revue de presse ( du web , blog etc.)

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Messagede de passage le Dim 15 Mar 2020 19:17

Article intéressant à lire sur https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html

Coronavirus : les simulations alarmantes des épidémiologistes pour la France
« Le Monde » a pris connaissance d’estimations sur l’impact du virus, effectuées par les scientifiques qui conseillent l’Elysée. Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention.
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Messagede de passage le Sam 21 Mar 2020 16:02

Lu sur http://le-libertaire.net/inquietudes-diverses/

Coronavirus

Venise retrouve son eau claire et ses poissons. Le ciel chinois s’éclaircit et le brouillard de pollution qui obscurcissait l’atmosphère a quasiment disparu. Les rues françaises se désertifient de ses piétons et voitures. Les Français deviennent adeptes du clapping à l’islandaise tous les soirs à 20 Heures afin de soutenir les soignants en première ligne dans la lutte anticoronavirus. Les grosses usines sont à l’arrêt : industries automobiles, Airbus à Toulouse, Safran au Havre (après un débrayage) et nombre de salariés exercent maintenant un droit de retrait. L’économie tourne donc au ralenti. Les salariés et notamment les travailleurs précaires se retrouvent dans une situation de grande inconnue sur leur avenir économique. Cette réalité est partagée dans tous les domaines d’industrie. Par ailleurs, la fermeture des services publics et la mise à l’arrêt des structures d’accueil collectives et d’enseignement (crèches, services sociaux, écoles, etc.) condamnent les jeunes et les plus pauvres (et les jeunes pauvres) à la solitude et à l’indigence (situation catastrophique des sans-abris), quand les bourgeois vont profiter de leur maison de campagne (quitte à propager le virus). Le Morbihan a vu affluer 2000 personnes ; l’île de Groix est maintenant interdite aux non-résidents permanents…

Il y aura un après crise du Coronavirus, c’est dès maintenant que nous devons interpeller les travailleurs car de nombreux problèmes doivent être résolus et nous ne devons pas être les dindons de la farce. Par exemple la libre circulation des marchandises à travers la planète, au mépris de toute logique écologique, est aussi un enjeu sanitaire. Elle pose question sur le mode de répartition des richesses qui a cours en économie capitaliste. Une énième crise capitaliste se profile: la Bourse n’en finit pas de chuter, la FED et banques centrales interviennent à coups de milliards. Les capitalistes commencent déjà à geindre et pleurnicher, à se poser en pauvres victimes. L’État va les secourir et nous demander, comme après la crise financière de 2008, de payer l’addition. Nous connaissons leur logique : on nationalise les déficits, à combler par les contribuables, et on privatise les bénéfices pour le plus grand bien d’actionnaires privés. Nos libertés vont continuer à être attaquées et restreintes. Le journaliste du Monde Piotr Smolar résume bien notre inquiétude : « Il faudra demeurer très attentif à ce que la santé ne devienne pas, après la lutte contre le terrorisme, une nouvelle autoroute sans limitation de vitesse en matière de surveillance. » Voilà quelques pistes de réflexion qu’il faudra aborder collectivement ; la résilience des travailleurs doit amener une alternative aux pulsions nationalistes et identitaires de notre société ainsi qu’une alternative économique et sociale. Les propositions libertaires ne sont pas dénuées de fondement et d’intérêt.

L’indécence du gouvernement Macron qui a participé comme ses prédécesseurs Sarkozy et Hollande à la casse de l’hôpital public, aujourd’hui en première ligne face à la crise sanitaire, doit être pointée du doigt. Quand on casse les services publics, notamment ceux de la santé, on finit par en payer le prix. Ce gouvernement qui vante les mérites du personnel hospitalier est longtemps resté inflexible face à la grève des travailleur·euses de la santé, en détresse et en sous-effectif. Le mouvement des urgentistes est dans toutes les mémoires. Aujourd’hui, il est demandé aux soignants de travailler 10 heures consécutives dans certains services au lieu de huit. Les « jeunes retraités », ceux et celles qui sont partis depuis moins de cinq ans sont appelés à reprendre du service. Cet appel ne sera que peu entendu car les anciens ont dénoncé en leur temps les insuffisances tant matérielles qu’humaines au sein des unités de soin. Des nombreuses aides-soignantes et infirmières sont parties à la retraite avec le dos en loque ; on n’a jamais entendu leur souffrance. Elles ont même été gazées par la police lors de manifestations. La grève de la faim d’infirmiers à Saint Etienne du Rouvray, les « Perchés de Pierre Janet » au Havre et les multiples mouvements sociaux dans le milieu de la santé n’ont bénéficié que de quelques miettes.

Espérons que l’enjeu de santé actuel réactualisera les demandes récurrentes des personnels en leur donnant les moyens de leurs missions. Les atermoiements, cela suffit ! On présente les personnels de santé comme des héros aujourd’hui, à qui on demande ses sacrifices, mais les héros sont fatigués. Notre système de services publics (santé, école…) est à bout de souffle, réanimons-le.

Patoche (GLJD)



PS : Il nous faudra aussi aborder le problème de la production de médicaments délocalisée en Chine.
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Messagede de passage le Sam 28 Mar 2020 10:11

Lu sur http://le-libertaire.net/macron-galvaude-terme-guerre/
Macron galvaude le terme de guerre
Alors que pendant le mouvement social contre la loi travail, le mouvement des gilets jaunes, la lutte contre la réforme des retraites, nous n’avons constaté aucune pénurie de LBD, grenades (lacrymogènes, de désencerclement…) et autres matériels de guerre dont les protections policières, nous voyons avec amertume, les soignants, galérer pour trouver des masques, du gel hydro-alcoolique…pour tout simplement faire leur travail et soigner la population. Parallèlement, l’Etat avance ses pions et met en lumière l’aide apportée par l’armée dans la lutte contre le Covid, à grand renfort de matériel de pointe et de transports. Deux choses. La première, c’est le choix du gouvernement Macron, de réprimer et d’asseoir son autorité via les forces répressives à son service. D’où la priorité donnée aux armes des forces de l’ordre. La santé étant reléguée loin derrière. Cependant devant le tollé du manque de moyens de l’hôpital public face à la crise sanitaire, Macron promet des heures supplémentaires, une prime aux soignants et un futur plan d’investissements pour la santé. Il est dommage d’en arriver là. Et les politiciens hypocrites (pléonasme), notamment les parlementaires (parlementeurs) vont à la rencontre des soignants et s’indignent de leurs conditions de travail. Que ne l’ont-ils pas fait auparavant. Ils/elles ont voté la loi de programmation militaire et continué à saboter l’hôpital public en ne donnant pas les moyens à celui-ci de fonctionner, malgré les multiples alarmes sonnées par les personnels soignants. Il faudra que les parlementaires et le gouvernement rendent des comptes, il faudra donner les noms de ceux qui se sont rendu complices de cette situation.

