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Messagede de passage le Sam 9 Mar 2013 21:19

CUMULARDS

lu sur http://fedetlib.overblog.com/page/2
Dans toute autre profession, le cumul d’activités, avec rémunération à la clef, est généralement mal vu. Une telle pratique jette la suspicion sur le sérieux mis à remplir les différentes fonctions, sans parler de la place occupée et qui pourrait l’être par un/une autre.


Les politiciens eux, n’ont pas ce genre de craintes et de scrupules. Au-delà de la férocité qu’ils déploient pour gagner leur place, ils essayent d’en avoir le plus possible… et une fois en place, ils n’en bougent plus, ou du moins essayent !


Bien sûr, le discours officiel – sans rire - raconte que cette activité, la fonction politique, est fondée sur le « don que l’on fait de sa personne à l’intérêt général »…et que, au dire des intéressés, ce n’est même pas une profession. On peut d’ailleurs se demander pourquoi ils gagnent, sur un seul mandat, jusqu’à cinq fois le SMIC, et plus… sans parler des privilèges collatéraux (transports, protection sociale, retraites,…).


Alors que dans la plupart des professions, on vit difficilement la charge de travail correspondant à un emploi,… les élus/es en exercent deux parfois trois et même quatre… Ou bien se sont des surhommes/femmes ou bien ils ne foutent pas grand-chose !


Bien sûr, à les entendre, ils sont surchargés de travail, toujours en déplacements, écrasés par les dossiers,… sauf celui concernant leur statut… top secret.


Pourtant à la seule évocation d’une loi sur le « non cumul des mandats »,… alors que toute autre profession serait enthousiaste,… eux rechignent, refusent, reculent le débat et la décision, font la sourde oreille…accusent celles et ceux qui font ces propositions d’être des « populistes », « anti démocrates »… Ben voyons !


La réforme viserait à ce qu’un mandat de député ou de sénateur devienne incompatible avec les fonctions de maire (y compris de maire d’arrondissement à Paris, Lyon, Marseille), de président de conseil général ou régional ou d’un groupement de communes (communauté urbaine, etc.). L’incompatibilité concernerait toute fonction exécutive (adjoint au maire...). Mais à leurs yeux, de telles dispositions seraient une atteinte à leurs fonctions et pour tout dire,… à la démocratie ! Rien que ça !



Il serait intéressant de savoir si, la rémunération du mandat principal était alignée sur le salaire médian, soit 1644 euros/mois (ce qui serait justice), autant de candidats se précipiteraient pour occuper ces postes, de même si les autres fonctions, en plus de la principale, n’étaient pas rémunérées (ce qui serait logique). De telles conditions leur permettraient de savoir ce que c’est que de vivre comme le peuple, qu’ils sont censés représenter… et de réfléchir avant de prendre des décisions dont ils ne mesurent jamais, à leur niveau, la portée.
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Messagede de passage le Mer 13 Mar 2013 21:45

LE DIALOGUE,… MAIS QUEL DIALOGUE ?

lu sur http://fedetlib.overblog.com/page/2
Entre deux vagues de licenciements massifs et après des affrontements violents opposant les salariés marrons aux forces de répression, le Ministre du « Redressement Productif » (sic) en appelle sagement au dialogue et explique doctement, à celles et ceux qui ne peuvent plus se faire entendre de leur direction et vont se retrouver à la rue, que la priorité est au dialogue.



Ainsi, le Ministre du « Redressement productif » a appelé direction et syndicats de PSA à un « dialogue social exemplaire » pour arriver à « renégocier, reformater et réduire le plan social »



Mais que veut dire ce jargon ministériel ?



C’est très simple. Dit autrement le Ministre appelle à « discute entre partenaires sociaux pour servir d’exemple et faire patienter les salariés des autres entreprises dans le même cas » pour arriver à « continuer à discuter, poser le problème dans ses différentes dimensions pour en trouver, de préférence la bonne ( ?) et faire en sorte finalement que les salariés acceptent les licenciements ».



Et le même Ministre précise, dans le cas ou l’on ne l’aurait pas compris : « Le plan de redressement devra être strictement proportionné à la situation réelle du groupe pour limiter les conséquences négatives sur l'emploi»…



Ce qui veut dire en clair :

« Le plan de licenciement devra être justifié par la situation économique de l’entreprise et faire en sorte qu’il y ait le moins de licenciements possibles pour éviter l’explosion sociale »



Contrairement à l’illusion que donnent les contorsions sémantiques ministérielles et le discours apaisant… le Ministre du Redressement Productif ne maîtrise strictement rien, et s’en remet, d’une part à la direction de l’entreprise pour qu’elle « n’en fasse pas trop », et aux syndicats pour qu’ils fassent « passer la pilule » auprès des salariés.

Autrement dit, le soit disant dialogue est totalement artificiel,… pour une raison simple : il n’y a rien à négocier sur le fond, sinon, pour les salariés à accepter les choix économiques et stratégiques fait par la direction qui a, de toute manière, seule les cartes en mains.

Et l’on s’étonne après ça qu’il y ait des violences sociales, que les syndicats soient de plus en plus désavoués et débordés, que les salariés ne croient plus en rien ?

C’est le contraire qui serait étonnant. A force de prendre les gens pour des imbéciles, ça ne peut que très mal se terminer !

8 mars 2013
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Messagede de passage le Mar 19 Mar 2013 21:53

SYNDICATS : LE SENS DES MOTS

lu sur http://fedetlib.overblog.com/page/2

SYNDICATS : LE SENS DES MOTS



Quand au tournant du 19e et du 20 e siècle, dans les pays industriels, les salariés, honteusement exploités par le capital, se sont donné les moyens de lutter contre les conditions de travail et de vie qui leur étaient faites,… ils ont créé les syndicats.



La forme originelle historiquement et politiquement la plus élaborée de cette organisation est incontestablement, en France, la Confédération Générale du Travail (CGT)… Les autres syndicats ne sont que de pâles copies…. sauf probablement SUD et la CNT !



Dans sa Charte de 1906, dans son article 2, elle déclare :



« La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat… »



La formulation la plus approchante dans les actuels statuts est dans l’article 1 :



« Prenant en compte l’antagonisme fondamental et les conflits d’intérêts entre salariés et patronat, entre besoins et profits, elle combat l’exploitation capitaliste et toutes les formes d’exploitation du salariat ».



Notons que la formulation de l’article 2 de 1906 disparaît après les évènements de mai 68 ( ?).



Simple question de formulation diront certains !...Au regard de l’évolution de ce syndicat – mais aussi des autres – on peut douter qu’il s’agisse d’une simple question de sémantique syndicale.



L’expression « lutte pour la disparition du salariat et du patronat » est sans ambiguïté. Il s’agit d’un changement radical des rapports sociaux.



Par contre la nouvelle formulation « elle combat l’exploitation capitaliste et toutes les formes d’exploitation du salariat », a un tout autre sens que la précédente. En effet, elle est parfaitement compatible avec la pérennité d’un système d’exploitation que, certes, l’on combat, mais sans véritablement envisager son abolition.



L’horizon syndical s’est donc singulièrement réduit à une lutte perpétuelle pour améliorer les conditions des salariés.



Cet objectif est devenu la raison d’être des syndicats jusqu’à ces dernières années où l’objectif a encore changé : on ne se bat plus désormais pour améliorer les conditions de travail et de vie, mais pour éviter qu’elles ne se dégradent en permanence. On est loin du syndicalisme qui voulait changer le monde !



16 mars 2013
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Messagede de passage le Dim 24 Mar 2013 18:33

SALARIAT ET VOLONTARIAT
par PM sur 22 Mars 2013

lu sur http://fedetlib.overblog.com/tag/billet%20d'actualite/
Le volontariat, que l’on verrait plus dans les domaines du militantisme associatif, est en train de faire une percée spectaculaire dans un domaine qui parait lui être parfaitement étranger, voire hostile, le salariat.



Le volontariat, basé sur l’engagement gratuit – en particulier au sens financier du terme – n’a rien à voir avec le salariat, fondé lui sur un engagement professionnel contre rémunération, le salaire. Pourtant, ils coexistent de plus en plus.



Comment deux concepts aussi éloignés de l’activité peuvent-ils se rencontrer et coexister dans notre société tellement dominée par la marchandise et la finance ?



La réponse peut se résumer à : le salariat est en crise. La mondialisation marchande, et en particulier la mondialisation du marché de la force de travail a pour conséquence, dans les vieux pays industriels – dont la France – la perte de millions d’emplois et la mise en difficulté de plus en plus d’entreprises. Bien sûr, les sans-emplois ne deviennent pas massivement des volontaires… on ne gagne pas sa vie avec des remerciements. Mais c’est au sein de l’entreprise qu’apparaît le volontariat.



Comment ? C’est très simple, en expliquant aux salariés encore en poste que s’ils ne font pas un effort, l’entreprise risque de mettre, à terme, la clef sous la porte, ou, risque de perdre des clients. Et cet effort se résume à : il faut faire plus avec moins de moyens, autrement dit, travailler gratuitement là où, en principe, on est payé. Rallonger la durée de la journée de travail, réduire les congés, faire une croix sur la RTT, accepter une baisse de salaire… Tout ça pour le « bien de l’entreprise » assimilé au « bien des salariés ». Bien sûr, « on n’est pas forcé », mais entre « gens responsables » on se comprend…il peut y avoir d’«amicales pressions »… bref, on fait acte volontaire. Et les syndicats peu à peu acceptent !....



