Bagnolet, Le Rémouleur

Lieux, organisations et groupes, activités, rencontres...

Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 23 Fév 2013 17:29

Local auto-organisé de lutte et de critique sociale
Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos... S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que, nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée...

Texte de présentation du Rémouleur : http://infokiosques.net/IMG/pdf/present ... ouleur.pdf

Les horaires d’ouverture du local :
le lundi de 16h30 à 19h30,
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.
Entrée libre et gratuite.

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni)

Local auto-organisé de lutte et de critique sociale
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Jeu 7 Mar 2013 18:56

Programme mars du Rémouleur :

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Concert de soutien le vendredi 15 mars

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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Lun 1 Avr 2013 18:41

Programme mois d'avril

Lundi 1er avril - 16h30 : Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des
moments de rencontres, d'échanges et d'organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur. L'après-midi, de 16h30 à 19h30 : c'est l'occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l'avancée du projet et des problèmes qu'il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... Contact: degage-onamenage@riseup.net

Vendredi 5 avril - 16h30 : Café des caFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. Nous sommes des centaines de milliers, rien qu'en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l'arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l'emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C'est pour s'opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s'organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d'autres valeurs que celles du travail et du mérite, d'autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l'isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 6 avril - 14h - 18h : Permanence Sans-Papiers
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers: S'organiser contre l'expulsion. Que faire en cas d'arrestation ? ». Il s'agit d'un guide pratique et juridique, écrit à partir d'expériences de luttes de ces dernières années, pour s'organiser contre les expulsions.

Samedi 6 avril à 18h : Présentation du n° 24 de la revue Théorie Communiste.
La présentation se fera autour du texte "Tel quel" et de la notion de conjoncture.
Dans le texte "Tel Quel", nous disons que le mode de production capitaliste porte en lui deux contradictions essentielles : entre prolétariat et bourgeoisie, entre hommes et femmes. Nous disons que la révolution est l'abolition des classes et des genres. Nous disons qu'aucune loi historique ne vient garantir le succès de la révolution. Nous disons que la révolution est le moment où se défont les déterminations qui faisaient auparavant système. Il y a de l'imprévisible et de l'événement. Nous appelons cela un moment actuel, une conjoncture. Le texte est accessible sur le site Des Nouvelles Du Front. (http://dndf.org/?p=11981)

Lundi 15 avril - 16h30 : Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des
moments de rencontres, d'échanges et d'organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur. L'après-midi, de 16h30 à 19h30 : c'est l'occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l'avancée du projet et des problèmes qu'il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... Contact: degage-onamenage@riseup.net

Mardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles »
(documentaire de Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché, Belgique, 1969, noir et blanc, 60 mn)
Ce documentaire réalisé pour la télévision donne à voir quelques aperçus d'une lutte contre la restructuration urbaine.
C'est la fin des années soixante. A Bruxelles, les habitants du quartier des Marolles apprennent un jour que leur quartier va être rasé afin d'y réaliser une extension du Palais de Justice. De là va naître une lutte s'opposant à cette dynamique.

Mercredi 17 avril - 19h30 : Assemblée du collectif "Caisse d'autodéfense collective"
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe.
La caisse d'autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.

Jeudi 18 avril à 19h : Soirée « Outrage et rébellion » et apéritif pour la Caisse de défense collective.
Selon l'Observatoire national de la délinquance, les faits d'outrage à agents dépositaires de l'autorité publique ont augmenté de presque 80 % entre 1996 et 2007. Depuis, le nombre d'outrages demeure stable, aux alentours de 30 000 faits par an. Ce maintien à un niveau élevé s'explique par l'usage que les flics font de ce délit : couvrir leurs violence, éliminer les gêneurs, arrondir leur fins de mois…. Nous proposons un petit film et court débat pour savoir comment se défendre quand on est accusé d'outrage. Il y aura ensuite un apéritif à prix libre au profit de la Caisse de défense collective.

Vendredi 19 avril à 19h : Atelier "Souffrances psychiques : quels espaces d'entraide autogérée ?"
La nécessité d'espaces d'entraide autogérée, libres des schémas sociaux pathogènes, permettant à chacun de traverser ses propres souffrances psychiques, peut se mesurer aux nombre d'internements ou de médicaments prescrits. Elle se mesure sans doute encore mieux à travers nos différentes crises ou, plus subtilement, dans notre expérience quotidienne de souffrances actuellement ordinaires. Cet atelier vise à permettre, aux personnes se sentant directement concernées par la souffrance psychique, d'identifier les conditions d'un lieu adapté à ces passages de vie. Le fruit de cette construction collective permettra de constituer un réseau lisible de lieux capable d'accueillir l'humain, dans tous ses états.


Jeudi 25 avril à 19h : Permanence « Résister à la psychiatrie »
Projection d'une émission d'Apostrophes (Bernard Pivot) : « Qui est fou ? », 1976, 1h09, avec Nicole Martin, ex-psychiatrisée (Rescapée d'un mythe), Gérard Hof, passé en conseil de discipline et radié (Je ne serai plus psychiatre), Rolland Jaccard, journaliste, psychothérapeute (L'exil intérieur) et Henri Baruk, psychiatre, professeur (Des hommes comme nous). Suivra une discussion sur tout ce dont vous avez envie de psychiatriquement parler !
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s'agit, à l'initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d'autres, soit pour poser des questions, soit pour s'exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s'élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister - aussi - à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l'image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d'animation). Même si nous essayerons d'apporter des réponses aux questions concrètes, ou d'adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d'aide sociale. Pas plus qu'elle ne sera un lieu alternatif d'accueil ou de soins. Contact: sans.remede@laposte.net
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 4 Mai 2013 15:52

Programme de mai

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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 17 Aoû 2013 15:19

Samedi 17 août à 18h

Projection du film "Blue Collar", de Paul Schrader, 1978, 2h, VOSTFR A Detroit, trois ouvriers de l'industrie automobile en ont marre de se faire exploiter quotidiennement et de ne pas réussir à joindre les deux bouts. Ils tentent alors de s'opposer à l'immobilisme et à la corruption du syndicat... en décidant de se faire le coffre-fort de ce dernier. Ce polar, qui n'a pas pris une ride, explore, entre chronique sociale et film politique, la collusion structurelle des syndicats avec le pouvoir.