La deuxième, c’est que le langage guerrier de Macron ne fait pas illusion. La guerre, ce n’est pas une lutte contre un virus à éradiquer, c’est un ennemi identifié qui cherche à nous nuire, à nous spolier et qui se traduit par des meurtres légalisés au nom d’une idéologie, d’une religion ou d’intérêts économiques (recherche de nouveaux marchés, débouchés, territoires…). Macron galvaude le terme pour mieux nous vendre les intérêts militaristes. La population commence à se demander s’il ne vaudrait pas mieux mettre un pognon de dingue dans la santé plutôt que dans les œuvres de mort. Pendant ce temps, les médias relaient la communication de l’armée où l’on voit le matériel utilisé par l’armée. Un A 330, des tentes à Mulhouse censées abritées 30 lits quand on parle de milliers de personnes contaminées, un porte-hélicoptères…Tour cela n’est qu’une goutte d’eau dans les besoins de secours. Le principal, c’est d’impliquer l’armée, montrer son utilité. L’extrême droite aimerait un recours plus important au kaki. Heureusement que le droit, mais pour combien de temps encore, exclut l’armée des missions d’ordre public. Nous verrons et nous continuerons à plaider pour que les ressources humaines et matérielles aillent à la santé plutôt qu’à l’armée.

Alors que le feuilleton médiatique s’égrène au fil des jours entre Didier Raoult (Infectiologue de Marseille) et le milieu médical parisien (Lévy-Buzin…), nous assistons aux luttes de pouvoirs et d’egos entre personnalités de ce monde censé s’occuper de l’intérêt général sur le plan de la santé. Entre un professeur qui publie à tout- va (tous ces articles sont-ils étayés et validés par l’expérience) et les conflits d’intérêt du clan Buzin, nous sommes un peu perdus. « Le Libertaire » avait publié un article « Labo-collabos » qui avait fait grand bruit à l’époque et avait servi de détonateur pour les lanceurs d’alerte. Nous rappelons aussi pour les plus anciens que dans le projet de Mitterrand en 1981, il était question de nationaliser l’industrie pharmaceutique…Tant que l’opinion publique ne s’approprie pas ces thématiques, les faiseurs de fric continueront à se remplir les poches. Ce qui est dommageable car le doute s’insinue sur l’efficacité de certains vaccins et rejaillit sur la parole médicale. Il serait inquiétant que la parole médicale rejoigne l’opprobre de la parole politique.

En attendant, notre société se délite encore un peu plus. Les SDF connaissent une situation qui se détériore un peu plus chaque jour. Ce n’était pas mirobolant avant mais aujourd’hui, c’est catastrophique.

Idem pour les hôpitaux psychiatrique sont comme à l’accoutumée la dernière roue du carrosse du système de soins. Le personnel a été oublié pour la distribution de masques…Des structures de jour pour les urgences, toutes les structures extra-hospitalières ferment. Les décompensations de patients s’accentuent, les tensions et les angoisses montent. Un afflux de patients qui ne supportent pas le confinement n’est pas à exclure. En attendant, à notre connaissance, aucun hôpital psychiatrique n’est doté de service de réanimation, ce qui laisse augurer d’une grave crise en cas d’épidémie de Covid 19 au sein des établissements. Les schizophrènes, les patients addicts, les personnes fragiles et vulnérables vont passer un sale quart d’heure. Mais le secteur de la psychiatrie sera servi en dernier, s’il est servi.

Patoche (GLJD)
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Messagede de passage le Lun 11 Mai 2020 18:39

Comme avant
« Plus rien ne sera comme avant », « Il n’est plus possible de continuer comme ça », lit-on à foison ici et là. Et tout le monde d’y aller avec force, et à juste titre, sur la condamnation du système libéral, la mondialisation, le profit à tout prix, et toutes les saloperies qui vont avec. Mais le « comme avant », ce n’est pas seulement ça. C’est aussi dans une large mesure ce qui prétend s’opposer à cela, ou qui fait semblant.
Lire la suite ici https://florealanar.wordpress.com/2020/ ... mme-avant/
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Messagede de passage le Dim 31 Mai 2020 14:14

https://florealanar.wordpress.com/2020/ ... e-laurent/

Bonne retraite Laurent

Je ne sais plus quand exactement l’ami Laurent est devenu permanent de la librairie Publico, mais il demeurera à n’en pas douter comme celui qui, depuis la reconstruction de la Fédération anarchiste après la Libération, aura occupé ce poste le plus longtemps dans l’histoire de cette organisation.
A partir de ce mardi 2 juin, l’ami Laurent sera officiellement à la retraite, même si l’équipe qui prendra la relève pourra compter sur son aide et son expérience pour continuer à faire vivre cette indispensable librairie.
Je souhaite bien évidemment le meilleur à Laurent pour la nouvelle vie qui s’ouvre à lui, et le remercie sincèrement pour le travail considérable effectué, son accueil, son amabilité, son professionnalisme et la sage patience qui lui aura été parfois nécessaire dans son travail auprès d’un administrateur de Publico dirigiste qui eût été bien inspiré de prendre quelques leçons auprès de Laurent en matière de relations humaines.
Bonne retraite, Laurent !
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Messagede de passage le Mer 10 Juin 2020 18:17

Lu sur :
http://le-libertaire.net/lanarchie-haut ... on-lordre/

L’anarchie est la plus haute expression de l’ordre
Publié le 10 juin 2020
Signac

L’anarchie, ce n’est pas le désordre ; bien au contraire

Le mot ANARCHIE vient du grec et est composé de la particule exclusive a et arche, commandement, pouvoir, autorité. Etymologiquement, le mot ANARCHIE, qui devrait être écrit anarchie, signifie l’état d’un peuple, ou plus exactement, d’un environnement social sans gouvernement.