C’est une forme de soumission volontaire qui, en d’autres temps, était le corollaire du paternalisme.



Evidemment, rien n’est dit clairement et surtout rien n’est écrit et c’est ce qui fait, à la fois, la force de ce nouveau comportement de l’entreprise et les difficultés d’en faire une salutaire critique.



L’Accord National Interprofessionnel essaie de mettre en place cette pratique, mais instituée, elle peut être officiellement contestée alors que c’est tellement plus simple, et moins conflictuel, d’avoir des gens consentants.



Le capitalisme arrive peu à peu à ses fins : acceptation volontaire des conditions de travail adaptées à ses objectifs, des gens qui triment, d’autres qui cherchent du boulot et les actionnaires qui s’en mettent plein les poches.



Elle n’est pas belle la vie ?



22 mars 2013

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Messagede de passage le Sam 30 Mar 2013 22:44

L'IMPASSE

Publié par PM sur 25 Mars 2013

lu sur http://fedetlib.overblog.com/page/2
Sérieusement, qui peut encore croire que nous soyons sur la voie de la résolution des problèmes économiques qui se posent aujourd’hui en France,… et de manière plus générale en Europe et dans le monde.



Pour ne s’en tenir qu’à la France, l’arrivée du Parti Socialiste et de ses alliés au pouvoir montre, s’il en était encore besoin, qu’il n’y a fondamentalement aucun changement par rapport au pouvoir sarkozyste et qu’il n’y a aucune stratégie à long terme, bref aucune politique pour sortir de la situation actuelle. Le pouvoir en place se place dans la même problématique que le pouvoir précédent : dépendance à l’égard de l’Europe, dépendance à l’égard des marchés financiers, logique d’austérité pour … pour quoi d’ailleurs ?... Bref, une stricte continuité.



La classe politique, dans son ensemble est totalement décalée par rapport à la réalité économique et sociale. Elle vit en vase clos dans un isolement volontaire, seulement perturbé par ses querelles internes et les affaires sordides. Elle ne voit pas la tension sociale qui monte, l’extension de l’exclusion, une forme de désespérance qui s’aggrave.... Elle travaille sur des schémas économiques d’avenir complètement irréalistes : la croissance, la réduction de la dette, le chômage,… Plus rien n’est maîtrisé ! Sa seule « solution » : l’austérité.



L’extrême droite est à l’affût et prospère, comme à son habitude, sur le fumier de la crise. Sa démagogie trouve un terrain favorable dans l’incertitude et la morbidité ambiante. Jusqu’à quand sera-t-elle loin du pouvoir ?



La « gauche de la gauche », hormis un discours radical, n’offre en fait aucune alternative. Elle se dit prête au pouvoir,… mais pour quoi faire ? Le pire, pour le Front de Gauche, serait de se trouver en situation de pouvoir. On a eu un spécimen de ce genre de déclaration et de positionnement : le discours d’un Montebourg avant et la faillite de sa stratégie après!



En France comme en Europe, c’est l’impasse. Accéder au pouvoir dans le cadre des institutions existantes, sans projet de dépassement des mécanismes du système dominant, c’est se mettre en situation de le gérer, autrement dit d’appliquer des mesures qui n’ont pas pour but de changer les rapports sociaux et agir dans l’intérêt général, mais répondre aux intérêts du capital… c’est exactement ce que font tous les Etats européens,…toutes tendances politiques confondues.



La stratégie de changement se décline d’une autre manière, en développant des actions nouvelles. Cette stratégie est absolument étrangère aux organisations politiques officielles. Cette stratégie apparaît et se développe dans les mouvements alternatifs en France, en Espagne (voit lien), en Grèce, en Argentine,…



Là est probablement la voie du vrai changement.



25 mars 2013

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Messagede de passage le Mer 3 Avr 2013 21:22

L’EMPLOI ET LA CROISSANCE

lu sur http://fedetlib.overblog.com/l-emploi-et-la-croissance
L’EMPLOI ET LA CROISSANCE



. "Ma priorité, c’est l’emploi ; mon cap, c’est la croissance"



C’est, à mes yeux, la phrase-clef de la longue intervention télévisée de F.HOLLANDE. Non pas qu’elle énonce quelque chose de nouveau – la Droite est dans la même problématique - mais elle recèle toute l’étendue du dilemme impossible de tout gestionnaire de ce système économique.

L’emploi est la priorité parce qu’il constitue dans le système du salariat la condition indispensable pour créer et maintenir le tissu social, autrement dit la paix sociale. Tous les politiciens qui veulent durer au pouvoir (ce qui est leur unique objectif), le savent et, de ce point de vue, ont raison.



La croissance, dans ce système est effectivement la clef de l’emploi, mais en est aussi la conséquence… Sauf que le problème est : « qui dit croissance dit production ». En soit la production ne serait pas – techniquement - un problème,… mais dans ce système la production n’a de sens que si elle trouve un marché pour s’écouler. Or, qui dit marché dit compétitivité, donc rentabilité, donc maîtrise des coûts,… et dans ces coûts il y a les conditions sociales de la production : le salaire, les conditions de production (temps, rythme) et la protection sociale.



Relancer la croissance c’est donc, actuellement, se donner les moyens d’accroître la productivité, d’abaisser les coûts … et donc de fragiliser l’emploi (faciliter les licenciements, limiter les salaires et la protection sociale).



Est-ce possible ? Oui, l’Angleterre et l’Allemagne l’on fait, au prix d’une dégradation des conditions sociales de la production… leurs indicateurs économiques sont satisfaisants (croissance, exportations), leurs indicateurs sociaux catastrophiques (salaires, précarité des emplois, protection sociale, retraites).



Rappelons pour bien comprendre que l’emploi n’est pas un droit, mais seulement une condition dictée par les lois du capitalisme dont le premier objectif est la valorisation du capital, c'est-à-dire la rémunération des actionnaires (dividendes). L’emploi, donc la distribution des salaires, n’est qu’un effet collatéral des nécessités de la production capitaliste.



Ceci explique la farouche volonté du MEDEF de vouloir détruire la législation du travail, le salaire minimum et tout ce qui se rattache aux conquêtes sociales des salariés. Ceci explique également la capitulation des syndicats qui, pour sauver les apparences de la combattivité, sacrifient la critique fondamentale qu’il faudrait faire de ce système mortifère et anti social.



Les « socialistes » et leurs alliés, les « pseudo-écologistes » sont pris dans ce piège et en tant que gestionnaires ne pourront que céder aux exigences du capital.



Inverser la courbe du chômage ne pourra se faire qu’à ce prix.



30 mars 2013
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Y A-T-IL VRAIMENT UNE SOLUTION AU PROBLEME DU CHOMAGE ?
Y A-T-IL VRAIMENT UNE SOLUTION AU PROBLEME DU CHOMAGE ? Devant l'avalanche des licenciements, l'accroissement du chômage, et les manœuvres gouvernementales pour le camoufler, c'est une question qui
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Messagede de passage le Sam 6 Avr 2013 11:36

L'INANITE DES "VALEURS REPUBLICAINES"


lu sur http://fedetlib.overblog.com/page/2

L’INANITE DES "VALEURS REPUBLICAINES"

Liberté– Egalité- Fraternité



Ne rêvons pas, ces valeurs, cette devise ne sont là que pour l’apparence. Il y a un monde entre le contenu philosophique de ces concepts et la réalité sociale.



Il y a autant de différences entre ces valeurs et la République qu’il y en a entre la morale religieuse et son église. La croyance, dans les deux cas, procède de la même problématique : un acte de foi en rupture avec la réalité historique.



Les principes républicains, les valeurs de la République n’ont pour ainsi dire jamais correspondu à la réalité du système capitaliste pas plus qu’aux systèmes politiques qui l’ont toujours garantie. Il y a donc une extraordinaire escroquerie – particulièrement prisée par les politiciens et idéologues officiels - à se référer religieusement à des principes étrangers à la réalité sociale et à en faire les pseudo principes de leurs actions.



La force de ces valeurs n’est que purement symbolique,… elles sont le « saint sacrement » que l’on brandit lorsque l’on rend hommage à la République… elle-même coquille vide capable de toutes les exploitations et félonies (des exemples ?)



La Liberté, par exemple, peut se décliner de multiples manières,… de la meilleure et de la pire qui soit. Indépendamment de la définition des conditions économiques, politiques et sociales,… on peut faire dire tout et n’importe quoi à la Liberté.



L’Egalité, comme la Liberté est directement soumise aux conditions économiques et sociales du système dominant qui fait de l’inégalité un principe actif doublé d’une construction juridique qui ne donne que les apparences de son contraire.



Ne parlons même pas de la Fraternité.



Pourquoi l’inanité ? Parce que ces valeurs sont de faux signaux qui trompent les naïfs sur la réalité que leur imposent le système capitaliste et ses agents. La morale réelle – la seule qui compte - ne saurait se fonder sur des apparences chimériques – aussi évocatrices soient-elles - manipulées par les puissants pour asservir le plus grand nombre. Les pseudo humanistes idéologues et moralistes du système dominant se servent de ces valeurs pour faire croire à leurs bonnes intentions… Il suffit de les voir à l’œuvre pour comprendre leur jeu. Elles – ces valeurs - ne constituent un objectif qu’en tant qu’objectif de lutte contre un système économique et politique qui en est leur plus parfaite négation… En aucun cas elles ne sauraient le justifier !