Samedi 31 août à 18h

Projection du film "High Hopes", de Mike Leigh, 1988, 1h52, VOSTFR À l'occasion de la mort de Thatcher, cette comédie nous remettra dans le bain des années 1980. Elle peint une succession de vies qui stigmatise l'Angleterre d'alors.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Dim 15 Sep 2013 18:54

Lundi 16 septembre à 16h30 puis 19h30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”

Mercredi 18 septembre à 19h30
Assemblée de la “Caisse d’autodéfense juridique collective”

Jeudi 26 septembre à 19h
Permanence “Résister à la psychiatrie” et projection du documentaire “Histoires autour de la folie” (première partie - extraits) de Paule Muxel et Bertrand de Solliers, 1993, suivie d’une discussion libre !
Paroles de psychiatrisés et paroles de psychiatres sur la psychiatrie des années 1920 aux années 1970. Ou comment faire référence à l’ancien système asilaire pour affirmer comme Lucien Bonnafé que la “révolution psychiatrique” a eu lieu !

Dimanche 29 septembre à 18h
Discussion “i-Esclaves” en Chine et exploitation “made in Europe”
Débat organisé par Échanges et Mouvement et animé par un camarade vivant à la fois en Europe et en Chine qui apportera des éclairages “de l’intérieur” sur les luttes ouvrières en Chine et sur la pénétration du capital chinois dans l’Union européenne.

Mardi 1er octobre à 19h30
Présentation et discussion autour du livre "Frères de la côte - Mémoire en défense des pirates somaliens, traqués par toutes les puissances du monde", abordant la question des phénomènes de piraterie maritime aujourd’hui, et plus particulièrement ceux qui sont appelés/qu’on appelle "les pirates somaliens". Ces pirates sont devenus les ennemis communs à tous les prédateurs du monde.
Un point sera fait sur les procès en cours en France et nous constaterons une fois encore que le discours du célèbre pirate Charles Bellamy à son procès en 1720 garde tout son sens : « Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Mer 2 Oct 2013 13:13

Mardi 1er octobre à 19h30
Présentation et discussion autour du livre "Frères de la côte – Mémoire en défense des pirates somaliens, traqués par toutes les puissances du monde", abordant la question des phénomènes de piraterie maritime aujourd’hui, et plus particulièrement ceux qui sont appelés/qu’on appelle "les pirates somaliens". Ces pirates sont devenus les ennemis communs à tous les prédateurs du monde.
Un point sera fait sur les procès en cours en France et nous constaterons une fois encore que le discours du célèbre pirate Charles Bellamy à son procès en 1720 garde tout son sens : "Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage."

Vendredi 4 octobre à 16h30
Café des Cafards

Samedi 5 octobre de 14h à 18h
Permanence "Sans papiers : s’organiser face à l’expulsion"

Mercredi 9 octobre à 19h30
Courts-métrages et discussion : Résistance et luttes de libération Autochtones aux Etats-Unis
Respectez notre Existence ou attendez-vous à la Résistance !
Cette tournée d’information portera sur les luttes actuelles pour protéger les Pics San Francisco en Arizona, la déportation et la résistance à la colonisation énergétique sur Black Mesa dans la réserve Navajo en Arizona, la militarisation de la frontière et la résistance de base dans la communauté Diné / Navajo. Klee Benally a été impliqué pratiquement toute sa vie, en première ligne, dans les luttes pour protéger les terres Autochtones. De l’occupation du quartier général de la Patrouille des Frontières en Arizona, pour demander la fin de la militarisation par les USA des terres Autochtones pour stopper les migrants venant du Mexique, à de multiples arrestations au cours d’actions directes pour protéger les Pics San Francisco, il parlera de ces luttes, du projet de centre autonome Siléi, des points de convergence des actions contre l’oppression dans le contexte du néolibéralisme et de la mondialisation menée par les grandes entreprises.

Jeudi 10 octobre à 19h
Projection des deux premières parties de "La Bataille du Chili" de Patricio Guzman (film en trois parties, sur deux soirées)
Partie 1 - L’insurrection de la bourgeoisie (1975 - 97’)
Partie 2 - Le coup d’État militaire (1977 – 88’)
"La Bataille du Chili" saisit sur le vif la situation de tension extrême et de bouillonnement que connaît le Chili dans les mois qui précèdent le coup d’État de Pinochet en 1973 : des stratégies de la bourgeoisie pour déstabiliser le régime aux tentatives de conciliation du président Allende en passant par l’émergence de pratiques d’auto-organisation des travailleurs. Rarement le cinéma direct aura permis de s’immerger avec autant de souffle au coeur d’une expérience politique défiant les schémas traditionnels : un cas d’école qui nous permet de nous interroger sur les causes de l’échec d’un processus révolutionnaire.

Samedi 12 octobre à 19h
Présentation du livre "Réflexions autour d’un tabou, l’infanticide" par ses auteurs, suivie d’une discussion autour de la notion de maternité dans notre société
"Il existerait une façon "normale" d’être enceinte qui est de le savoir, de l’accepter et dans être heureuse. Tout le reste peut apparaître comme déviant et/ou nécessitant des soins. Et, effectivement, ne pas être conforme à ce qui est attendu peut produire des maux profonds."
"Par cette réflexion, nous voulons questionner la société qui amène des femmes à pratiquer des infanticides, avoir une lecture sociale ou politique et non pas psy ou judiciaire... Notre parti pris est d’être contre la culpabilisation des femmes, contre la prison, contre notre déresponsabilisation. Nous ne sommes ni coupables, ni malades, ni victimes."

Mardi 15 octobre à 19h30
Projection du documentaire "Toxic Somalia", de Paul Moreira, 0h52
Du 14 au 18 octobre se déroulera à Rennes le procès de trois Somaliens accusés d’actes de piraterie au large de la Somalie en 2009. Comme le dit si bien un habitant d’Hobbyo - ville présentée comme capitale de la piraterie : "Il y a deux types de pirates : ceux qui attaquent les navires et ceux qui vident nos mers du poisson et déversent des déchets toxiques". Bien entendu les seconds sont bien plus dangereux que les premiers...