En tant qu’idéal social et en tant que réalisation effective, ANARQUÍA signifie un mode de vie dans lequel l’individu, libre de toute contrainte légale et collective qui a une force publique à son service, n’aura pas d’autres obligations que celles imposées par sa propre conscience. Il aura donc la faculté de se livrer aux inspirations réflexives de son initiative personnelle. Vous aurez le droit d’essayer toutes les expériences qui vous semblent souhaitables ou fructueuses; il acceptera librement tous les contrats qui le lient à ses pairs, toujours temporaires et révocables; et ne pas vouloir faire souffrir l’autorité de quelqu’un d’autre, qui qu’il soit. Ainsi, souverain propriétaire de lui-même, de la direction qu’il donne à sa vie, de l’usage qu’il fait de ses facultés, de ses connaissances, de son activité productive, de ses relations sympathiques…

Ce mode de vie implique un régime social d’où toutes les idées de salaires et de salariés, de capitalistes et de prolétaires, de maîtres et de domestiques, de dirigeants et de gouvernés, sont bannies, en fait et en droit.

Il est expliqué que, ainsi défini, le mot ANARCHIE a, au fil du temps, été insidieusement dévié de sa signification exacte; qu’il a été pris dans le sens de «désordre», et que dans la plupart des dictionnaires et encyclopédies, seul ce sens est mentionné ; le désordre et ses synonymes: chaos, désordre, confusion, etc.

À l’exception des anarchistes, tous les philosophes, moralistes et sociologues, y compris les théoriciens de la démocratie et les doctrinaires du socialisme, affirment que sans gouvernement, sans législation, sans force répressive garantissant le respect de la loi et punissant toute infraction à celle-ci, il y a, il ne peut y avoir que désordre et criminalité.

Maintenant bien. Ne sont-ils pas conscients, moralistes et philosophes, hommes d’État et sociologues, de l’affreux désordre qui règne partout, malgré l’autorité qui régit et la loi qui réprime? Ces gens sont-ils dans un sens critique et dans un esprit d’observation qu’ils ne remarquent pas que plus la réglementation augmente, plus les mailles de la législation se resserrent et le champ de la répression s’élargit, plus le degré d’immoralité est grand? Laissant la place aux crimes, à la manipulation, et aux pires pratiques.

Il est impossible pour ces théoriciens de l’ »Ordre » et ces professeurs de « Moralité » de confondre sérieusement et honnêtement ce qu’ils appellent « l’Ordre » avec les atrocités, les horreurs et les monstruosités dont le spectacle scandaleux met l’observation quotidienne sous nos yeux.

Et, s’il y a des degrés dans l’impossible, encore plus est l’impossibilité que ces sages « médecins » recourent à la vertu de l’Autorité et à la force de la Loi pour atténuer et faire disparaître a fortiori toutes ces infamies.

Une telle affirmation serait une pure folie.

La loi n’a qu’un seul objectif: justifier d’abord puis sanctionner toutes les usurpations et iniquités sur lesquelles repose ce que les bénéficiaires de ces iniquités et usurpations appellent «ordre social». Les détenteurs de richesses ont cristallisé dans la loi la légitimité originelle de sa forme; les détenteurs du pouvoir ont élevé à la catégorie des principes immuables et sacrés le respect dû aux foules privilégiées, à la Puissance et à la majesté avec lesquelles ils sont auréolés. Il est possible d’examiner en profondeur tous les monuments de l’hypocrisie et de la violence que sont les Codes, tous les Codes: aucune disposition ne sera trouvée en faveur de ces deux faits de nature historique et circonstancielle qu’elle est destinée à transformer en faits, d’ordre naturel et fatal.

Autorité. Je cède aux hypocrites officiels et aux professionnels du charlatanisme bourgeois tout ce qui se réfère à la « morale » dans la législation, puisque ce n’est pas, et ce ne peut pas être, dans un état social fondé sur l’autorité et la propriété, plus que l’humble serviteur et le complice éhonté des premiers et des seconds.

Concernant le mot ANARCHIE, pris dans le sens du chaos, nous trouvons commode de transcrire ces magnifiques mots de Kropotkine:

» Dans quel ordre est-il? Est-ce de l’harmonie avec laquelle nous, anarchistes, rêvons? De l’harmonie qui s’établira librement dans les relations humaines lorsque l’humanité cessera d’être divisée en deux classes, dont l’une est sacrifiée au profit de l’autre? De l’harmonie qui naîtra spontanément de la solidarité des intérêts, quand tous les hommes forment une seule famille, quand chacun travaille pour le bien-être de tous et tous pour le bien-être de chacun? Bien sûr que non! Ceux qui accusent l’ANARCHIE d’être la négation de l’Ordre ne parlent pas de cette harmonie du futur; ils parlent de l’ordre tel qu’il est conçu dans notre société actuelle. Voyons donc ce que cet « Ordre » est que l’ANARCHIE veut détruire.

«L’Ordre d’aujourd’hui, ce que l’on entend par« Ordre », c’est que les neuf dixièmes de l’humanité travaillent pour fournir le luxe, les joies et la satisfaction des passions les plus exécrables à une poignée de gens paresseux. L’ordre de privation, pour ces neuf dixièmes, de tout ce qui est une condition nécessaire à une vie hygiénique, à un développement rationnel des qualités intellectuelles. Réduire à neuf dixièmes d’humanité pour vivre un jour, comme des bêtes de somme, sans jamais oser penser aux joies procurées à l’homme par l’étude des sciences, par la création artistique: voilà « l’Ordre »! »

«L’ordre est misère, la faim est devenue un état normal de la société. C’est le paysan irlandais affamé; ce sont les Italiens réduits à devoir abandonner leur campagne luxuriante pour parcourir l’Europe à la recherche de tout tunnel à forer, où ils risquent d’être écrasés à mort, après avoir subsisté pendant quelques mois de plus; c’est la terre prise au paysan pour la consacrer à l’élevage ou à la chasse, qui servira de nourriture aux riches; c’est la terre laissée inculte avant de la restituer à ceux qui ne demandent que la culture. »

«L’ordre est la femme qui se vend pour subvenir aux besoins de ses enfants; il est l’enfant réduit à être enfermé dans une usine ou à mourir de faim; c’est le fantôme du travailleur rebelle aux portes des riches, le fantôme du peuple rebelle aux portes des dirigeants ».

« L’Ordre est une minuscule minorité élevée aux sièges du gouvernement, qui est imposée, pour cette raison, à la majorité, et qui forme leurs enfants à exercer plus tard les mêmes fonctions, afin de maintenir les mêmes privilèges par la ruse, corruption, force et meurtre ».



«L’ordre est une guerre continue d’homme à homme, de bureau en bureau, de classe en classe, de nation en nation; c’est le canon qui ne cesse de gronder; c’est la dévastation de la campagne, le sacrifice de générations entières sur les champs de bataille, la destruction en un an des richesses accumulées pendant des siècles de dur labeur. »

«L’ordre est la servitude, la chaîne de pensée, l’avilissement de la race humaine, soumis au fer et au fouet; c’est la mort subite par le grisou, la mort lente par le naufrage, qui fait que des milliers de mineurs périssent, enterrés et détruits, victimes de la cupidité des patrons chaque année; c’est la poursuite, la baïonnette prête, de ceux qui osent se plaindre. Voici l’Ordre! ».