Les valeurs de la République sont en fait des concepts morts, figés, sclérosés dans des rapports sociaux qui en sont la négation. Seules les luttes sociales, les mobilisations, les initiatives citoyennes peuvent leur redonner un sens.



L’indignation rassure les possédants,… la mobilisation seule les inquiète !
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Messagede pit le Lun 15 Avr 2013 14:28

L’humanité qui convient

« Aujourd’hui, c’est le grand jour pour moi car je vais me brûler à Pôle emploi. »

Djamal Chaar, Nantes, février 2013.

Djamal Chaar est mort. Il s’est immolé par le feu mercredi 13 février 2013 face à un Pôle Emploi, à Nantes. Deux jours après, un autre chômeur tentait de se donner publiquement la mort à Saint-Ouen et un autre encore quelques jours plus tard dans un Pôle emploi de Bois-Colombes. Déjà, l’été précédent, un homme était mort après s’être immolé à la CAF de Mantes-la Jolie. À l’époque, la ministre des affaires sociales et de la santé, avait « fait part de sa profonde émotion face à cet acte désespéré d’une personne que les difficultés de la vie ont manifestement conduit à un geste tragique». La ministre déléguée chargée de la lutte contre l’exclusion avait ajouté qu’« en première ligne face à ces difficultés sociales, le personnel de la CAF a rempli sa mission avec sérieux et compétence ».

Au lendemain de la mort de Djamal Chaar, le président de la République évoquera avant tout le caractère « exemplaire » du « service public de l’emploi ». Les réactions publiques, comme à chaque fois, qualifient le geste de « drame personnel », on exprime à peu de frais son émotion tout en cherchant à déresponsabiliser l’institution. Une cellule psychologique est créée pour les agents, le sale boulot de gestion de la précarité peut reprendre. Et si quelques voix s’élèvent pour faire du mort une victime, ces discours participent d’un consensus qui recouvre la dimension politique de ce qui a eu lieu.

La veille de son immolation, Djamal Chaar écrit : « J’ai travaillé 720h et la loi, c’est 610h. Et Pôle emploi a refusé mon dossier ». Le ministre du travail et du dialogue social répondra : «Les règles ont été appliquées avec l’humanité qui convient, avec les explications nécessaires, mais il y a parfois des moments où on est dans une telle situation, qu’on ne comprend plus les explications ».

L’humanité qui convient. Quiconque a affaire à Pôle emploi ou à la CAF sait ce dont il s’agit. C’est l’Etat qui remet à un agent le soin de décider des moyens de subsistance d’un autre humain. Ce sont des calculs comptables qui font oublier les vies derrière les chiffres. Ce sont des règles d’indemnisation opaques, arbitraires, rarement explicitées et qui excluent plus de la moitié des chômeurs de l’allocation. C’est le mépris et le soupçon avec lesquels on traite quiconque dépend d’une institution pour ses revenus. C’est transformer les droits sociaux en dettes individuelles et réduire par-là tout horizon, toute capacité à se projeter.

L’humanité qui convient, c’est nous culpabiliser de n’avoir pas d’emploi dans cette société-là et nous forcer à jouer le jeu. C’est une logique qui transpire partout. Elle s’impose aussi à nous dans l’entreprise où chacun est contraint à grand coups de management de s’impliquer personnellement, de se réaliser en tant que capital humain, de faire corps avec son travail aussi indésirable soit-il.

Djamal Chaar a décidé de ne pas faire le grand saut dans le noir en silence. Nous ne pouvons accepter comme un « accident de parcours » l’acte d’un homme qui a décidé de mourir en accusant. S’obliger à parler. Dire que l’institution tue. Dire qu’il ne s’agit pas de « drames personnels ». Et si son geste nous renvoie à nous-mêmes, à nos solitudes et nos découragements, il nous renvoie aussi à la nécessité de s’attaquer à cette violence qui nous est faite. Dans l’entraide et la solidarité, que nous éprouvons par bribes au présent et que nous essayons de construire jour après jour, nous voyons un des moyens pour reprendre, ensemble, prise sur nos vies.

Des collectifs de chômeurs et précaires réunis en coordination.`

CAFCA Ariège, CCPL Lille, Exploités-Énervés Cévennes, CAFards de Montreuil, La C.R.I.S.E à Nancy,
Permanence Précarité CIP-IDF, CNT-UL Chelles & Marne-la-vallée, Réseau Stop Précarité, Recours-Radiations.

Avril, 2013.

http://cafard93.wordpress.com/2013/04/10/humanite/
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Messagede robin le Dim 5 Mai 2013 17:10

Françafrique : pour éradiquer la guerre détruire l'impérialisme !

Depuis le 10 janvier, l’État français a engagé l'opération militaire Serval au Mali dans le but proclamé de stopper une colonne djihadiste qui menaçait l'intégrité du territoire malien et lutter plus largement contre l'intégrisme salafiste. Il s'agit en réalité pour l’État néocolonial français de rétablir l'autorité de son supplétif, l’État malien, dans une zone stratégique pour les impérialistes qui nous gouvernent.

Sahara : un désert riche en ressources naturelles

Le Sahara malien présente des gisements d'or, de bauxite, d'uranium et de pierres précieuses. Seul l'or est réellement exploité mais les gisements d'uranium sont convoités par Areva fortement développé au Niger voisin. L'extraction de l'or est déjà bien avancée puisque le Mali est le troisième pays extracteur d'or du continent africain faisant le bonheur des actionnaires de l’Anglogold, société sud-africaine.

Le nord Mali présente également des gisements difficilement exploitables mais très importants, d'hydrocarbures autour de Gao et Taoudenni. En train de devenir rentables, ils commencent à être explorés par plusieurs entreprises pétrolière dont Total1.

L’État français a envoyé ses bidasses protéger ce pactole sous-terrain qu'il compte bien faire profiter entre autre à Areva et Total. Plus largement, l’État français veut stabiliser l'ensemble du Sahara et éviter le phénomène domino notamment au Niger voisin ou la situation politico-sociale est similaire et où Areva extrait l'essentiel de l'uranium à destination des centrales françaises.

Misère sociale et imbroglio politique

Le peuple touareg composé d'environ 2 millions d'individu·e·s est le peuple majoritaire du Nord Mali comme du reste du Sahara. Plus encore que les populations du Sud Mali, les Touaregs vivent dans une extrême pauvreté (en moyenne les ménages touaregs ont des revenus de moitié de ceux du Sud). A cette misère s'ajoute une marginalisation politique importante2 laissant la population à la merci d'une armée barbare comme en témoignent les nombreuses exactions de l'armée malienne3.

Face à l’État malien, on trouve trois «_pôles politiques_» autour des formations suivantes AQMI (Al-Qaida au Maghreb Islamique), Ansar Dine et le MNLA (Mouvement National de Libération de l'Asawad). AQMI et les structures proches sont issues du reflux organisationnel des guérillas islamistes en Algérie, Pakistan... De nombreux combattants proviennent d'une fraction dissidente du GIA algérien. Cette tendance politique, composée de combattants internationaux a une faible assise sociale mais profite d'un Sahara propice à la guérilla et aux trafics en tous genres permettant de financer l'armement. Par exemple, Mokthar Belmokthar était surnommé Mister Malboro car à la tête d'un trafic de cigarette. La spécialité des ces groupes armés est l'enlèvement d'otages occidentaux4.

Ansar Dine est une organisation fasciste religieuse qui s'est développée dans le villes de Gao et Tombouctou où se concentre les Touaregs les plus pauvres. Ansar Dine possède une véritable assise sociale car cette organisation provient d'un des leaders historiques de l'opposition touareg (Iyad ag Ghali) et se pose comme force de combat face à l’État malien pour une population désœuvrée.

Enfin, le MNLA revendique l’autodétermination et l'indépendance de l'Asawad, sommairement le Sahara malien. Le MNLA est une force politique se revendiquant laïque5 et se plaçant dans la continuité des grandes insurrections touaregs précédentes. Si la revendication centrale est la «_libération nationale_» le MNLA se base sur des revendications sociales trouvant beaucoup d’écho dans la population du Nord Mali.

Suivant les moments, les divers groupes des ces trois tendances politiques vont soit s'allier soit s'opposer, rendant complexe l'analyse de la situation.

L'opération Serval a pour fonction de réduire militairement ces groupes armés pour restaurer l'autorité d'un État qui sert les intérêts capitalistes français ou dans le cas du MNLA de l'acculer pour le contraindre à un accord en faveur de l’État malien quitte à assurer un avenir militaire et/ou politique à certains membres du comité exécutif comme lors des précédents affrontements armés.

Mali : partie immergée de l'iceberg impérialiste de l’État français en Afrique

Parallèlement à l'opération Serval, François Hollande a accueilli Paul Biya dictateur indéboulonnable du Cameroun le 30 janvier dernier. À l’instar du Sahara, le Cameroun possède un sous sol riche qui fait le bonheur des capitalistes français puisque Total exploite plusieurs gisements pétroliers et à en 2011 encore accru son chiffre d'affaire de 334 millions de dollars en 2011 au Cameroun.