Mercredi 16 octobre
17h30 : Rendez-vous du collectif "Prenons la Ville"
19h30 : Assemblée du collectif "Caisse d’autodéfense juridique collective"

Jeudi 17 octobre à 19h
Projection de la troisième partie de "La Bataille du Chili" de Patricio Guzman
Partie 3 - Le pouvoir populaire (1979 - 80’)

Mercredi 23 octobre à 19h30
Projection du documentaire "Cabaret Berlin", de Fabienne Rousso-Lenoir , 1h10, 2009.
Fresque historique, politique et artistique de l’Allemagne de 1918 à 1933. Après la guerre, c’est la révolution, puis la République, l’inflation, la modernité, la crise, le communisme, le fascisme…
Entre la fin de la Première Guerre mondiale et l’arrivée des nazis au pouvoir, Berlin attire artistes et intellectuels dans un foisonnement créatif exceptionnel. Les cabarets sont alors le lieu de toutes les expérimentations : expressionnisme, dadaïsme, nouvelle objectivité, constructivisme… Les cabarets berlinois sont aussi le reflet des rêves et désillusions d’une société en crise. Grâce à des archives rares et inédites, le documentaire nous fait revivre quinze années de contestation et de création, de l’inflation à la stabilisation, de la crise de 1929 à la montée du nazisme. Le film prend lui-même la forme d’un spectacle de cabaret, mené en voix off par l’acteur allemand Ulrich Tukur et Zazie de Paris.

Jeudi 31 octobre à 19h
Permanence "Résister à la psychiatrie"
Projection du documentaire "Open Dialogue" de Daniel Mackler, 1h14, 2011, suivie d’une discussion libre !
Des soignants d’une institution finlandaise témoignent de leur travail, basé sur des interventions rapides, directement chez les gens, et sur le "dialogue ouvert" entre la famille, les soignants et le "client". Ils évitent ainsi au maximum le recours à l’hospitalisation et aux médocs. Selon une étude, le taux de "guérison de la schizophrénie" dans leur région, serait le meilleur au monde... Si ce docu a l’avantage de démolir les arguments de ceux qui soutiennent que la "psychose" est une "maladie incurable" et que les médocs sont indispensables, il est aussi l’occasion de se faire une idée de ce qu’est la psychiatrie à la sauce démocratie scandinave... beurk !

Mardi 5 novembre à 19h30
Projection du film "État de siège" de Costa-Gavras, 2h10, 1972
En pleine guerre froide, en Uruguay, l’Américain Philip Michael Santore est enlevé par les Tupamaros, un groupe de révolutionnaires d’extrême-gauche qui prône l’action directe. Ils exigent du gouvernement la libération des prisonniers politiques et font parler Santore. Ils rendent alors public son véritable rôle en Amérique du Sud. Santore appartient aux cadres d’une académie internationale de police, où viennent se perfectionner les policiers latino-américains à la lutte contre-insurrectionnelle, et notamment aux pratiques de la torture. Ces révélations provoquent une crise gouvernementale. Ce film fait référence à l’enlèvement et à l’exécution de l’agent du FBI Dan Mitrione en 1970 par les Tupamaros.



Appel à soutien financier

Le Rémouleur est un lieu ouvert depuis trois ans pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos... S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée...

Dans un monde où l’argent règne encore en maître, nous avons encore besoin de payer un loyer. Nous avons choisi de louer un local avec pignon sur rue pour pouvoir y développer des activités pérennes, gratuites et accessibles.

Parmi ces activités, des projections, présentations de thèmes et d’ouvrages et des discussions sont organisées chaque mois. Des collectifs de lutte se réunissent régulièrement au Rémouleur et y organisent des permanences : Sans remède, autour de la résistance à la psychiatrie ; Cadecol, Caisse de défense collective ; Prenons la ville, concernant la restructuration urbaine ; Les Cafards, quant aux différentes institutions comme la CAF et Pôle Emploi ; et une permanence Sans papiers, s’organiser contre l’expulsion.

Le local contient une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition. Les brochures et les livres d’éditeurs indépendants diffusés au Rémouleur sont à prix libre, et l’argent récolté est réinvesti dans l’achat de livres et brochures payés à leur prix de revient et dans quelques dépenses courantes du local.

Reste le problème du loyer. Les moyens que nous nous sommes collectivement donnés pour trouver de l’argent (concerts, apéros, etc.) ne suffisent pas. Nous lançons donc un appel à soutien financier sous forme de dons uniques ou répétés.

• Par chèque à l’ordre de "Plumes" à déposer aux permanences ou à envoyer à l’adresse suivante : Le Rémouleur, 106 rue Victor Hugo, 93170 Bagnolet

• En liquide, aux permanences

• Par virement, en venant aux permanences ou en envoyant un mail à leremouleur@@@riseup.net


Source avec trailers vidéos : http://infokiosques.net/spip.php?article1053
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Dim 10 Nov 2013 18:35

Mercredi 13 novembre à 19h30
Rendez-vous du collectif "Prenons la Ville"

Mercredi 20 novembre à 19h30
Assemblée du collectif "Caisse d’autodéfense juridique collective"

Mardi 26 novembre à 19h30
Soirée contre les rapports de domination “classe/race/genre/sexualité”
Présentation du texte “Transformer le silence en paroles et en actes” d’Audre Lorde (1977) et projection du documentaire “Tongues Untied” de Marlon Riggs (1989, 0h55, VO américaine sous-titrée en français) suivie d’une discussion libre.
À l’occasion de la parution sous forme de brochure d’un court texte d’Audre Lorde, féministe américaine qui s’auto-définissait comme Noire, lesbienne, poète et guerrière, nous projetterons le documentaire “Tongues Untied” (Langues déliées) de Marlon Riggs, lui-même Noir, gay, poète et activiste. Ces deux productions résonnent par leur lutte commune contre les oppressions qui visent les minorités sociales, mais également par l’importance pour celles-ci de briser le silence et contrer les discours dominants. Le documentaire de Marlon Riggs insiste notamment sur les différents rejets auxquels on peut être confronté lorsqu’on est gay et Noir.
Dans une interview, Marlon Riggs expliquait : “Franchement, avec Tongues Untied, si les blancs hétéros ne comprennent pas les causes de la colère des Noirs et considèrent juste que c’est un film de propagande, peu importe. Je ne prendrai pas le temps de faire de la pédagogie avec des gens pour qui cette expérience est totalement étrangère. Tongues Untied est la revendication de l’expérience et du ressenti d’homme noirs et gays, fait par un homme noir et gay, ou plutôt plusieurs parce que l’œuvre est traversée de plusieurs voix. Si d’autres comprennent, c’est bien, mais dans ce film faire en sorte que tout le monde comprenne n’était pas mon objectif.” Pourtant, comme les textes d’Audre Lorde, “Tongues Untied” a une portée universelle et permet à chacun-e de comprendre les oppressions vécues et la nécessité de s’auto-organiser pour lutter contre toutes les formes de domination.