Et pour donner plus de force à sa pensée, Kropotkine continue en ces termes:

« Et le chaos, ce qu’ils appellent habituellement le chaos, est le soulèvement du peuple contre cet ordre ignoble, brisant ses chaînes, détruisant ses obstacles et allant vers un avenir meilleur; c’est la chose la plus glorieuse que l’humanité ait dans son histoire; c’est la rébellion de la pensée à la veille des révolutions; c’est le renversement des hypothèses sanctionnées par l’immobilité des siècles précédents; c’est l’apparition de tout un flot d’idées nouvelles, d’inventions audacieuses; c’est la solution aux problèmes de la science ».

«Le chaos est l’abolition de l’esclavage ancien; c’est l’insurrection des municipalités, l’abolition de la servitude féodale, les tentatives d’abolir la servitude économique ».

« Le chaos est l’insurrection des paysans révoltés contre les prêtres et les seigneurs, brûlant les châteaux pour faire place aux cabines, laissant leurs tanières prendre place au soleil. »

«Le chaos, ce qu’ils appellent le chaos, sont les moments où des générations entières endurent une lutte incessante et se sacrifient pour préparer l’humanité à une meilleure existence, la libérant des servitudes du passé. Ce sont les moments où le génie populaire prend son essor et prend, en quelques années, des pas gigantesques, sans lesquels l’homme resterait à l’état d’esclave antique, de ramper, d’animal avilissant dans la misère ».

«Le chaos est la naissance des plus belles passions et des plus grandes abnégations; c’est l’épopée de l’amour suprême pour l’humanité ».



PS : si l’ordre, c’est de connaître en France neuf millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et des centaines de millions de par le monde, alors nous ne sommes pas pour l’ordre. Si l’ordre, ce sont les sans-abris, les enfants qui n’ont pas accès à l’éducation, les personnes qui sont sous-alimentées, alors nous ne sommes pas pour l’ordre. Si l’ordre, c’est de comptabiliser des millions de chômeurs, des millions de gens sans couverture sociale, alors nous ne sommes pas pour l’ordre. Si l’ordre, c’est le fait de risquer sa vie pour la gagner, c’est être soumis à une caste bureaucratique, aux capitalistes, au parti unique, aux chefs, aux actionnaires, aux spéculateurs…alors cet ordre-là, on n’en veut pas ! Si l’ordre, c’est de considérer celui qui n’a pas la même couleur de peau comme un être inférieur, si l’ordre c’est de considérer la femme comme inférieure, nous ne sommes pas pour l’ordre. Les libertaires sont pour l’égalité économique et sociale, pour que tous les êtres dans leur différence aient les mêmes droits. L’harmonie est notre ordre. Patoche (GLJD)
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Messagede de passage le Dim 14 Juin 2020 16:54

Mort de Maurice RAJSFUS

Inlassable contempteur de l’ordre sécuritaire, l’historien et essayiste Maurice Rajsfus, né en 1928, rescapé du Vel d’Hiv, ancien président de Ras’l’Front (1991-1999), s’est éteint samedi à l’âge de 92 ans.

Maurice Rajsfus : Je n’aime pas la police de mon pays
Dans un pays où la police parle bien plus de ses droits que de ses devoirs, quel espace de liberté peut bien subsister pour les citoyens ? Ces droits revendiqués par les policiers ne peuvent que signifier, parallèlement, le renoncement à la critique quant à la qualité de leurs activités. Lorsque la parole du policier ne peut être réfutée, c’est toute la liberté d’expression qui se trouve mise en cause […]. Il est nécessaire que des témoins ou des observateurs se fassent entendre. C’est le rôle qu’a tenté de jouer, depuis le printemps 1994, l’Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ? Sans doute pas !
printemps 1994, l’Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ?
Sans doute pas !
Lire la suite ici https://lenumerozero.info/Mort-de-Maurice-RAJSFUS-4830
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Messagede de passage le Dim 19 Juil 2020 10:30

Pris sur
https://m.facebook.com/story.php?story_ ... 1703362695
Un hommage à l' ami Lucio Urtubia décédé aujourd'hui.
On était pas toujours d'accord sur des questions d'ordre syndicales mais j'ai toujours eu un profond respect pour ce grand homme, pour son vécu et sa générosité.
......

Lucio se voulait avant tout maçon et anarchiste, mais il fut aussi guérilléros, faux-monnayeur, contrebandier et braqueur de banque. Et ce sans jamais vouloir s'enrichir toujours pour la cause révolutionnaire et pour les plus pauvres.

"En tant que faux-monnayeur, son action de plus grande ampleur a consisté, en 1979, en la falsification de chèques de voyage de la Citibank pour une valeur de 20 millions de dollars. Cette tentative de faux-monnayage de grande ampleur s'est soldée par son arrestation. Il finit par trouver un arrangement à l'amiable avec la Citibank en échange des plaques d'impression ayant permis de falsifier les chèques"

Solidarité et soutien à ses proches et à l'Espace Louise Michel.

............................................................................................................
( l'Espace Louise Michel qu'animait Lucio est un lieu d'expression libre pour les artistes et toutes personnes ce voulant d'esprit libre- libertaire en général: il y a des expositions, des concerts, des conférences, des débats etc )
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Messagede de passage le Mer 5 Aoû 2020 17:18

La rage et la haine parcourent nos corps contre les auteurs de logiques dévastatrices de la vie.

Lorsque nous essayons de critiquer les différents gouvernements qui administrent l’État, nous ne le faisons pas simplement pour le plaisir d’une tentative de pensée… Lire la suite
http://le-libertaire.net/rage-haine-par ... rices-vie/
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Messagede de passage le Ven 28 Aoû 2020 07:54

Résistances et solidarités internationales
Biélorussie : les anarchistes au sein de la révolte contre la dictature

Les insurgés de la Bélarus et nous : Des anarchistes bélarusses nous parlent de solidarités concrètes, d’organisation sous une répression acharnée, des origines de l’insurrection et de ses issues potentielles. Analyse et interviews proposées par Crimethinc. Traduction par Marseille Infos Autonomes

https://paris-luttes.info/bielorussie-l ... s-au-14234
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Re: revue de presse ( du web , blog etc.)