Aujourd'hui l’État français entretien des liens militaires et diplomatiques privilégiés avec de nombreux pays chez ses anciennes colonies comme le Gabon avec deux bases militaires permanentes, le Tchad avec un soutien militaire lors de l'insurrection de 2005... Ces liens privilégiés permettent à l’État français de promouvoir les entreprises nationales pour l'extraction de matières premières (Total, Areva), l’obtention de contrats de construction et/ou de gestion dans le BTP (Bolloré, Buygues) et le commerce des produits alimentaires.

Concernant la production agricole, les entreprises hexagonales réalisent des profits avec l'export de culture tel que l'ananas, le coton... et sur l'achat de terres à destination du marché des agro-carburants. Au Mali, 2,5 millions d'hectares sont «_ouverts aux investissements_», terres qui sont historiquement issues du vol colonial6.

Mali, un feuilleton supplémentaire d'une histoire sanglante

Ce n'est pas la première fois que l'armée de l’État français intervient directement sur le territoire africain depuis les années 60 pour maintenir l'ordre politique.

Les épisodes les plus récents sont l'intervention en Côte d'Ivoire en faveur d'Alassane Ouattara au détriment de Laurent Gbagbo et le soutien du dictateur tchadien Idriss Déby avec l'implication de l'armée française pour l'organisation et le renseignement militaire.

Parmi les épisodes les plus sanglants, on peut noter le soutien logistique à la dissidence militaire du Biafra au Nigéria en 1967. L'objectif pour l’État néocolonial était d'affaiblir l’État fédéral nigérian qui était un concurrent sérieux à la suprématie de l’État français dans la région. Le soutien militaire à cette armée scissionniste a entraîné une guerre faisant directement 1 millions de morts, une économie ruinée durablement, un autoritarisme accru de l’État nigérian... La gauche mitterandienne a soutenu le coup d’État de Blaise Compaoré en 1987 au Burkina Faso avec au passage la liquidation physique du réformateur Thomas Sankara.

Parmi toutes les ignominies engendrées par l’impérialisme français, la palme revient à la complicité dans le génocide rwandais. En effet l’État français a soutenu diplomatiquement et militairement le régime raciste et ségrégationniste d'Habyarimana dont a émergé le Hutu power, parti génocidaire en 1994 dont l’État français facilitera secrètement le repli vers la fin du génocide via l'opération turquoise7.


Pour en finir avec la misère et la guerre, abattre l'impérialisme !

Contrairement à ce qu'assène une large partie des médias, l'opération Serval n'a pas pour objectif de réduire l'influence du fascisme religieux sinon comment expliquer alors les très cordiales relations avec les monarchies religieuses que sont le Qatar et l'Arabie Saoudite ? L'unique objet de cette opération est d'affermir un pouvoir fléchissant sur un territoire stratégique. Tout le discours pseudo-humanitaire et démocratique qui entoure cette opération militaire n'est là que pour légitimer cette guerre impérialiste aux yeux de la population française.

En effet, par le passé l’État français a participé plus ou moins activement à la liquidation des oppositions progressistes et des États concurrents et ce au profit de régimes sanguinaires comme celui d'Habyarimana au Rwanda, Mobutu en RDC, Omar puis Ali Bongo au Gabon...

Au Mali comme dans tous les autres États relais de l'impérialiste État français, les capitalistes français entretiennent une grande misère pour s'assurer de gros et durables bénéfices par le vol sans contrepartie du sous sol, sur la spéculation sur les produits alimentaires, par l'appropriation de terres cultivables... C'est sur cette misère que prolifère les groupes fascistes comme Ansar Dine et l'impasse nationaliste du MNLA.

Seule la lutte contre les capitalistes qui volent la terre, les minerais, le pétrole et contre les états qui brutalisent quotidiennement permettra de sortir de la barbarie qu'impose l'ordre néo-colonial. La construction d'un rapport de force populaire comme le mouvement des Sans Voix au Mali, syndicaliste révolutionnaire comme la CGT-B au Burkina Faso représente, bien que ces des mouvements présentes des limites, des ouvertures progressistes face à l'impérialisme français. La construction d'un affrontement massif sur des bases de classe qui lutte contre la misère, est également l'unique réponse au repli communautaire et à la montée du fascisme religieux dans le Sahara.

Dans la lutte commune contre l'exploitation capitaliste et l'oppression étatique, nous pouvons nous battre contre l'impérialisme français au côté de nos camarades pour obtenir en autre le retrait des troupes françaises ainsi que la dissolution des bases permanentes, pilier de l'impérialisme français en Afrique...

Liaison Jura
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Messagede pit le Sam 1 Juin 2013 12:09

Après Dijon… des syndicats bâillonnés à Rodez !

François Hollande avait communiqué sur sa volonté d’un dispositif policier « light » pour sa visite en Aveyron le 29 mai 2013.

A l’usine Bosch que le président allait visiter, notamment pour faire la promotion d’un Accord National Interprofessionnel fortement contesté, tant localement que nationalement, deux militants syndicaux de SUD Métal/Bosch se sont vu confisquer manu militari leurs affiches et porte-voix : apparemment, il ne fallait pas qu’il y ait de voix dissonantes dans le parcours présidentiel très balisé.

La police a également arrêté une voiture dont le conducteur n’avait commis aucune infraction au code de la route, juste parce qu’il y avait, à l’intérieur, du matériel syndical. Le véhicule a été fouillé et les affiches intersyndicales SUD-CGT-FSU, les drapeaux et le mégaphone de Solidaires 12 ont été saisis pour des motifs dont on ne peut comprendre la légitimité quand on se place du point de vue du bon sens démocratique.

Le discours syndical, dans son expression et sa diffusion publiques, relèverait-il « d’un crime ou d’un délit flagrant », « d’une atteinte grave à la sécurité des personnes et des biens » et d’un danger immédiat pour justifier la fouille d’une voiture, mais surtout la confiscation de tracts syndicaux ?

"Je veux saluer le syndicalisme français", aurait précisé François Hollande dans la journée. "On a besoin de ce dialogue, de cette concertation."

Ah tiens…? Ce n’est pas ce que tout le monde a cru comprendre…

Hier, force a été de constater que si les gouvernements ont changé, si les discours ont changé, c’est surtout en apparence, car malheureusement certaines pratiques semblent perdurer !

Faut-il y voir un rapport quelconque avec le fait que l’amnistie des militants syndicaux ait été refusée ?

Les organisations syndicales, Solidaires 12, FSU, CGT dénoncent vivement et solennellement l’entrave qui a été faite à la liberté d’expression et au droit syndical et réaffirment avec force que la loi d’amnistie doit être votée.
"Tu peux voter, pétitionner, débattre à la télé, ou gamberger sans te bouger, mais...C’est dans la rue qu'çà s'passe"
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Messagede robin le Dim 23 Juin 2013 16:10

L'ANI, un net progrès... pour le droit d'exploiter !

La lutte des classes est plus que jamais d'actualité : l'Etat, le Patronat et leurs alliés (syndicats jaunes, médias bourgeois...) utilisent toutes les armes à leur disposition pour attaquer les intérêts de la classe populaire, quelle que soit la couleur du gouvernement. L’Accord National Interprofessionnel (ANI) constitue un coup très grave dans cette guerre sociale.

À l'heure où le patronat tire le meilleur parti de la crise en licenciant à tour de bras, le projet de loi nommé Accord National Interprofessionnel (ANI) est conçu pour rendre plus facile les procédures de licenciements et affaiblir les possibilités de recours dont disposent les travailleur·euse·s. Ce n'est pas qu'une petite étape de plus dans la casse du droit du travail, car ce projet de loi est très dangereux, plus régressif par exemple que les accords de déréglementation du marché du travail de 2008.

Le patronat en rêve, l’État le fait

Sarkozy, à la demande du patronat, lance en janvier 2012 la négociation pour des «_accords compétitivité-emploi_». Devant les salarié·e·s de Gandrange, Hollande-candidat promet que «_ces accords ne verront pas le jour_». Pourtant, en octobre 2012 Ayrault et Hollande envoient aux syndicats un document de travail sur la sécurisation de l'emploi leur enjoignant de reprendre les négociations qui n'avaient pu aboutir au printemps 2012 faute de temps. Les négociations ont lieu au siège du Medef, syndicat patronal le plus puissant, sur la base d'un texte rédigé par ce dernier.

Le 10 Janvier 2013 la CFDT ainsi que deux autres syndicats habitués des trahisons au sommet signent une version légèrement remaniée des textes présentés par le Medef. La porte-parole du patronat applaudit des deux mains et exige que cet accord «_soit respecté à la lettre_». Hollande se déclare satisfait et demande «_au gouvernement […] de transcrire fidèlement les dispositions d'ordre législatif prévues_» dans l'accord. Le délégué de la CFDT déclare sans rire qu'il s'agit «_d'un accord ambitieux pour faire reculer la précarité_»_! Et pourtant, c'est exactement l'inverse.