Jeudi 28 novembre à 19h
Permanence “résister à la psychiatrie” et projection du documentaire “Être là” de Régis Sauder, 2012, 1h37, suivie d’une discussion libre.
Pour une grande partie, le film montre le fonctionnement quotidien du service psychiatrique (SMPR : Service médico-psychologique régional) de la prison des Baumettes à Marseille, l’autre partie étant principalement consacrée aux états d’âme des soignantes et surtout de deux psychiatres. Deviennent ainsi visibles les procédés mobilisés par le soignant pour pouvoir continuer son travail et tenir cette place impossible : se voiler la face sur son rôle de collaborateur de l’Administration pénitentiaire et au-delà sur la fonction sociale et politique de la psychiatrie, idéaliser la fonction soignante dans son rôle de “soulager la souffrance”, “être à l’écoute”.

Vendredi 29 novembre à 19h30
Discussion autour du mouvement de contestation du printemps dernier en Turquie
Nous sommes quelques-uns à nous être intéressés à ce mouvement en Turquie et cette soirée aurait pour but de partager et d’approfondir nos observations. Avant de décrire la multiplicité des protagonistes de ce mouvement, nous commencerons par un récit de l’occupation du Parc Gezi et de la place Taksim, ses hôpitaux, ses cantines, sa librairie, ses barricades. Nous parlerons aussi de la métropolisation d’Istanbul et des luttes autour de la ville qui ont précédé l’occupation de la place Taksim. Enfin nous chercherons à comprendre comment ce mouvement fait écho aux différentes luttes - au Québec, en Espagne, au Brésil, en Tunisie, etc.
Chaque point sera discuté afin de mieux comprendre les origines et les perspectives de ce mouvement.

Source : http://infokiosques.net/spip.php?article1064
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Dim 17 Nov 2013 19:51

En extra le 21 novembre à 18h

Projection-discussion sur le mouvement lycéen et la lutte contre les frontières et les expulsions

Dans la continuité du mouvement lycéen contre les expulsions :

Projection du film documentaire « Rosarno : le temps des oranges » & discussion sur les frontières et les expulsions, et les moyens que l'on peut inventer pour lutter contre.

Résumé du documentaire (2010, 30 minutes) :

Janvier 2010, Rosarno, Calabre.

Dans cette région du sud de l’Italie, des milliers de migrants sont employés comme ouvriers agricoles saisonniers par la ‘Ndrangheta, mafia calabraise qui contrôle l’économie locale. Humiliations, exploitation et agressions racistes sont quotidiennes.

Mais un jour la rage explose et des émeutes éclatent. Le pouvoir multiplie les déclarations contre l’immigration tandis que des habitants de la ville lancent “une chasse aux immigrés” avec barres de fer, pistolets et couteaux. Les accrochages continuent jusqu’à ce que l’armée n’intervienne et qu’en quelques heures plus de mille immigrés soient transférés ailleurs et que le Rosarno soit evacué.

Ce documentaire revient sur ces journées et la situation à Rosarno, à travers plusieurs témoignages.


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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 14 Déc 2013 19:02

Mercredi 18 décembre à 19h30
Assemblée du collectif "Caisse d’autodéfense juridique collective"

Jeudi 19 décembre à 19h
Permanence "Résister à la psychiatrie" (exceptionnellement pour décembre, elle n’a pas lieu le dernier jeudi du mois)
Projection du documentaire "Fauteurs de trouble" de Jean-Claude Julien, 2012, 1h05, VOFR, suivie d’une discussion libre !
A partir des témoignages de JP, militant écologiste et d’Archi, berger, ayant subi tous deux une hospitalisation psychiatrique sans consentement à seule fin répressive, ce film aborde essentiellement le rôle sécuritaire, renforcé par des lois récentes, que l’Etat peut faire jouer à la psychiatrie. Criminaliser la folie ou pathologiser la révolte participent de la même tentative d’isoler les individus, et de faire en sorte que ce qui se dit de singulier ou d’universel ne puisse être entendu et reconnu et que l’entraide et la solidarité ne puissent pas se développer...

Samedi 28 décembre à 18h
Projection du film "Paths of Glory" ("Les sentiers de la gloire"), de Stanley Kubrick, 1957, 1h28, VOSTFR
Ce film nous servira, à quelques jours de l’année 2014, d’introduction à la célébration du centenaire de la grande boucherie patriotique. Considéré comme injurieux pour l’armée française à sa sortie, le film ne fut diffusé en France qu’en 1975. Le film s’inspirerait d’un épisode réel de la guerre de 1914-1918, lorsqu’un général fit bombarder les tranchées de certains de ses soldats qui refusaient de monter à l’assaut puis fit fusiller quatre caporaux pour l’exemple.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Mer 1 Jan 2014 16:29

Samedi 4 janvier à 14h
Permanence “Sans papiers : s’organiser face aux expulsions”

Mercredi 8 janvier à 16h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville

Vendredi 10 janvier à 16h30
Café des Cafards

Vendredi 10 janvier à 19h
Échanges d’expériences sur les luttes au sein de collectifs de sans-papiers et discussion sur la création et le fonctionnement d’un collectif de lutte
Présentation de la lutte du collectif des Baras de Montreuil qui se battent pour obtenir un logement et des papiers. Aujourd’hui, à peu près 300 personnes font partie du collectif, majoritairement des jeunes Maliens arrivés de Libye après être passés par l’Espagne ou l’Italie. Actuellement, certains du collectif des Baras occupent une maison qui était vide depuis des années à Montreuil, mais la Fondation pour la recherche médicale vient d’en demander l’’expulsion. Le tribunal a donné 3 mois de délai avant celle-ci. D’autres ont décidé de squatter à Bagnolet un bâtiment vide appartenant à une entreprise privée, Emerson, qui a aussi demandé l’expulsion. Ils passeront devant le tribunal de Pantin le 14 janvier. Seront là également pour discuter des membres du collectif de sans-papiers de Montreuil et sous réserve du 9ème collectif de sans-papiers et de la Maison des Ensembles.

Mercredi 15 janvier à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”

Mardi 21 janvier à 19h30
Projection du documentaire “Notre pain quotidien” (titre original : Unser täglich Brot) de Nikolaus Geyrhalter, (2005, 1h32), suivie d’une discussion
Ce film documentaire décrit les moyens technologiques employés par l’industrie agroalimentaire et certains aspects du monde du travail et de l’exploitation, sans aucun commentaire ni voix off. Les images du fonctionnement des plus grandes industries agroalimentaires européennes montrent de façon brute la chaîne de production de nourriture pour la viande de porc, la viande de vache, le lait de vache, les poulets, les oeufs, les poissons, les cultures hydroponiques, les récoltes de céréales, de fruits et de légumes.