Messagede de passage le Lun 13 Fév 2023 08:33

Lu sur http://le-libertaire.net/7-mars-2023-on-bloque/
Espace Internet du groupe Libertaire Jules Durand et du journal « Le Libertaire »Menu principal

Dès le 7 Mars 2023, on bloque tout
Publié le 12 février 2023

Misère colère

Macron essaie de passer en force sur les retraites

Il s’appuie sur un sondage dont on ne sait d’où il sort et par qui il a été commandé, même si on s’en doute. L’argument phare de la Macronie serait que 60 à 70% des Français auraient intégré que quoiqu’il arrive, la réforme des retraites passera. C’est la méthode Coué des dirigeants.

Pourtant les quatre manifestations qui se sont déroulées ont été des démonstrations de force dans la rue. La police a beau minoré les nombres de manifestants pour rester en de ça du nombre fatidique d’un million, les gens ne sont pas dupes et les défilés sont massifs. Samedi 11 février, il y avait encore 12000 à 15000 manifestants dans les rues du Havre (7800 selon la police et 20000 selon la CGT. Les libertaires de nos amis indiquent que la manifestation parisienne comptait 20000 personnes. A Toulouse, 100000 d’après la CGT et en Bretagne, ce sont les petites villes qui mobilisent dans des proportions très importantes : 6 à 8 000 manifestants à Quimperlé par exemple.

Pas besoin d’être grand clerc pour anticiper une mobilisation moindre le 16 février car les travailleurs vont se réserver pour le 7 mars, même si le nombre de manifestants sera encore important. C’est ce que la presse appelle l’effet yoyo.

Le mois de mars risque d’être particulièrement chaud d’autant que Macron affiche comme à l’accoutumée son mépris pour les classes populaires qui n’auraient pas compris le sens et l’intérêt de la réforme. Il s’attaque bille bien en tête aux corporatismes qui ne verraient pas l’intérêt général et ne seraient que des égoïstes. Il désire « assécher les rentes ». Mais sincèrement qui sont les rentiers si ce ne sont ses amis banquiers et du CAC 40. D’autant que près de 10 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté ; 26% des étudiants sont sous ce seuil. Pas de quoi être fier.

Et ce n’est pas la retraite à 1200 euros tant vantée qui est prête de nous rassurer. Tout d’abord, d’après les projections en cours, ce montant sera donné à un très petit nombre de personnes. Et sérieusement, 1200 euros brut, ce n’est pas grand-chose. Qui vit avec ça ? Certainement pas ceux qui font les lois et les technocrates. Qui a envie de faire deux ans de plus au travail chez les couvreurs, les femmes de ménage, ceux qui utilisent le marteau-piqueur…Qu’on mette les députés et les technocrates à effectuer ces métiers pénibles, ne serait-ce que deux mois. Combien tiendraient ?

Les macronistes et les LR utilisent leur discours habituel : les Français sont pris en otage par les grévistes. Dommage qu’ils n’entendent pas ceux et celles qui sont victimes des difficultés économiques et sociales. De ceux qui souffrent au travail. Parallèlement Total a fait 20 milliards de profits. Cette entreprise se fait de l’argent sur les énergies fossiles tout comme BP, Exxon…La transition écologique attendra, la planète aussi.

La réforme des retraites devrait être votée à la fin du mois de mars, sauf si la rue bloque le pays après le 7 mars. Et c’est à cela que les anarchistes doivent travailler. A nous de faire mentir les sondages macronistes. La grève générale se prépare dès aujourd’hui.

Ti WI (GLJD)
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Messagede de passage le Dim 19 Mar 2023 15:45

Lu sur https://paris-luttes.info/itineraire-d- ... ante-16748

Itinéraire d’une jeune militante anarchiste

Publié le 13 mars 2023

Natacha, 18 ans, parle de son parcours militant, intellectuel et personnel. Comment en est-elle venue à s’impliquer dans les luttes sociales et dans la lutte révolutionnaire ?

D’origine marinière, marginale, réfractaire à l’école (et à l’idée même d’éducation en général (voir son article sur le lycée autogéré de Paris dans Le monde libertaire), réfractaire au travail, réfractaire à la mode et à tous les conformismes, passionnée de lutherie, d’art, de lecture, elle dit avoir toujours eu du mal à trouver sa place, jusqu’à sa rencontre avec les anarchistes.

Lire la suite ici https://paris-luttes.info/itineraire-d- ... ante-16748
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Messagede de passage le Sam 8 Avr 2023 16:50

Lu sur https://paris-luttes.info/projection-di ... ures-16886

Projection – discussion  : Bavures policières  ?
Publié le 3 avril 2023
À l’invitation du Groupe libertaire d’Ivry, projection d’un documentaire sur les CRS suivie d’une discussion, le 9 avril à la librairie Publico.

«  On est des brutes… mais des brutes professionnelles  !  »

Les «  bavures  » policières  ? Des faits rares et isolés, dus à quelques «  brebis galeuses  ». Les violences en manif  ? Forcément la faute aux casseurs. Jamais les C.R.S. n’attaqueraient des gens pacifiques  !…

À ceux qui croient encore que les flics seraient de preux chevaliers au service du bien, qui crient La police avec nous  !, ce documentaire sur «  Les combattants de l’ordre  » peut vous enlever vos illusions.

Le film dure 50 minutes et la projection sera suivie d’une discussion.
Librairie du Monde libertaire (Publico), 145, rue Amelot, Paris 11
dimanche 9 avril 2023 à partir de 16 heures (accueil dès 15 heures)
Entrée libre

Les «  bavures  » policières… Les flics qui rackettent, insultent, tabassent, mutilent, violent, assassinent… Les serviteurs de l’État en parlent comme s’il s’agissait de faits rares et isolés, conséquences de circonstances malheureuses ou dus à quelques «  fruits pourris  ». Cela revient à dire que, dans leur ensemble, les forces de l’ordre seraient de preux chevaliers au service du bien. Et, de toute façon, leur travail serait indispensable pour la société… Pourtant, la violence est l’essence même du pouvoir. Une violence souvent cachée ou considérée comme «  normale  », comme si exploiter, violenter, enfermer, assassiner pouvait être normal.

Trop souvent, face aux violences des flics, on entend réclamer vérité et justice  : que le comportement «  criminel  » de quelque flic soit reconnu (et, du coup, que le comportement «  correct  » soit rétabli), que les responsables soient punis (pour que le système reste le même). Et à qui sont-elles réclamées  ? À la Justice, celle des tribunaux, celle pour laquelle les flics travaillent et qui n’existerait pas sans police  !