L'ANI semble complexe mais en réalité c'est très simple : dans un contexte où les patrons se servent de la crise comme prétexte pour licencier, il s'agit pour eux de pouvoir licencier plus librement et au moindre coût. Bref, de mettre une trappe sous chacun des postes de travail, sans avoir à trop débourser pour les vies ainsi brisées. Il s'agit donc bien d'aggraver la précarité, au cœur du système. L'ANI est une machine à fabriquer toujours plus de chômage. Précisons que nous sommes tout·e·s concerné·e·s.

Chantage à l'emploi puissance mille

- Les patrons pourront licencier sans avoir à justifier d'un motif économique tout·e salarié·e qui refuse une modification de son poste ou de son lieu de travail (Art.15). Le licenciement se fera pour motif personnel. Le ou la salarié·e sera jugé·e responsable de son licenciement pour refus de mobilité. Enfin la clause de mobilité n'est pas limitée en terme de distance ou de temps de déplacement_: les patrons auront donc les mains libres pour licencier à leur bon vouloir.

- En échange de la seule promesse de ne pas licencier pour deux ans, les patrons pourront nous faire travailler plus longtemps et/ou nous payer moins (Art._18). Pire que le projet Sarkozy sur le sujet qui donnait la possibilité aux patrons de nous faire travailler plus pendant un an, mais sans toucher aux salaires (loi Warsmann, JO du 22 mars, art. 40). Précisons qu'il ne s'agit de la part des patrons que d'une promesse, et limitée à 2 ans. Rien ne les empêche de licencier malgré tout, comme le montre l'exemple de Continental à Amiens. Le patronat espère ainsi diminuer la part des salaires dans les richesses crées par l'entreprise, ce qui sera autant de bénéfice en plus pour les patrons et les actionnaires. C'est aussi un moyen pernicieux d'en finir avec la durée légale du travail.

Un exemple de ce que pourrait donner ces accords dits de «_maintien de l'emploi_» nous est donné par un accord signé chez Renault début mars. Je cite ici la Tribune syndicaliste libertaire1, animée par des membres de la CGA_: «_salué par la presse bourgeoise comme un "premier accord du genre au niveau d'un groupe, qui pourrait devenir une référence en la matière" (Le Parisien), celui ci prévoit une augmentation du temps de travail des salarié·e·s de 6,5%, avec évidemment le gel des salaires en 2013. En contrepartie (sic), le groupe Renault s'est engagé [pour 2013] à ne pas fermer de sites, à ne pas recourir à de plan social [...]. Par contre il maintient les 8 260 suppressions de postes prévues d'ici à la fin de 2016 (soit 15 % des effectifs)._»

- (Art. 18 toujours) Les patrons pourront licencier les salarié·e·s qui refusent les conséquences de ces accords dits de «_maintien de l'emploi_». Le licenciement se fera pour motif économique, dont la justification suffisante sera le refus de l'accord précité (!). Là aussi il s'agit de décider à la place des prud'hommes le motif du licenciement. Mais le pire c'est que l'ANI prévoit que les patrons sont alors exonérés de l'ensemble des obligations légales et conventionnelles qui auraient résulté d'un licenciement pour motif économique.

- (Art. 20) Et si aucun accord «_de maintien de l'emploi_» n'est signé avec les syndicats, l'ANI exonère tout de même les patrons des obligations légales et conventionnelles liés au licenciement économique en cas de licenciement collectif, pour peu que le document produit par l'employeur soit homologué par le DIRRECTE. L'homologation peut seulement être implicite et exclut tout contrôle sur le motif des licenciements. Les charges de famille, l'ancienneté, l'âge et le handicap ne sont plus des références obligatoires pour savoir qui sera licencié et qui sera gardé. L'ordre des licenciements sera dorénavant fixé par le patron (Art._23).

Les rêves du patronat sont nos cauchemars

- (Art. 25) En cas de contestation d'un licenciement auprès des prud'hommes l'ANI prévoit une procédure de conciliation entre patrons et salarié·e·s, qui débouchera au mieux sur le versement d'une somme plafonnée, fixée par un barème strict en fonction de l'ancienneté, ce qui revient à limiter son montant. C'est seulement si aucun accord n'est trouvé à ce moment là que le ou la salarié·e pourra aller devant les juges des prud'hommes. Mais attention à ne pas perdre trop de temps en route car (Art. 26) le délai qu'ont les salarié·e·s pour recourir aux prud'hommes afin de contester un licenciement passe de 5 à 2 ans. Le délai pour que les salarié·e·s récupèrent les salaires qui leur sont dus passe de 5 à 3 ans (à compter du licenciement). Il est clair qu'avec ces nouvelles conditions beaucoup de salarié·e·s n'auraient pas pu obtenir gain de cause par le passé.

- Possibilité pour les patrons d'entreprises de moins de 50 salarié·e·s de recourir unilatéralement à des CDI intermittents, dans trois secteurs. Deux jours avant de signer l'accord, le négociateur de la CFDT déclarait pourtant_: « Nous sommes formellement opposés à la création de CDI de projet et de CDI intermittents. Nous savons bien que ces contrats deviendraient la norme, et signeraient donc une nouvelle précarisation des salarié·e·s. » Il a finalement retourné sa veste, du jour au lendemain.

- (Art. 12) Les élu·e·s du personnel se voient imposer la «_confidentialité_» sur les informations qu'ils et elles reçoivent dans le cadre de la consultation anticipée... anticipée par rapport à quoi_? Par rapport aux charrettes de licenciement_?

Petites avancées

ou bien reculs déguisés_?

Un des obstacles à la mobilisation est la propagande médiatique qui complexifie cet accord et le présente comme étant plus ou moins «_équilibré_». Mais les quelques prétendues «_petites avancées pour les salariés » qu'il contient sont en fait de vrais cadeaux au patronat.

- On entend parler d'une «_complémentaire santé pour tou·te·s_». Il s'agit en fait d'une mince couverture pour des frais de santé sur un panier de soin très limité. Financée par les salarié·e·s et les patrons à 50/50. Seulement, c'est le patron qui décidera unilatéralement où vont les fonds. Il y a fort à parier que cette somme n'ira donc pas aux mutuelles mais aux assureurs privés comme Axa, Allianz et autres, qui se réjouissent de ce nouveau marché. Il s'agit bien d'une mise en concurrence de la sécu et des mutuelles avec les grandes entreprises d'assurance. Il est vrai que la direction de la CFDT se prononce discrètement mais régulièrement pour la «_mise en concurrence de la sécurité sociale_».

- Sur la surtaxation des CDD_: aucune victoire_! Le coût pour l'assurance chômage de nouvelles exonérations de cotisations patronales pour les «_CDI jeune_» (150 millions) excèdera ce que rapportera l'augmentation des cotisations patronales sur les seuls CDD inférieurs à trois mois (100 millions, chiffres Medef). De plus, les contrats saisonniers ou les CDD de remplacement ou les CDD supérieurs à 3 mois ne sont pas concernés par ces très légères surcotisations (entre 4 et 7%). Mais surtout l’intérim n'est pas concerné, or le coût d'un contrat intérim sera désormais de 15% inférieur à un contrat CDD court classique. Au lieu de recourir à un CDD court les employeurs feront appel encore plus à l'intérim, offrant de nouvelles perspectives de profit pour Manpower et compagnie. Enfin les jeunes embauché·e·s en CDI court peuvent de toute façon être licencié·e·s au bout de trois mois, les périodes d'essai ayant été allongé par des lois antérieures.

- Le Medef n'a pas concédé les droits rechargeables à l'assurance chômage, car l'accord engage seulement à une nouvelle discussion lors de la prochaine négociation Unédic. De plus, l'accord précise que si cela devait se mettre en place, les comptes de l'Unedic dévraient rester équilibrés, ce qui laisserait entrevoir une diminution d'autres dépenses et donc une baisse générale des indemnités chômage. Quant au «_compte personnel de formation_» qui selon la propagande médiatique suivrait le ou la salarié·e même si celui-ci ou celle-ci passe par des périodes de chômage, il se limite à 20h par an. Or il existe déjà un droit individuel à la formation de 20h par an, et les deux ne seront bien sûr pas cumulables. Enfin on peut craindre que les procédures de suivi des salarié·e·s «_tout au long de la vie_» à travers différents comptes, «_passeports formation_» et autres «_livrets de compétences_», ne se transforme petit à petit en un flicage pour le compte des patrons qui eux n'attendent que cela, le retour du livret ouvrier avec tout le pedigree des candidats à l'embauche.

- Heures complémentaires_: l'accord échange un dédommagement financier des heures supplémentaires légèrement amélioré... contre la possibilité pour les patrons de recourir à des «_heures complémentaires_» à la place des heures sup', et dont le taux de majoration sera négocié par accord de branche (Art.11), dans la limite de huit périodes d'heures complémentaires par an. Ou comment faire croire que l'on donne alors que l'on reprend...

Nous ne sommes pas des kleenex !

L'ANI ne sera pas adopté définitivement avant mai 2013. Mais le temps presse. Rien à attendre des député·e·s, qui nous le savons bien voteront le texte après peut-être quelques petits amendements. Ce texte n'est pas amendable, il est du début à la fin une catastrophe pour les salarié·e·s et les masses de chômeur·euse·s_! Quand à la future loi PS «_contre les licenciements_» elle est n'est qu'une promesse de plus, destinée à faire passer la pilule de l'ANI auprès des directions syndicales et de l'aile gauche du PS, ainsi qu'à calmer la colère sociale. Il s'agira en fait d'une mesurette absolument inoffensive_: elle portera sur les licenciements par les sites rentables, or un des effets de l'ANI est de permettre aux patrons de qualifier tous les licenciements d'économiques ou personnels...