Dimanche 26 janvier à 18h
Projection-discussion des films “Le Liban, retour sur les années de guerre” et “Georges Abdallah, le cas d’un militant révolutionnaire emprisonné”
Le Liban des années 1970 et 1980, c’est aussi une période révolutionnaire qu’il convient de ne pas effacer : nous donnerons un éclairage sur cette époque et sur Georges Abdallah, ce militant accusé de terrorisme, condamné à vie en France et détenu depuis presque trente ans. A l’occasion de cette soirée, nous reviendrons sur son histoire dans le contexte libanais et palestinien de l’époque et nous en profiterons pour faire un point sur la situation au Liban aujourd’hui.

Jeudi 30 janvier à 19h
Permanence “Résister à la psychiatrie”
Projection du documentaire “Aliénations” de Malek Bensmaïl (2004, 1h45) suivie d’une discussion libre !
En s’attachant à suivre au quotidien des psychiatrisés de l’hôpital psychiatrique de Constantine, Malik Bensmaïl tente de comprendre les souffrances vécues par les Algériens, confrontés à une crise aux dimensions multiples : religieuse, économique, familiale, politique...
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Lun 10 Fév 2014 19:09

Samedi 1er février de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser face aux expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure "Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ?". Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Vendredi 6 février à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Mercredi 12 février à 19h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@@@riseup.net

Mercredi 19 février à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Jeudi 27 février à 19h
Permanence “Résister à la psychiatrie” et projection du film “Très bien, merci” d’Emmanuelle Cuau, 2007, 1h40, suivie d’une discussion libre !
Alex (comptable) et Béatrice (chauffeur de taxi) forment un couple sans histoires. Mais un soir, Alex assiste à un contrôle d’identité musclé et refuse de dégager. Un engrenage implacable se met alors en marche : il se retrouve au poste, au chômage, et à l’hôpital psychiatrique. Nouvelle illustration de comment le corps médical peut prendre consciencieusement le relais de la police dans un processus répressif. Mais gardons-nous de limiter le pouvoir psychiatrique à ce seul mode de fonctionnement : il couvre un registre de nuisances bien plus étendu… C’est ce que nous tentons de mettre en évidence dans le cadre de cette permanence…
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Jeu 13 Mar 2014 19:34

Jeudi 13 mars 19h
Projection-discussion autour de la question des réfugiés palestiniens (en présence du réalisateur)
"Les shebabs de Yarmouk", d’Axel Salvatori-Sinz, 1h17, 2012
Ala’a, Hassam, Samer, Tasneem et Waed sont « Les shebabs de Yarmouk », désignant la troisième génération de réfugiés palestiniens ayant grandi dans le camp de Mukhayyam Yarmouk en banlieue de Damas. Ce film leur donne la parole.
Les dernières images sont tournées en 2012 au moment où la guerre commence en Syrie. Depuis, le camp est en état de siège. Il est encerclé par l’armée syrienne qui contrôle les entrées et les sorties du camp et impose aux derniers habitants un embargo alimentaire. Le camp a été bombardé par le gouvernement syrien de nombreuses fois. Les lieux du film n’existent plus.

Mercredi 19 mars à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Vendredi 21 mars à 18h
Projection Ciné-club
"Les Camisards", de René Allio, 1h40, 1970.
En 1695, la révocation de l’édit de Nantes entraîne dans différentes régions une résistance farouche des protestants. Les foyers de contestation se multiplient en Languedoc et dans les Cévennes. Les prédicateurs, les prophètes, et ceux qui, tout simplement, combattent pour leur liberté de conscience, sont traqués, exécutés, envoyés aux galères. Un certain Gédéon Laporte rassemble une petite troupe de « gens de peu » sous la conduite morale du prophète « Abraham Mazel ». Les camisards prennent le maquis pour mener la guérilla contre les troupes du roi. Le camp adverse, celui de la légalité, s’engage alors dans une lutte à mort contre les contestataires.

Mercredi 26 mars à 15h
Ciné-goûter
Projection pour les enfants du quartier et d’ailleurs : le Rémouleur organise son 1er ciné/goûter avec la projection d’un dessin animé suivi d’un goûter à partager ensemble.
Accès libre pour tou.te.s, petit.e.s et grand.e.s !
Le ciné/goûter aura lieu tous les mois. Le dessin animé sera annoncé très vite par affichage dans le quartier.

Note : Exceptionnellement, la permanence « Résister à la psychiatrie » n’aura pas lieu en mars, pour cause de réalisation du N°5 du journal Sans Remède. Elle reprendra au mois d’avril.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 29 Mar 2014 17:03

Avril 2014 au Rémouleur

Vendredi 4 avril de 16h30 à 19h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 5 avril de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser contre les expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure "Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ?". Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Mercredi 9 avril - 19h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@@@riseup.net

Jeudi 10 avril - 19h
Projection - discussion
« Quand on gueule, on est des fous ! », un ouvrier revient sur la lutte à PSA-Aulnay (0h33, mars 2014).
Retour sur la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay avec un ancien gréviste aujourd’hui au chômage. Politique syndicale, pression de la direction, répression étatique, liste noire patronale, chômage et nécessité d’agir collectivement sont les questions abordées. Dans ce court documentaire, Samir, un ouvrier de longue date et actif dans la grève, revient sur les conditions de travail imposées par PSA, sur sa double condition de prolétaire et d’enfant d’immigrés, sur le rôle des syndicats dans la lutte, les moyens d’actions... « Eux, PSA, ont repris l’ancienne politique de Michelin : "Tu travailles, tu fermes ta gueule. T’es pas content, tu prends tes affaires et tu dégages". Et ça c’est hors de question avec les enfants d’immigrés ».

Dimanche 13 avril - 18h
Présentation - discussion
Les Portugais face à la crise - Grèves, manifestations, occupations 2010-2013
Rencontre avec des camarades de Lisbonne du collectif des Edições antipáticas
Présentation de la brochure Portugal, pays où la colère est couleur, éditée par le collectif Les Ponts Tournants, et de ses deux textes : "Le Portugal est-il soluble dans la crise ?" (Charles Reeve) et "Sur le passage de quelques milliers de personnes à travers une assez courte unité de temps" (Edicoes Antipatics).