Tant qu’il y aura de la police, il y aura des violences policières. Qui croit au flic gentil  ? C’est toujours un flic, qui fait son sale boulot. Mais imaginons un instant que soit possible une police «  gentille  », «  démocratique  » et respectueuse de nos prétendus «  droits  ». Qu’est-ce que ça voudrait dire  ? Que, de l’autre côté, la population serait docile et «  gentille  » elle aussi, obéissant sans faute. Il n’y aurait plus besoin de matraque parce que chacun·e aurait déjà un flic dans sa tête.

Le problème est dans l’existence même de la police, et dans celle de l’État, qu’elle sert. Dans l’existence d’une société fondée sur l’autorité. C’est pour cela que nous ne voulons pas de police  : pas seulement parce que les flics sont des assassins, mais parce que le système qu’ils défendent et imposent, le monde qui a besoin de la police, est lui-même toujours mortifère. Parce que nous ne voulons plus d’autorité, parce que nous voulons être libres.

(Texte écrit à partir d’un article de Lucioles n° 15, bulletin anarchiste)

Mots-clefs :CRS | violences policières | projection | débat - discussion
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Messagede de passage le Sam 3 Juin 2023 19:18

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Re: revue de presse ( du web , blog etc.)

Messagede de passage le Mar 19 Sep 2023 07:55

Lu sur
https://le-libertaire.net/lanarchiste-e ... essimiste/

L’anarchiste est-il optimiste ou pessimiste ?
Rude question. A regarder les dernières décennies, nous constatons que nous avons perdu sur bon nombre de sujets et dans de nombreux domaines. Dernièrement nous avons perdu sur les retraites. Mais ce n’est pas une première. D’ailleurs les deux seules fois depuis l’après Seconde Guerre mondiale où nous avons gagné (enfin pour garder le statu quo) ce fut en 1953 (pour les fonctionnaires) et en 1995 contre Juppé (toujours pour conserver le statu quo). Donc aucune véritable victoire pour obtenir de nouveaux acquis. Mais des défaites petit à petit. Sans compter celle à venir où la probable élection d’Edouard Philippe à la présidentielle de 2027 nous amènera vers les 66-67 ans, histoire de s’aligner sur d’autres pays européens. Les travailleurs auront le choix entre l’extrême-droite et la droite libérale. Sauf sursaut hypothétique du monde du travail.

Nous continuons de perdre sur les services publics. La santé, où de plus en plus de nos concitoyens hésitent ou ne se font plus soigner faute d’argent. L’hôpital est asphyxié faute de moyens financiers et humains avec un personnel de plus en plus maltraité. L’école publique, de même perd, face à l’école privée toujours davantage favorisée et qui n’en finit pas de faire plonger l’école dite de la République dans les abîmes. Dans certaines écoles et collèges, on cherche la mixité sociale.

L’antimilitarisme où nous avons du mal à faire entendre notre voix libertaire et pacifiste. Il faut souligner que c’est sous la gauche de Hollande, président socialiste, que la France est devenue le troisième exportateur d’armes au monde. Ces mêmes socialistes qui tiennent des discours sur les droits de l’homme, qui font la morale aux autres pays et qui vendent des armes à des pays belligérants et peu enclins à mettre en place ces fameux droits de l’homme. Où se trouve l’éthique chez les socialistes qui défendent l‘emploi comme si les usines d’armement ne pouvaient pas être réorientées vers d’autres productions plus utiles socialement et qui pourraient ainsi entrer dans le cadre d’une relocalisation, de la métallurgie, par exemple. Et ce SNU, coûteux, qui nous embrigade une partie de la jeunesse. Et l’uniforme à l’école qui pointe son groin.

La religion où l’intégrisme catholique et protestant prolifère. Ainsi que la religion musulmane avec des islamistes qui utilisent l’école comme terrain de jeu à des fins de propagande.

Le nucléaire qui serait devenu une énergie propre s’il ne comportait pas autant de déchets radioactifs pour les générations futures et ce pendant des milliers d’années. Sans compter les dangers d’une fuite, d’une explosion…ce qui n’est pas une vue de l’esprit au regard de Tchernobyl, Fukushima…Pour certains écologistes, il semblerait que la lutte contre les énergies fossiles implique la nécessité du nucléaire. Que de temps perdu depuis les années 70 où les investissements pour la transition écologique n’ont pas été faits. Nous payons ce retard aujourd’hui.

La lutte anti-carcérale perdue, disait Serge Livrozet, à juste titre. Il n’y a jamais eu autant de prisonniers dans des prisons bondées et délabrées pour certaines, de surcroît. Et on continue à construire des prisons…et on continue à se dispenser de la prévention…

Malgré une mobilisation féministe, le nombre de féminicides ne baisse pas. Et l’éducation machiste continue et on est toujours loin de l’égalité salariale homme-femme.

La police hors-la-loi de Maurice Rajsfus est toujours présente. Les violences policières font régulièrement la Une des médias.

La pauvreté ne régresse pas et les Restos du cœur de Coluche qui ne devaient durer que quelques années perdurent. L’Etat en vient même à subventionner ces œuvres caritatives à coup de millions ainsi que les plus fortunés comme Bernard Arnault. Il ne faut pas que la misère soit trop visible dans le pays de l’égalité. Il faut contenir une éventuelle colère. On estime à 35% les gens qui ne font plus trois repas par jour. Mais un pauvre est-il libre ? On pourrait disserter longtemps sur la devise de la République. Combien d’enfants ne partent plus en vacances ? Où est le bon vieux temps des colonies (rien à voir avec Sardou). Sans compter les mal-logés…les sans-abris…

Le racisme s’accroît. L’extrême-droite prolifère. C’est comme la peste de Camus, ce sont des phénomènes qui peuvent s’atténuer mais qui ne disparaissent pas. Ils reviennent quand c’est leur heure. Le nationalisme aussi fait fureur. L’antisémitisme n’a jamais disparu et il suffit par exemple des propos de figures de Civitas pour nous le rappeler.

A ces problématiques déjà anciennes, nous en avons vu de nouvelles venir se greffer plus récemment: la Covid, le dérèglement climatique, la guerre en Ukraine…Et puis, les libertaires sont des militants rationalistes. Nous pesons bien peut face aux sphères complotistes qui puisent leur origine aux Etats-Unis et en Russie avec de gros moyens financiers derrière. L’extrême-droite zemmourienne et diverse s’y investit. La politique n’est que tromperie.

Et nous pourrions lister encore plusieurs sujets qui nous tiennent à cœur et où nous représentons la mémoire des vaincus.