Enfermées dans une stratégie de lobbying auprès des députés, il n'y a réellement aucun espoir que les directions de la CGT ou de FO aillent plus loin que des appels sporadiques à des journées d'actions sans grève, au mieux.

Comme le dit le groupe de Lyon_dans son tract : «_ L’expérience du dernier mouvement des retraites doit être mise à profit : ce dont nous avons besoin, c’est du développement de la grève active, avec blocage de la production, des transports. C'est la multiplication des initiatives populaires, dans les entreprises, les quartiers, les communes, fondées sur le rapport de force et non l’appel illusoire à "l’intervention des élu·e·s". […] Il nous faut donc dès maintenant, tout en participant à développer dans nos syndicats les conditions d’une lutte de masse, créer des liens intersyndicaux, interprofessionnels à la base permettant de faire face en toutes circonstances aux manœuvres bureaucratiques, et développant l’auto-organisation populaire. A côté de ce travail dans les syndicats et entre syndicalistes et syndiqué·e·s de base, il nous faut développer des espaces d’organisation permettant d’entraîner les non syndiqué·e·s dans la lutte, et la coordination de l’action entre tous les secteurs des classes populaires._»

Les SANOFI de Toulouse et Montpellier ont remporté récemment une petite victoire judiciaire, mais si l'ANI passe, ils sont cuits. J'espère bien avoir montré pourquoi L'ANI est une arme puissante contre toutes celles et ceux qui sont actuellement en lutte contre les licenciements dans leurs boîtes, et pour l'ensemble des travailleur·euse·s d'aujourd'hui ou de demain.

Hugo

(Groupe A. Camus, Toulouse)


Source : http://www.c-g-a.org/content/lani-un-ne ... dexploiter
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Messagede denis le Mar 25 Juin 2013 22:07

Ils n'avaient pas dit que le Mariage pour tous serait interdit aux Maghrébins
Une circulaire du ministère de la Justice interdit aux ressortissants homosexuels de trois pays maghrébins de se marier en France.



http://www.slateafrique.com/289899/fran ... -africains
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

Les Anarchistes !
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Messagede de passage le Sam 29 Juin 2013 19:01

FRONT REPUBLICAIN : LE MIRAGE
Publié par PM 29 Juin 2013

lu sur http://fedetlib.overblog.com/front-republicain-le-mirage

FRONT REPUBLICAIN : LE MIRAGE



C’est une stratégie, ou plutôt une tactique entre ce qu’il est convenu d’appeler la Droite et la Gauche pour faire barrage, au moment d’une élection, au Front National.



Soyons clairs tout de suite : c’est une tactique purement défensive, une attitude « par défaut ». Le Front Républicain n’est porteur d’aucune stratégie, d’aucun programme…. C’est une « alliance » de circonstance, sans lendemain.



Or, au fur et à mesure de l’alternance au pouvoir et de l’incapacité des uns et des autres à résoudre les problèmes, la mondialisation marchande et la crise aggravant la situation, cette manœuvre devient de plus en plus nécessaire et a tendance à se généraliser. Ce Front Républicain qui était présenté comme une exception dans le processus électoral est en passe de devenir la règle. Pourquoi ?



Les marges de manœuvres sont de plus en plus réduites pour s’acheter, comme autrefois, la paix sociale. Le champ est donc libre pour toutes les démagogies mais aussi pour des stratégies de rupture. Or, des stratégies de rupture ne sont portées réellement par aucune organisation politique – sinon dans leurs discours, et encore ! Reste la démagogie ! Et là, le Front National, comme tous les mouvements néo-fascistes (voir l’Histoire du 20e siècle) est au top niveau. Balayant le champ des revendications, il les adopte toutes. Balayant le champ des peurs, il les évoque toutes. Il fleurit sur le fumier de la décadence politique et sociale, de la peur et de la rancœur.



Le Front Républicain c’est la cerise sur le gâteau pour l’extrême droite, qui non seulement, sur le long terme n’est pas tenable pour ceux qui l’utilisent, mais lui permet d’en rajouter une couche quant à la collusion des professionnels de la politique qui se succèdent au pouvoir sans jamais résoudre les problèmes.



Est-ce par une démarche purement défensive et conservatrice que l’on va stopper le danger que représente le Front National ? La réponse est évidemment NON ! Or aujourd’hui c’est la seule stratégie proposée par les partis politiques dominants.



Le Front National peut ainsi se payer le luxe, sans programme économique et social, à faire de la surenchère. Rien sur le temps et les conditions de travail, les retraites, la santé… Il est l’expression, en creux, des impuissances et des trahisons (pour la gauche) des partis politiques. Il construit un ersatz de programme avec les promesses faites par les autres, le tout saupoudré de haine et d’aigreur.



Le Front Républicain ne fait que reculer le moment où l’extrême droite obtiendra suffisamment de voix, de sièges pour jouer véritablement un rôle politique réel… et l’on sait ce que cela donne… Il sera alors trop tard. Tout le monde se renverra la responsabilité du désastre…. ça a déjà d’ailleurs commencé.



Tirer les leçons de l’Histoire dîtes-vous ?......



1er juillet 2013
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Messagede de passage le Dim 14 Juil 2013 14:13

SAINTE TRINITE - SPECIAL 14 JUILLET

LE FRIC, LE POUVOIR, LE CUL

lu sur http://fedetlib.overblog.com/sainte-trinite-special-14-juillet
Depuis ce début d’été les médias nous en abreuvent. Les meilleurs représentants dans ces trois catégories n’arrêtent pas de « causer » dans les étranges lucarnes. Tous, des vieux chevaux de retour, des marionnettes qui ont occupé nos écrans pendant des mois, affublés de casseroles qui auraient depuis longtemps envoyé le moindre citoyen Lambda en prison…



D’abord le Milliardaire Défraîchi, qui ne fait plus la distinction entre une pièce de théâtre et la vraie vie mais, qui sait de quel côté est son portefeuille et qui nous fait son numéro permanent,… toujours le même : victime d’un complot.



Ensuite, le Petit Parvenu, qui a claqué la porte du pouvoir pour mieux la rouvrir et qui profite d’une fraude, dont il est l’auteur, pour jouer la victime.



Enfin le Vieux Beau pris, si l’on ose dire la « main dans le sac » (remplacer les mots par les bons) est celui qui a le moins de chose à se reprocher… on a le droit de faire de son cul ce que l’on veut… Mais son histoire est croustillante et donc médiatique.



Tous ces sinistres acteurs qui n’ont rien à dire, nous sont servis en spectacle par des médias qui ne trouvent plus dans un Tour de France de drogués, les moyens d’amuser le bon peuple en train de faire ses valises pour le soleil. Ils se sont rendu-compte, finalement, que si la Liberté, l’Egalité et la Fraternité ne faisaient plus rêver le peuple, les politiciens les ayant tellement assassinées que par contre, le Fric, le Pouvoir et le Cul, eux, y arrivaient encore.



L’alchimie de ces trois éléments fait encore recette : Le Pouvoir donne facilement accès au Cul… de préférence de luxe, de même que montrer son Cul (réellement ou symboliquement) donne accès au pouvoir… demandez aux politiciens/nes. Le Fric, lui, fait la synthèse. C’est le dénominateur commun des deux autres dans une économie de marché ou comme diraient doctement les mathématiciens, le plus petit commun multiple.



Exciter le bon peuple en présentant ces spécimens de la décadence de notre société marchande c’est la possibilité, à moindre coût de lui faire oublier la crise, le chômage, la perte de son pouvoir d’achat et le massacre à grande échelle des acquis sociaux.



Quand il n’y aura plus de pain, il restera au moins les jeux.





14 juillet 2013


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Messagede de passage le Dim 21 Juil 2013 19:26

LA HAINE POUR STRATEGIE

lu sur http://fedetlib.overblog.com/
Publié par PM sur 21 Juillet 2013
LA HAINE POUR STRATÉGIE



Suite aux événements de Trappes, on pouvait s’attendre à une réaction du Front National,… c’est chose faite et l’on n’est pas déçu !



«La seule loi en France est la loi française, et non la loi islamiste ou la loi des racailles» ; «il est plus que temps de taper du poing sur la table en organisant la reconquête par la loi et l'ordre de chaque mètre carré du territoire national» ; «les gouvernements doivent cesser de trembler devant les voyous et enfin faire preuve avec eux d'une intransigeance totale et d'une fermeté extrême»


Quel sens peuvent avoir de tels propos ? Analysons-les !



«La seule loi en France est la loi française, et non la loi islamiste ou la loi des racailles». Qui a dit le contraire ? Y a-t-il parmi le personnel politique quelqu’un qui aurait fait la moindre allusion au fait qu’il y aurait une autre loi en France que la loi française ? NON ! Alors pourquoi dire les choses de telle manière que l’on pourrait imaginer le contraire ? La loi est violée, soit, mais des lois sont violées tous les jours et il est curieux que le Front National ne s’intéresse qu’à certaines lois et pas aux autres.