Mercredi 16 avril - 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Jeudi 24 avril - 19h
Permanence "Résister à la psychiatrie" - discussion - projection
« San Clemente », de Raymond Depardon et Sophie Ristelhueber (1h38, 1982).
Ce film sur l’asile de San Clemente, sur une île près de Venise, a été tourné en 1979 peu après le vote de la loi 180 qui impose la fermeture de tous les asiles en Italie. Témoignage sur l’institution asilaire dont la principale fonction semblait être de parquer loin du monde de la soi-disant bonne santé mentale une grande quantité de désigné-e-s aliéné-e-s.

Vendredi 25 avril - 19h30
Projection - discussion
« Audre Lorde, the Berlin Years - 1984 to 1992 » de Dagmar Schultz (1h19, 2012, version originale en anglais et allemand sous-titrée en français) suivie d’une discussion libre en présence de Rina Nissim, des éditions Mamamélis.
Ce film présente Audre Lorde, poète et essayiste lesbienne de renommée aux Etats-Unis, dans les années où elle venait enseigner à Berlin. Elle a été le catalyseur qui a initié le mouvement afro-allemand. Elle a fait découvrir à ses étudiant-e-s un monde jusqu’alors méconnu avec les multiples facettes de l’oppression : racisme, sexisme et homophobie. Elle a aussi eu un impact décisif sur les femmes blanches en leur faisant reconnaître leurs privilèges et savoir s’en servir de façon constructive. Ce documentaire est réalisé à partir d’images d’archives recueillies par Dagmar Schultz ainsi que d’interviews actuelles de personnes qui l’ont connue. Il nous permet aussi de découvrir des aspects sympathiques de sa vie privée.

Mercredi 30 avril - 15h
Ciné-goûter - Projection pour les enfants du quartier et d’ailleurs
Projection de « Kiki la petite sorcière », de Hayao Miyazaki (1h42, 1989) suivie d’un goûter à partager ensemble.
Accès libre pour tou.te.s, petit.e.s et grand.e.s !
Le ciné/goûter aura lieu tous les mois.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Dim 11 Mai 2014 17:06

Mercredi 14 mai à 15h
Ciné-goûter “La Prophétie des grenouilles” de Jacques-Rémy Girerd (2003 - 1h30)
Projection suivie d’un goûter à partager. Pour les enfants du quartier et d’ailleurs, tous les mois !
Accès libre pour tou.te.s, petit.e.s et grand.e.s !

Mercredi 14 mai à 19h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@@@riseup.net
L’En-Ville

Samedi 17 mai à 18h
Projection de “Retour sur mon parcours militant”, entretien avec Joëlle Aubron, militante d’Action Directe (2006 - 1h30)
Joëlle Aubron, membre de l’organisation de lutte armée Action Directe, a été arrêtée en février 1987. Condamnée à (plusieurs peines de) perpétuité, elles sera détenue comme ses camarades, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher, dans des conditons très dures et ménera plusieurs longues grèves de la faim. Atteinte d’un cancer, elle sort de prison en juin 2004 au motif d’une “suspension de peine pour raison médicale”. Elle décède le 1er mars 2006, à 46 ans. Joelle témoigne dans ce film, tourné dans l’urgence pour que sa parole demeure, de son engagement jamais renié, de son parcours et de ses choix militants.

Dimanche 18 mai à 17h
Concert de soutien à “Prenons la ville”
au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris - prix libre
Présentation du collectif de lutte contre la gentrification et du journal “L’En-Ville”, tables de presse et concert avec Vizcacha Rebelde, Os Replicantes et Gommard.

Mercredi 21 mai à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Jeudi 5 juin à 19h30
Soirée “la France au Rwanda”, de l’implication dans le génocide des Tutsi au négationnisme
Projection du documentaire “Tuez-les tous” de Raphaël Glucksman, David Hazan et Pierre Mezerette (2004, 1h40), suivie d’une discussion
Il y a 20 ans, d’avril à juillet 1994, plus d’un million de Tutsi ont été exterminés au Rwanda. Si les “immémoriales haines tribales de l’Afrique” ont été invoquées pendant le génocide, il est établi que lesdites “ethnies” rwandaises, au sens qu’elles recouvrent aujourd’hui, ont été largement fabriquées par la colonisation. Les massacres de 1994 n’étaient pas les premiers et ne furent ni spontanés ni inorganisés : ce sont tous les maillons politiques et administratifs de l’État rwandais, du sommet à la base, qui ont appelé à l’extermination, l’ont encadrée et accomplie. Et ce, fort du soutien indéfectible du sommet de l’État français. Vingt ans plus tard, retour sur un passé qui ne passe pas.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Dim 14 Sep 2014 18:21

Mercredi 17 septembre, à 19h30
Assemblée du collectif “Cadecol”
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Chaque 3e mercredi du mois. Contact : cadecol@@@riseup.net

Vendredi 19 septembre, à 19h
Projection du film “Le Sel de la Terre”, d’Herbert J. Biberman (1954, 1h32, VOST)
Bien qu’il date de 1954, "Le Sel de la Terre" évoque des problématiques très contemporaines, notamment sur l’importance de réussir à relier entre elles des luttes apparemment différentes ou qui semblent parfois incompatibles.
Il s’agit au départ d’une grève de mineurs mexicano-américains de l’État du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, luttant pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le conflit social est raconté par Esperanza Quintero (Rosaura Revueltas), 35 ans, enceinte de son troisième enfant et mariée à Ramon, employé à la mine depuis 18 ans. Les deux revendications principales des grévistes sont l’égalité des salaires avec les ouvriers américains et la suppression du travail en solitaire. Les épouses des mineurs, cantonnées au travail ménager, veulent inscrire une revendication supplémentaire : la fourniture d’eau chaude courante dans les maisons louées par la compagnie (sachant que les foyers américains en bénéficient déjà). Cette dernière revendication ne se fait pas sans friction entre hommes et femmes...
Le film montre comment, à partir des rapports de force entre patronat et ouvriers, entre Américains et immigrés, et entre hommes et femmes, les luttes anticapitalistes, antiracistes et antipatriarcales peuvent se rejoindre...
Film réalisé presque sans acteurs professionnels, "Le Sel de la Terre" a été considéré à sa sortie comme subversif et blacklisté par la politique maccarthyste de censure des oeuvres "communistes". Le film de Biberman a été "boycotté" par presque toutes les salles de cinéma des États-unis jusqu’en 1965.

Mercredi 24 septembre, à 16h
Ciné-goûter “Ernest et Célestine” (2012, 1h20, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris...