Tout cela pour dire que tout le militantisme dépensé dans les luttes spécifiques (antiracistes, anti­fascistes, comité d’action des prisonniers…) n’ont pas porté leurs fruits comme escomptés. Pourtant ces luttes étaient et sont toujours légitimes. De même pour les compagnons qui se sont investi corps et âme dans le syndicalisme. Nous pouvons en tirer les conclusions qui s’imposent. La CGT-SR en 1926, la CNT en 1946 puis aujourd’hui en 2023…C’est pratiquement un siècle d’expériences syndicales « autonomes » qui n’ont pas abouti. Le constat est le même pour ceux et celles qui ont intégré, avec ou sans responsabilités syndicales, les syndicats dits représentatifs. Quelques puristes nous diront que quelques centaines d’adhérents à la CNT, CNT-SO, c’est toujours davantage que la moindre organisation anarchiste, et ce n’est pas faux. Mais ces centaines d’adhérents ne sont pas anarchistes…Pour autant, loin de nous l’idée de dire par simplification que le syndicalisme est aujourd’hui inutile. On peut se syndiquer mais ce n’est pas suffisant pour changer l’ordre des choses.

Alors que faire ?

Nous savons par expérience ce qu’il ne faut pas faire et c’est déjà un bon point de départ. Soutenir un gouvernement de gauche, plurielle ou pas, ne relève au final que d’un accompagnement « social » du capitalisme. Et encore. Parfois la gauche au pouvoir fait parfois pire que la droite ou ne s’en éloigne guère : loi travail (loi El Khomri), loi Touraine/retraites sous Hollande…Le programme de la France insoumise aujourd’hui ne remet absolument pas en cause la propriété privée des moyens de production, la loi du marché, bref ce qui fait le capitalisme. Avec Mélenchon, on est dans le flou et quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup disait titine Aubry. Donc le projet de société des « insoumis » laisse à désirer surtout s’il y a négociation avec le PC, le PS et les Verts. Ce qui a tendance à tirer vers le bas les réformes qu’il faudrait, ne serait-ce que pour la nécessaire transition écologique.

Nous avons vu pendant les grèves à propos des retraites, une organisation « Révolution permanente » qui s’est illustrée à plusieurs reprises notamment dans la région havraise. Si sympathique puisse être le volontarisme de ses militants, nous ne suivrons jamais des personnes qui prétendent que le léninisme est une véritable alternative politique. Car c’est bien de cela dont il s’agit : créer un parti ouvrier de classe pour diriger la classe ouvrière. De Proudhon à Bakounine et jusqu’à David Graeber, les libertaires ont toujours pensé que l’étatisation de l’économie, que ce soit en Russie stalinienne, en Chine et partout où elle a été appliquée, a créé une nouvelle bureaucratie qui a pris le pouvoir et la dictature s’est faite sur le prolétariat. Une nouvelle classe privilégiée est apparue et l’exploitation ouvrière est restée en l’état, voire s’est empirée. En réalité, le léninisme outre l’exploitation continue du peuple lui soustrait en plus la liberté de penser et de manifester. Une fois au pouvoir, ce sont les mêmes qui dénoncent ceux et celles qui se rebellent contre le joug des nouveaux maîtres.

Donc pas question pour nous de tendre le bâton pour se faire battre. Les léninistes font un bout de chemin avec les libertaires pour mieux les éliminer à la première occasion. Les partis d’avant-garde aspirent à la prise de pouvoir, à diriger, à instrumentaliser le mouvement syndical et le mouvement social.

Pour résumer, pas question de baisser les bras face au capitalisme « triomphant » qui nous entraîne vers le bas et vers la catastrophe écologique. Pas question de s’acoquiner avec les politiciens, institutionnels (Nupes) ou non (diverses fractions d’extrême-gauche). Car certains tentent des opérations séductions. Pour être clair, pour nous un trotskyste libertaire, c’est un trotskyste et un marxiste libertaire est un marxiste. L’anarchisme est suffisamment riche de penseurs et de pratiques sans qu’on ait besoin de créer un mélange antinomique.

Alors quelles pistes nous reste-t-il ?

Et bien de plus en plus de jeunes libertaires (et parfois de bien plus vieux) s’investissent dans des ZAD, parfois avec succès comme à Notre-Dame des Landes. D’autres montent des communautés indépendantes à quelques-uns en expérimentant une vie en commun à la campagne (Basse-Normandie, Gers…). Ils créent de fait des espaces alternatifs, des lieux de vie…en mettant de l’argent ensemble pour acheter une maison à retaper et un terrain pour cultiver des légumes bio…Aux Etats-Unis, plusieurs personnes après quelques années de travail achètent un immeuble en ville où le rez-de-chaussée est consacré au travail autogéré (mise en place d’ateliers divers : réparation de vélos, peinture, sculpture, couture…). Les machines à laver, sécher le linge…sont à partager selon un planning établi en réunion (hebdomadaire, mensuelle…). Les participants peuvent prendre leur repas en commun ou dans leur appartement, selon l’envi du moment. Bien sûr, tout n’est pas idyllique : conflit de personnalités…mais certains projets tiennent depuis des années. Une autre sociabilité est donc possible dès aujourd’hui. Mais ce fonctionnement ne convient pas à tout le monde.

Cette tentative coopérative et d’entraide fondée sur l’autogestion est une réponse cohérente pour vivre dès maintenant « notre anarchisme ». On nous rétorquera que le système capitaliste dont nous dépendons ne sera pas pour autant aboli. Certes, mais si on peut vivre mieux en accord avec nos convictions, pourquoi pas. Et un agrégat de petites entités libertaires peuvent donner des idées et peut-être un nouveau souffle libertaire. Les expériences sont toujours utiles, ne serait-ce que pour voir ce qui n’a pas fonctionné.

Une deuxième piste qui nous semble intéressante et susceptible d’agréger davantage de militants est celle de l’écologie sociale et libertaire. Le dérèglement climatique s’invite au menu depuis une quarantaine d’années et est devenu une thématique centrale car vitale pour tous et toutes.