«Il est plus que temps de taper du poing sur la table en organisant la reconquête par la loi et l'ordre de chaque mètre carré du territoire national».

Que veut dire « taper du poing sur la table ». Réagir, condamner ? N’y aurait-il aucune réaction de l’Etat au regard de la violation de la loi ? NON ! Alors pourquoi dire les choses de telle manière que l’on pourrait imaginer le contraire ?
« Reconquête », « chaque mètre du territoire national ». Le FN veut-il signifier que nous sommes en état d’occupation ? Il fait plus que le signifier, il l’affirme. Il montre du doigt une partie de la population, les musulmans qui seraient des éléments étrangers et des dangers pour notre société. Ça ne vous rappelle rien ce genre d’attitude ?



«Les gouvernements doivent cesser de trembler devant les voyous et enfin faire preuve avec eux d'une intransigeance totale et d'une fermeté extrême»



Est-ce à dire que les gouvernements « tremblent », « ont peur » ? Qu’est ce qui le montre ? Par contre, de tels propos suggèrent que « tous sont incapables et que seul le FN n’a pas peur et qu’il est prêt à agir. Mais comment ?



Que veut dire « intransigeance totale » et « fermeté extrême ». Le FN se garde bien de donner des détails ?



Il est aujourd’hui très clair que le Front National, comme toujours l’Extrême Droite dans l’Histoire, compte sur des affrontements alimentés par la haine pour aboutir au bord de la guerre civile, ce qui lui permettrait, lui, un parti fort, de « remettre tout en ordre ». Ne haussons pas les épaules devant une stratégie qui peut nous paraître absurde. Elle a montré son efficacité dans l’Histoire.



21 juillet 2013
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FRONT NATIONAL : IMMIGRATION, LE PARADOXE

FRONT NATIONAL : IMMIGRATION, LE PARADOXE Le Front National, comment d'ailleurs tous les partis et organisations du même type en Europe, n'arrête pas de nous parler de l'immigration, autrement di...
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Messagede de passage le Sam 24 Aoû 2013 14:59

IL A FAIT UN REVE

lu sur http://fedetlib.overblog.com/il-a-fait-un-reve

IL A FAIT UN REVE
Quand on demande à un politicien de rêver, le pire, ou le ridicule, est à craindre. Quand c’est tout naturellement qu’il rêve, on peut lui trouver des circonstances atténuantes comme on le ferait à un malade bipolaire dont on ne sait jamais trop dans quelle phase on va le trouver.



Le discours d’Arnaud MONTEBOURG à la fête de la Rose donne ce sentiment. On peut le résumer d’une phrase : « Le politique reprend ses droits sur l'économie ».

Cette phrase, dite par le ministre du « Redressement Productif » prend un caractère extraordinaire et laisse tout de même songeur ; rappelons qu’il a à son compteur personnel, les plus grands fiascos en matière d’emploi et de sauvegarde d’entreprises.



On pourrait imaginer que, emporté par l’enthousiasme de ses groupies et le petit vin de Bourgogne, il a tout simplement dérapé comme ça peut à tous nous arriver. Mais pas du tout… c’est même un discours construit qu’il nous a servi… dont voici quelques extraits significatifs. A savourer lentement !



« L'Etat ne pouvait donc rien, c'est ce qu'on disait. L'Etat peut beaucoup. Et c'est notre travail que de reconstruire une puissance publique dans l'économie»…

Ah bon ! Ayant suivi assidûment l’action de Monsieur MONTEBOURG dans les différentes entreprises qui ont disparu, je croyais, et je n’étais pas le seul, naïvement le contraire. J’ai du manquer des épisodes ! Il parle tout de même de « reconstruire » une puissance publique, ce qui laisse supposer qu’elle n’existe plus ! On va voir comment le Gouvernement va s’y prendre !



«Aujourd'hui, le gouvernement exerce le contre-poids, pose ses exigences, passe des compromis...»

Ah bon ! Un contrepoids vis-à-vis de qui ? De l’économie ? Des entreprises ? Bizarre que hier, justement quand il le fallait, il n’exerçait rien du tout… la preuve : le chômage, les licenciements, les délocalisations, l’abandon de la réforme bancaire,… demain les retraites ! Et même aujourd’hui je ne vois pas très concrètement l’action de ce contrepoids…. Il devrait donner des exemples !



«Organiser l'endiguement des plans sociaux, pousser les relocalisations sur le territoire national, faciliter l'émergence de coopératives, agir comme un contrepoids sur les grands groupes pour qu'ils n'en fassent plus à leur tête, financer les entreprises petites et moyennes avec la Banque publique d'investissement (...), diminuer le coût de production avec le crédit d'impôt compétitivité emploi (...) réorienter l'Union européenne pour qu'elle protège mieux les intérêts économiques de l'Union»



On a là le contenu de la hotte du Père Noël, pardon, du Père MONTEBOURG. Tout y est, il ne manque plus que les prévisions météorologiques pour les années à venir.



Paroles ! Paroles !...



Un point intéressant cependant que l’on doit retenir : « faciliter l'émergence de coopératives »... ça c’est une idée intéressante, mais je demande à voir dans les mois à venir.



Bref ! Ce « numéro de claquettes » de la part de l’enfant terrible du Gouvernement ne séduira que ses groupies et les bons militants naïfs. Quand on a constaté les reculs essentiels de ce Gouvernement – sur l’Europe, sur les banques -, le poids de la finance et du Capital qui dirigent véritablement les affaires du monde, la dépendance du Gouvernement français à l’égard des institutions européennes qui représentent d’ailleurs des intérêts contradictoires, le manque total d’une alternative politique et économique à la politique du Gouvernement précédent, on ne peut pas prendre au sérieux ces propos d’après banquet !



La fin du discours ne manque pas d’intérêt :

«Aucun élément de la fleur ne pourra jamais atteindre la force et la puissance de la rose, ni le lilas, ni la violette. La violette, c'est pour les jeunes filles fragiles. La rose c'est pour les femmes à conquérir»,



La on peut dire que le petit vin de Bourgogne n’y est pas pour rien ! ! ! !

Nous ne retiendrons donc que cette dernière phrase qui semble concentrer tout le « bon sens » de ce discours !

24 août 2013


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PEUT-ON AVOIR CONFIANCE DANS LES HOMMES / FEMMES POLITIQUES ?

PEUT-ON AVOIR CONFIANCE DANS LES HOMMES /FEMMES POLITIQUES Cette question devrait être considérée comme saugrenue dans un régime démocratique. Pourtant, elle se pose avec de plus en plus d'acu...
"Ne rien dire et surtout ne rien faire quand d'autres sont bâillonnés ou réduits au silence, c'est se faire complice de l'autoritarisme"
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Messagede Zoom le Ven 27 Sep 2013 10:46

Communiqué d'Alternative Libertaire
Les Rroms, boucs-émissaires des politiciens

La campagne des municipales a commencé et les politiciens surenchérissent dans le racisme.

Pour deux raisons : ils pensent que ça caresse l’électorat dans le sens du poil (quel mépris !) et, pendant que les médias parlent de ça, ils ne les interrogent pas sur le chômage, la pauvreté et la répartition des richesses.

L’objet des propos les plus vils est variable : une semaine les musulman-es, une semaine les Rroms.

Il y a environ 20.000 Rroms de l’Est en France. L’Europe a créé une règlementation spéciale pour eux : ils et elles ont le droit de venir mais pas de travailler. Pas de revenus, pas le logements sociaux, une migration par groupes, et voilà les conditions de la création des bidonvilles dont politiciens et médias parlent tant.

Les mensonges s’accumulent. L’extrême droite, par la bouche de Manuel Valls, affirme que les Rroms ont vocation à rentrer dans leurs pays d’origine ou qu’ils ne veulent pas, à quelques familles près, s’intégrer.

Logiquement, puisque Valls donne le la du gouvernement en la matière, les expulsions des terrains et bidonvilles sont massives et en nombre croissant : en 2012, plus de 11.000 personnes ont été évacuées de leurs lieux de vie ; pour le premier semestre 2013, c’est plus de 10.000. Et cet été, plus de 3.700 personnes ont perdu leurs (précaires mais existants) lieux de vie.

Ne nous laissons pas berner et distraire. Les ennemis, ce sont les banques, les capitalistes et les gouvernants, pas les personnes pauvres et étrangères !

Alternative libertaire, le 26 septembre 2013

http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5489
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Messagede pit le Mer 2 Oct 2013 00:45

Mais qu’est-ce qu’on va faire de… Pierre Gattaz ?