Samedi 27 septembre, à 14h, place Gambetta, Paris XXe
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers et des logements pour tous !
Organisée par le collectif Baras. Départ de la place Gambetta, à Paris (arrivée à Gallieni-Bagnolet en passant par porte de Montreuil). Le collectif Baras, composé d’environ 300 personnes, lutte pour la régularisation de tous ses membres et au-delà. Pour le moment, le collectif squatte deux bâtiments - un à Montreuil et l’autre à Bagnolet - qui sont tous les deux menacés d’expulsion.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Ven 10 Oct 2014 19:32

Samedi 11 octobre, à 19h, à la Parole errante, à Montreuil
Concert de soutien au Rémouleur
Avec Jabul Gorba (gypsy ska punk), Cap’s Crew (ska punk cuivré) et Emma Pils (punk hardcore).
Entrée, repas, boissons non-alcoolisées et infokiosque à prix libre. Boissons alcoolisées à prix fixe.
À la Parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil (métro Croix-de-Chavaux).

Lundi 13 octobre, à 19h30
Projection des "Jardiniers de la rue des martyrs" (de Leïla Habchi et Benoît Prin, 2003, 1h20, VOSTFR)
Près de 40 ans après la fin de la guerre d’Algérie, dans un jardin ouvrier à Tourcoing, des retraités français et algériens cultivent côte à côte leur petit bout de terre. Certains étaient appelés du contingent, d’autres militants du FLN ou bien harkis. Contemporains à distance d’une histoire commune, parfois indifférents, parfois hostiles les uns aux autres, ils racontent comment ils ont traversé ces années de guerre. A travers leur existence d’aujourd’hui, leurs gestes quotidiens, ce film, composé des conversations entre ces jardiniers d’origines diverses et de courtes interviews, fait remonter à la surface la mémoire divisée et complexe de cette guerre coloniale, à distance des grands récits politiques ou historiques qui s’en sont emparés. Une histoire à ras de terre.

Mercredi 15 octobre, à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Dimanche 19 octobre, à 18h
Présentation et discussion autour du livre "Le soleil ne vient pas" de Ryan Olander, en présence de l’auteur
"Mais quand je passe le mur et le point de contrôle, ils apparaissent en miroirs derrière moi, il est donc clair que ce mur n’était que le premier. Chaque fois que je saute un mur, il y en a un autre sur mon chemin. C’est comme ça ici. Je ne peux pas continuer de sauter ces murs, ils ne finissent jamais. Je veux partir." L’auteur, Américain, a passé six mois en Palestine entre 2009 et 2010. Il travaillait avec des Palestiniens, contre le mur de séparation et l’occupation en général. Pour cela, il a été arrêté et est resté un mois dans un centre de rétention en Israël. Ce livre raconte des histoires d’immigrés du centre de rétention "Ramle Gi’von", l’expérience de leur propre colonisation et de leurs fuites.

Mercredi 5 novembre, à 16h précises
Ciné-goûter "Zarafa" (de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie, 2012, 1h18, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
C’est l’histoire de Maki, un enfant de 10 ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pacha d’Egypte au Roi de France Charles X. Hassan, prince du désert, est chargé par le Pacha de conduire Zarafa jusqu’en France mais Maki est bien décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la girafe sur sa terre natale.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 29 Nov 2014 20:51

Vendredi 5 décembre, à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.

Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 6 décembre, de 14h à 18h
Permanence "Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions"
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure "Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?". Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation...).

Mercredi 10 décembre, à 15h30 précises
Ciné-goûter “Le Gruffalo” et “Le petit Gruffalo”(25 min et 27 min)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Une petite souris se promène dans un bois très sombre. Elle rencontre un renard, un hibou et un serpent qui la trouvent bien appétissante et l’invitent chacun leur tour à déjeuner dans leur demeure. Mais la petite souris, très maligne, prétexte un rendez-vous avec… un Gruffalo !
Mais au fait, c’est quoi un Gruffalo ?

Mercredi 10 décembre, de 17h à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Mercredi 17 décembre, à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 18 décembre, à 19h30
Soirée sur les luttes au Chili : Projection d’extraits de documentaires sur le mouvement étudiant de 2011 (60 min, VOSTFR) suivie d’une discussion
La fin de la dictature de Pinochet en 1990 n’a pas signifié la fin du modèle social et économique ultra-libéral mis en place par le régime militaire. Bien au contraire, le Chili reste un des pays les plus inégalitaires au monde. L’accès à l’éducation se traduit le plus souvent par un endettement sur des dizaines d’années pour les étudiants et leurs familles.
De toutes les luttes récentes au Chili, le mouvement étudiant de 2011 marque un tournant. Des manifestations regroupent 200 000 personnes et se terminent à chaque fois par des affrontements massifs avec la police, des dizaines d’universités et des centaines de lycées sont occupés des mois entiers, une grève générale bloque le pays plusieurs jours et fait ressurgir les techniques militaires de la répression.
Derrière le slogan d’une « éducation gratuite et de qualité » c’est toute une génération qui remet en cause l’héritage de la dictature de Pinochet perpétuée par les gouvernements de gauche comme de droite. Aujourd’hui, même si la tension n’est pas aussi forte qu’en 2011, le mouvement se poursuit afin d’atteindre ses revendications initiales pour certains tandis que pour d’autres la révolte ne se limite maintenant plus aux seules exigences de l’accès à l’éducation.

Samedi 27 décembre, à 18h
Projection Cycle annuel : la guerre chez Kubrick
(Royaume uni, 1964, 1 h 31)
Après « Les sentiers de la gloire » diffusé en décembre 2013, notre cycle annuel se poursuit avec la projection de « Docteur Folamour ». Considéré comme un film humoristique, Docteur Folamour fait alterner les scènes loufoques avec une représentation de la guerre d’un réalisme maniaque.
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Ven 16 Jan 2015 20:01

Vendredi 16 janvier à 18h, au centre social l’Attiéké
Cantine de soutien à la ré-impression du guide "Sans-papiers - S’organiser contre l’expulsion - Que faire en cas d’arrestation ?"
Ça se passe au centre social Attiéké, 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis, métro 13 Porte de Paris ou RER Gare de Saint-Denis. Le repas et les boissons sont à prix libre.
18h : présentation du guide et discussion sur les rafles à Paris et en banlieue, retour sur les expériences de lutte à Barbès et ailleurs.
19h : repas végétarien/vegan.