Nous constatons que les enjeux climatiques ne sont pas considérés à leur juste réalité/gravité par les gouvernants. Nous ne souhaitons pas donner dans le catastrophisme quoique les catastrophes soient déjà là. Le gouvernement Macron dit avoir pris la mesure des enjeux du réchauffement. Mais les initiatives sur le climat se font attendre et le réchauffement ne semble pas une priorité de l’exécutif qui saupoudrera de quelques milliards quelques mesurettes à terme, histoire de se donner bonne conscience et être dans le tempo à la mode. Leurs priorités de rentrée sont ailleurs. Les financements verts se font attendre et si nous ne bougeons pas, ils seront à nouveau différés. Là où les anarchistes ont leur partition à jouer, c’est que dans le domaine écologique nous sommes sur un terrain transversal où le volet social ne peut-être disjoint du volet écologique. Et quand on est sur le terrain, on n’aime pas que des technocrates nous disent quoi faire du haut des gradins ou du bas de leurs strapontins hors sol. La transition écologique ne peut se faire sans les travailleurs et a fortiori contre eux. Nous avons un avantage, c’est que pour une fois, il y a un consensus des scientifiques sur ce réchauffement climatique qui vient encore plus vite que prévu. La baisse des émissions de CO2 est primordiale et tout le monde devra s’y coller. Le monde des affaires freine des quatre fers. Les mesures qui seront prises doivent intégrer que c’est le capitalisme prédateur qui nous a conduit là où nous en sommes et qu’il ne doit pas tergiverser pour rendre des comptes et payer. Que le capitalisme doit donc impérativement financer la transition écologique. Que demander aux gens d’agir individuellement à leur niveau ne peut que déresponsabiliser les fauteurs de troubles : les capitalistes. Que se cantonner aux changements de réglementation est insuffisant. La décarbonation totale ne peut se satisfaire de pansements sur une jambe de bois. Quand on constate qu’un pays comme le Kenya tire 90% de son électricité de sources renouvelables, on peut raisonnablement penser qu’un pays comme la France pourrait largement en faire autant.

Les pauvres n’ont pas à payer la crise climatique, ils n’en sont pas responsables contrairement à d’autres bien identifiés (Shell, Total…). Et c’est encore plus vrai pour l’Afrique. Si la pandémie a engendré une crise économique suivie d’une inflation difficile à juguler, les gouvernements ont les moyens d’agir pour mettre un terme à ces difficultés. Par contre les conséquences du dérèglement climatique sont bien plus graves et même si nous arrivions à limiter nos émissions de manière drastique, le réchauffement des océans ne diminuerait pas comme par magie immédiatement. Et là encore, ce sont les plus pauvres qui feront les frais de l’incurie des dirigeants. Il faut donc marcher sur ses deux jambes. D’une part diminuer les émissions, d’autre part  mettre en œuvre des projets pour limiter la casse. C’est-à-dire qu’on doit se donner les moyens d’adoucir la hausse des températures.

Les libertaires n’attendent pas grand-chose de l’Etat mais entendent peser sur les communes (au sens large) qui ont davantage de moyens d’agir à condition de ne pas les étrangler financièrement comme c’est le cas aujourd’hui. La végétalisation en ville, le reboisement, l’instauration de haies dans les champs…sont du domaine de la commune qu’elle soit petite ou plus grande, rurale ou urbaine. Il nous faut trouver des solutions pour adoucir la vie des gens dans tous les sens du terme : vivre mieux en satisfaisant tous nos besoins qui devraient être adéquats à chaque époque et trouver une adaptation à la hausse de la chaleur ou à la montée des eaux.

Pomper les nappes phréatiques pour arroser les gros de l’agroalimentaire est à bannir. Il faut remettre à plat notre mode de fonctionnement, nos valeurs éthiques libertaires et environnementales.

Les anarchistes peuvent proposer des solutions comme celles des Bourses de l’écologie sans pour autant singer les Bourses du Travail.

Nous avons à multiples reprises proposé des solutions alternatives sur le site du Libertaire. Nous reviendrons dans un format plus construit avec des pistes nouvelles. Tout en sachant que l’esprit libertaire ne ferme pas les portes mais au contraire les entrouvrent vers d’autres horizons, de ceux qui n’ont rien à voir avec Edouard Philippe et encore moins avec le R.N.

Un autre futur est à construire ; nous avons le choix entre subir une démocrature qui se profile, basée sur les profits de la décarbonation, ou créer une alternative avec les travailleurs pour une société fédéraliste libertaire dont l’écologie sociale serait le pivot.

Patoche (GLJD)
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Messagede de passage le Sam 9 Déc 2023 16:56

Pris sur https://le-libertaire.net/les-anarchist ... a-planete/
Les anarchistes n’ont pas vocation à convertir tous les cons de la planète
Publié le 5 décembre 2023

Ils me font bien rire ceux qui prétendent que tous les humains sont nos frères, que tout individu a sa raison d’être, qu’il faut de tout pour faire un monde, que tous les goûts sont dans la nature…et toutes les conneries qu’on peut entendre un peu partout.

Il est des gens que non seulement je ne pourrais jamais considérer comme des frères, mais dont je ne voudrais pour rien au monde en être le parent, même éloigné. Qui a vraiment envie d’être pote avec Pascal Praud ? Pourtant, il se prétend anar. Mais il rajoute heureusement qu’il est de gauche avec les gens de droite et de droite avec les gens de gauche. Bref, le parfait politicien opportuniste (pléonasme). Donc bien loin de l’anarchisme. Qui a envie d’être pote avec Cyril Hanouna après avoir vu l’émission « Complément d’enquête » ? Qui a envie d’être parent avec Marion Maréchal qui ferraille aujourd’hui pour conserver les traditions chrétiennes de Noël alors que tout le monde sait que les catholiques ont christianisé les rites païens, notamment autour des solstices d’hiver et d’été ? Tout comme Alceste dans le Misanthrope, « Sur quelque préférence une estime se fonde/ Et c’est n’estimer rien qu’estimer tout le monde. »

Toutes ces personnes qui ne pensent qu’à s’enrichir, qui ne pensent qu’aux profits, au pouvoir…qu’ai-je en commun avec celles-ci ? Parce que, eux, ces gens-là, ne vivent pas, ils comptent comme dans la chanson de Brel.

Peut-on raisonnablement concevoir une société libertaire tant que séviront ce type d’humains ? Si une des missions du christianisme est la Rédemption des pêcheurs, la vocation de l’anarchisme n’est pas la conversion des abrutis. Et comme disait Flaubert : « Ce n’est pas parce qu’un imbécile a deux pieds comme moi, au lieu d’en avoir quatre comme un âne, que je me crois obliger de l’aimer. » On rencontre du reste bien rarement une grande intelligence chez un homme ou une femme qui se fait un devoir ou un mérite d’aimer indistinctement tous ses semblables.

Si pour avoir ce que vous avez, il me fallait être ce que vous êtes, je préfère rester pauvre et en accord avec mes idées toute ma vie. Car ne pas vous ressembler, c’est ma richesse à moi.

A.P.Ty Wi
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Messagede de passage le Dim 17 Mar 2024 19:36

Bientôt l'anniversaire !

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