« Il faut chasser en meute. » Tel est le gimmik de Pierre Gattaz, le tout nouveau patron des patrons. Il vient en effet d’être élu avec 95 % des voix à la tête du Medef, le 3 juillet dernier, après diverses alliances de couloir dignes de l’élection du Soviet suprême. Pierrot, le nouveau chef de meute du lobbying libéralo-entrepreunarial, est avant tout un « fils de ». Son père, Yvon Gattaz, a été en effet président du Conseil national du patronat français (ancêtre du Medef) sous les années Mitterrand. Connu pour sa passion des syndicats, pépé Yvon aimait à les qualifier de « nuisibles » de « gréviculteurs » et « d’araignée syndicale » arguant que « les performances des entreprises sont inversement proportionnelles à leur taux de syndicalisation. [1] »

Cependant Pierre n’est pas qu’un « fils de », c’est aussi un fils à papa. Après avoir débuté à Dassault Électronique, il dirige depuis vingt ans l’entreprise familiale, Radiall, créée par son père et son oncle en 1952, spécialisée dans l’électronique et où siègent toujours pépé Yvon, sa sœur et son cousin. Pas étonnant car pour Pierre Gattaz « l’entreprise est le plus bel endroit au monde après la famille [2] »…

Fervent partisan des grandes politiques industrielles à la Pompidou, Gattaz incarne une certaine idée de la droite industrielle au bon goût de paternalisme : « L’entreprise, c’est la plus belle aventure humaine, déclare-t-il. Vous y créez des richesses, de l’emploi, et c’est une machine à intégrer : les jeunes, les populations défavorisées, les minorités… Par le travail, ils trouvent de la dignité. [3] » Merci patron, y a bon la dignité ! Au sein d’une des usines Radiall, Guy Manin, représentant CGT du personnel lâche même : « Il y a un paternalisme incroyable ici. J’ai rencontré Gattaz, qui m’a fait comprendre que la lutte des classes, c’était terminé. [4] »

Mais celui pour qui l’entreprise est « la solution à la majorité de nos problèmes » et offre à ses salariés « tout simplement un sens à la vie [5] » est surtout un obsédé de la baisse du coût du travail et de la fin des 35 heures. Car la fabuleuse machine à intégrer et à donner de la dignité que serait l’entreprise sauce Gattaz est avant tout une machine à cracher du pognon. Avec un salaire de 300 000 euros par an, Pierrot n’hésite pas à embaucher dans sa boîte de l’intérimaire à gogo et à installer ses usines au Mexique, en Inde ou en Chine. De même, durant la campagne pour la présidence du Medef, Pierre Gattaz, avec son sourire affable et sa bonhommie de petit patron local, martelait sans cesse qu’il voulait « un Medef de combat contre la crise mais apolitique [sic !] » et que « les 35 heures font partie de ces dogmes qu’il faut revoir avec les partenaires sociaux. Le mieux c’est de le faire dans l’entreprise. [6]. »



Autres temps mais mêmes mœurs, le 3 juillet dernier, lors de son discours d’intronisation, Pierre Gattaz a ressorti les classiques du Medef. Après avoir déclaré que « la France est un jardin envahi par les ronces et par les cailloux », il a égrainé le chapelet patronal : la fin des 35 heures, le relèvement de l’âge légal du départ à la retraite, le très poujadiste « moins de charges, moins d’impôts » sans oublier des envolées lyriques (« Les chefs d’entreprises sont des héros ! ») et d’autres plus alarmantes (« Il faut que l’Éducation nationale se rapproche fondamentalement de l’entreprise »). Mais n’ayons pas peur, car comme le dit Pierrot, « nous avons tout pour plaire : des start-up, des PME, des entreprises de taille intermédiaire, des pôles d’excellence. Il faut juste qu’on y croie ! [7] » C’est comme la grève générale, il suffit juste d’y croire !


Notes

[1] Le Monde, 28 août 2010.
[2] Valeurs actuelles, 27 juin 2013.
[3] Libération, 13 juin 2013.
[4] Rue 89, 2 juillet 2013.
[5] Les 7 piliers de la croissance, Pierre Gattaz, Nouveau Monde Éditions, 2013.
[6] Libération, 8 avril 2013
[7] Usine nouvelle, 21 juin 2010.

http://cqfd-journal.org/Mais-qu-est-ce- ... re-de-1039
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Messagede pit le Dim 6 Oct 2013 16:48

PCF-FDG, un projet de cartes postales à envoyer aux parlementaires pour protester contre la réforme des retraites.

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Alors évidemment c'est du sexisme ordinaire, il n'y a pas à débattre où se défiler

Pourtant, et c'est une perle, le PCF répond en forme de pièce de musée stalinienne

Le PCF répond à la polémique des gauchistes sur le dessin de Wolinski

Robert Injey
Responsable national PCF secteur communication
Vendredi 4 Octobre 2013

Une polémique autour d’un dessin de Wolinski « enfle » depuis quelques jours, elle appelle plusieurs remarques :

1/ Depuis la manifestation du 10 septembre et particulièrement à la Fête de l'Humanité, le PCF a pris une initiative : mettre à disposition une carte pétition à adresser au Président de la République. Dans ce cadre nous avons proposé une carte blanche à des dessinateurs de presse pour illustrer le recto. Ces images sont donc signées de leurs auteurs, éditées sous le format cartes postales uniquement. Il existe maintenant 19 images différentes éditées. Le propre de la caricature est de forcer le trait, l'éventail de 19 images permet à chacun et chacune qui souhaite prendre part à cette initiative de choisir.

2/ Des femmes sont légitiment choquées par l'image de Wolinski, des hommes aussi d'ailleurs. La question de l'édition de cette image s'est posée. Sans doute aurait-il pu en être autrement, mais la censure d'une telle image, alors que nous défendons le droit à la caricature, nous est apparue un acte trop fort.

3/ A la Fête de l'Humanité, lors du débat organisé au stand national des communistes avec des responsables féministes des forces du Front de gauche ce dessin a suscité une réprobation très forte notamment de Laurence Cohen responsable nationale Droits des femmes/ Feminisme du PCF. Elle a proposé lors de ce débat non pas de censurer, mais de produire une image symétrique participant ainsi à la déconstruction des stéréotypes sexistes. L'assistance de 250 personnes a approuvé cette proposition. Nous avons interrogé Georges Wolinski sur la création d'une image symétrique à celle qu'il nous avait proposé. Pour des raisons diverses et qui lui appartiennent, il n'a pas encore donné suite à notre proposition.

Mais dans l’attente, lors de la réédition nationale de 300 000 exemplaires des dessinateurs, ce dessin n'a pas été réimprimé.

4/ L’édition de ces cartes pétitions a révélé deux choses dont il faut tenir compte. D’une part la sous-estimation de l'identification possible avec un quotidien pesant pour les femmes de discriminations et de harcèlement. Beaucoup d'arguments justes et forts à l'occasion de cette "affaire" nous le font mesurer. D’autre part, la demande initiale portait sur 10 dessins et un seul représentait des femmes, celui de Wolinski…Il est terrible de voir qu'on a donc obtenu une seule représentation et qu'elle était sexiste!

Cette non-représentation des femmes dans le dessin de presse est révélatrice d’une « réalité » de la sous-représentation des femmes dans l’espace public. Réalité sur-laquelle nous avons souhaité réagir en sollicitant des dessins supplémentaires. Dessins dont certains connaissent un réel succès et nous nous en félicitons.

5/ Le PCF contribue à la bataille unitaire contre la réforme des retraites et pour des alternatives de manière remarquée. Il fait, dans ce cadre, de la question féministe, un des axes structurant de sa campagne. Les tracts et les argumentaires édités sur le sujet en témoignent. Dans le dernier argumentaire, la question des femmes est à la fois transversale et traitée singulièrement dans une des 9 fiches tant du point de vue du décryptage que des propositions. C'est la moindre des choses car les femmes, avec les jeunes, seraient les premières victimes de la réforme du gouvernement Ayrault.

Enfin, constatons simplement que le dessin qui fait polémique en ce début ocotbre existe depuis la manifestation du 10 septembre et particulièrement à la Fête de l'Humanité.

Il est surprenant que la polémique enfle alors que depuis la fête de l’Huma il n’est plus diffusé…

http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Le ... a6886.html

à la fête de l'huma tu pouvais aussi boire ta bière dans un verre... fleuri.
On rigole bien au PCF, enfin surtout entre couillus apparemment.

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Et, 80 000 cartes ont été signées pendant la Fête du 13 au 14 septembre, apparemment sans que les visuels n'émeuvent grand monde. Et puis il aura fallu que des "gauchistes" gueulent pour que la question soit prise en compte

Dommage
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Messagede denis le Lun 7 Oct 2013 19:12

Après Paris, Kiss-in géants au Maroc

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Après le Kiss-in géant prévu cet après-midi à Paris en solidarité avec les jeunes adolescents de Nador interpellés pour une photo qui, les montrant s’embrassant, a circulé sur les réseaux sociaux, d’autres kiss-in suivront, au Maroc cette fois.

Après le Kiss-in géant prévu cet après-midi à Paris en solidarité avec les jeunes adolescents de Nador interpellés pour une photo qui, les montrant s’embrassant -un petit groupe de personnes a répondu présent-, a circulé sur les réseaux sociaux, d’autres kiss-in suivront, au Maroc cette fois. Ainsi, un appel à un kiss-in géant a été lancé pour mercredi 9 octobre à Mohammedia, devant le Green parc de la ville. "Mobilisons-nous tous contre l'arrestation de ces deux adolescents et luttons contre les mentalités rétrogrades moyenâgeuses", peut-on lire sur la page Facebook de l’événement. De même, samedi 12 octobre, les citoyens sont invités à se rendre devant le Parlement à Rabat pour une "free boussa" : "Nous appelons tous les marocains à participer au kiss-in géant pour la légalisation de l’amour dans une société où l’on vit cachés", soulignent les organisateurs.

http://www.le360.ma/fr/soci%C3%A9t%C3%A ... maroc-4417
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

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