Mercredi 21 janvier à 19h30
Assemblée du collectif "Cadécol"
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression. 
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 22 janvier à 19h30
Cycle sur "La vie sous la contre-révolution"
Episode 1 - Projection du film "Le Faucon maltais" ("The Maltese Falcon", de John Huston, 1941, 1h40, VOSTFR), d’après le roman de Dashiell Hammett (1930)
On commence un cycle de trois soirées consacrées au roman noir américain et son adaptation par Hollywood par la projection du "Faucon maltais", puis, en février et en mars, du "Facteur sonne toujours deux fois" et de "Little Caesar". La projection sera suivie d’une discussion consacrée au roman noir américain, à sa signification sociale et politique et à ce que l’industrie du cinéma en a fait. "Et ceux qui attendent le jour où nous causerons d’Agatha Christie peuvent se brosser" (Jean-Patrick Manchette).

Mercredi 28 janvier de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Désormais chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Jeudi 29 janvier à 19h30
Projection de "Sur la planche" (de Leïla Kilani, 2012, 1h46, VOSTFR)
Quatre jeunes femmes, ouvrières dans la zone franche du port de Tanger, sont divisées en deux castes : Badia et Imane "les filles-crevettes" décortiquent à la chaîne, payées au kilo, Asma et Nawal, "les filles-textile" sont payées 1€ de l’heure à trimer pour les grandes marques internationales, travail considéré comme une promotion sociale, un eldorado salarial.
"Ils me volent mon temps, ils ne me voleront pas ma peau”. Bien décidées à ne pas se laisser bouffer, ensemble, elles vont faire les 400 coups, défiant la légalité et leur condition de femme.
Badia : "Mieux vaut être debout, tenue par son mensonge, qu’allongée, écrasée par la vérité des autres. Je ne vole pas, je me rembourse. Je ne cambriole pas, je récupère. Je ne trafique pas, je commerce. Je ne me prostitue pas, je m’invite. Je ne mens pas. Je suis déjà ce que je serai. Je suis juste en avance sur la vérité : la mienne !".
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Re: Bagnolet, Le Rémouleur

Messagede robin le Sam 7 Fév 2015 20:44

Jeudi 12 février à 19h30
Projection de "La fête est finie" (Nicolas Burlaud, 2014, 1h12, VOFR) suivie d’une discussion
Sous les assauts répétés des politiques d’aménagement, Marseille se lisse, s’embourgeoise, et pourrait bien devenir une ville comme toutes les autres. Son élection au titre de “capitale européenne de la Culture” a permis une accélération spectaculaire de cette mutation. Discussion en présence du réalisateur.

Mercredi 18 février à 19h30
Assemblée du collectif "Cadecol
Chaque 3e mercredi du mois.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Jeudi 19 février à 19h30
Cycle sur "La vie sous la contre-révolution"
Episode 2 - Projection du film "Le facteur sonne toujours deux fois" (de Tay Garnett, 1946, 1h53, VOSTFR)
Film américain de Tay Garnett avec Lana Turner et John Garfield, tiré du roman de James M. Caine (1934). Suite de nos soirées consacrées au roman noir américain et son adaptation par Hollywood. La projection sera suivie d’une discussion consacrée au roman noir américain et à sa signification sociale et politique à la lumière des Chroniques de Jean-Patrick Manchette. Et il ne sera toujours pas question d’Agatha Christie.

Samedi 21 février à 18h
Cycle sur la lutte des classes pendant la Révolution française
Présentation et discussion - 1ère partie : De la crise de la monarchie à sa chute (1787-10 août 1792)
En 1789, la monarchie absolue et les structures économiques et sociales féodales sont en contradiction avec la montée en puissance de la bourgeoisie. La société est aussi traversée par la crise économique : hausse des prix, chômage, manque de terres pour les classes populaires et dette financière pour l’État. Alors que les conflits sociaux s’amplifient, la bourgeoisie espère des réformes : égalité des droits, libertés politiques et libéralisation de l’économie pour favoriser le commerce et l’industrie naissante. Les États généraux sont convoqués le 5 mai 1789 afin de régler le problème financier. Or, les événements qui en découlent vont permettre à la bourgeoisie d’accéder au pouvoir, alors que la mobilisation des travailleurs va mener à une radicalisation du processus révolutionnaire.

Dimanche 22 février à 18h30
Cycle sur la lutte des classes pendant la Révolution française
Présentation et discussion - 2ème partie : De la République au coup d’État de Bonaparte (1792-1799)
La République proclamée, les divisions entre bourgeois s’accentuent. Les Montagnards, proches des petits propriétaires, réalisent que l’appui des travailleurs est nécessaire au triomphe de la Révolution. Mais la bourgeoisie girondine, proche des milieux d’affaires, ne n’entend pas ainsi. Elle est éliminée grâce aux travailleurs parisiens qui réclament, dans un contexte de guerre et de crise économique, la Terreur contre les accapareurs, les spéculateurs et les contre-révolutionnaires. Les dirigeants montagnards au pouvoir institutionnalisent et retournent la Terreur contre les travailleurs. La chute des premiers, le 9 Thermidor (27 juillet 1794), ne fera qu’amplifier le processus contre-révolutionnaire.

Mercredi 25 février de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Jeudi 26 février à 19h30
Soirée d’écoute de deux documentaires sonores autour du nucléaire
Nucléaire, la fabrique de l’oubli est une série de documents sonores assemblant les lectures d’analyses, de témoignages, de textes littéraires, d’archives sonores autour du nucléaire. En une quinzaine d’épisodes de quarante minutes, ces montages essayent de dérouler un fil, d’apercevoir cette société nucléaire qui par son omniprésence se fait oublier.
Ép. 6 - Négationnisme nucléocrate / Ép. 7 - Vivre normalement dans des conditions qui tuent. Ces deux épisodes mettent en avant les tactiques mensongères mises en œuvre suite aux catastrophes de Tchernobyl et Fukushima. Plus largement, ils traitent des stratégies d’habituation qui sont imposées aux populations sinistrées mais également aux populations vivant à proximité de centrales nucléaires. Ces documents pourront servir de base à une discussion et à des réflexions que nous pourrons mettre en commun...

Samedi 28 février à 18h
Présentation-discussion "Comprendre CasaPound pour mieux combattre l’extrême-droite" Présentation de Millenial Fascism, une recherche d’anthropologie sur le mouvement fasciste italien CasaPound. Né à partir de l’occupation d’un immeuble à Rome en 2003, ce « mouvement » s’est transformé en 2013 en parti politique et se présente désormais aux élections. Cette étude cherche à comprendre les modes d’action, mais aussi la signification de ce « fascisme du troisième millénaire », souvent présenté par ses militants comme une manière de vivre, avant d’être un programme politique.
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