter de manière clandestine dans des conditions dangereuses, afin d’échapper au contrôle que la société patriarcale veut imposer sur leur corps et leur décision.

Les mouvements sociaux actuels montrent l’opposition à l’héritage de la dictature, dont la constitution est toujours en vigueur, qui a transformé le Chili en un laboratoire de politiques néolibérales et a mené à une société autoritaire et conservatrice. Ils montrent aussi que ce qui a été imposé dans le sang ne pourra être défait que par la lutte dans la construction d’un rapport de force collectif face au pouvoir gouvernemental et patronal.

Quentin (AL Rennes)

http://www.alternativelibertaire.org/?C ... eritage-de
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Re: Chili

Messagede Zoom le Jeu 17 Nov 2016 19:58

Chili : la défense des retraites met le feu aux poudres

Les fonds de pension, c’est du racket ! La preuve par le Chili, ou le mouvement social lutte depuis des années pour un système de retraites plus efficace et égalitaire. La grève générale du 4 novembre a marqué un pic dans la mobilisation.

Le mouvement national « No+AFP » (qui réunit plus de 50 organisations politiques, syndicales et territoriales) appelait ce vendredi 4 novembre à un « blocage national », composé d’un appel à la grève dans tous les secteurs, d’un appel aux actions de blocage, d’un appel à manifester et à une casserolade dans la soirée.

Ce mouvement, qui s’élargit depuis plusieurs années, revendique la fin du système privé de retraite par capitalisation, imposé sous la dictature par José Piñera, et le passage à un système tripartite par répartition.

... http://www.alternativelibertaire.org/?C ... raites-met
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