La compagnie « Les petits désordres » présente « Quartier Libre », récital de poèmes de Jacques Prévert.
( Avec Michel Caçao (guitare) et Philippe Marchand)
Entrée et participation libre.
Organisé par « Les Amis de Demain Le Grand Soir »

101 ANS DE GUERRES IMPERIALISTES, ÇA SUFFIT !
Les cérémonies officielles tenteront de nous faire oublier que cette guerre fut une monstruosité qui coûta la vie à 9 millions de personnes (et laissa autant d’invalides) pour répondre à des jeux d’alliances politiques et à des intérêts économiques.
Ce 11 novembre 2015, nous rendrons encore hommage aux militant-e-s internationalistes qui tentèrent de résister aux appels à "l’Union sacrée" à l’instar des mutins de 1917 qui le payèrent de leur vie.
Nous rappellerons également que 101 ans après, l’impérialisme reste le principal moteur des guerres en cours, et que les peuples en sont toujours victimes. Que ce soit le peuple d’Ukraine pris en tenaille entre les intérêts américains et russes, le peuple kurde massacré par les fascistes islamistes et du régime Turc sous le regard complice de l’OTAN, le peuple palestinien écrasé par le colonialisme israélien, ou tous les peuples du Moyen-Orient ou d’Afrique, dont les ressources sont régulièrement pillées sous couvert de guerres humanitaires trouvant leur justification dans des situations instables créées par les interventions militaires passées.
Le rassemblement sera ponctué d’interventions, et se terminera par un verre de l’amitié.
Guerre à la guerre. Fraternité entre les peuples !
RASSEMBLEMENT ANTI MILITARISTE, DEVANT LA FACULTE DES TANNEURS, TOURS, 10H, CE 11 NOVEMBRE 2015
Premiers signataires : SOLIDAIRES 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, RETIRADA 37, Alternative Libertaire 37, NPA 37, JC 37, PCOF 37, etc
Les Tourangeaux contre la loi Travail
Communiqué de presse du 5 juillet 2016
Ils nous répriment, on lâche rien !
Le 17 mai 2016 était organisée à Tours comme partout en France une manifestation contre la loi Travail. Ce jour-là un camion avec une grosse sono animait le cortège. Il emprunta le parcours prévu et s’arrêta selon le rythme voulu par les manifestants.
Tous les moyens sont bons pour réprimer les mouvements sociaux. Le chauffeur du dit camion a reçu une amende de 135€ car il a « stationné » sur les rails du tramway.
Vendredi 8 juillet, les Tourangeaux contre la loi Travail iront payer collectivement cette amende en pièces jaunes au Trésor Public, 40 rue Edouard Vaillant à Tours à 14h.
Mais cela ne suffit pas à l’Etat dans sa hargne répressive. Notre camarade est convoqué le 13 novembre devant le tribunal de Tours pour avoir séjourné avec son camion sur le « site privé » qu’est la place Anatole France.
N’hésitons pas à montrer notre solidarité avec les militants poursuivis par la Justice dans le cadre de la mobilisation.
Appel aux dons
Les tourangeaux contre la loi Travail est un collectif d’étudiants, salariés, chômeurs, retraités, mobilisés ensemble, depuis 5 mois, contre la loi Travail et son monde.
Si le calendrier des vacances a suspendu le rythme des manifestations, nous restons mobilisés, et travaillons à faire vivre la lutte pendant l’été, préparant la reprise du mouvement social en septembre.
Réappropriation de l’espace public et du débat public dans la Cité, avec mur d’expression libre et zone de gratuité, concerts de klaxon contre la loi Travail, irruption dénonciatrice dans les fêtes de Saint-Martin… Notre mobilisation ne faiblit pas, et nous avons concocté un programme de festivités estivales à nul autre semblable !
Certaines actions ont nécessité, ou nécessiteront un budget en matériel. L’impression de tracts constitue aussi une dépense. Malgré quelques dons et les recettes des ventes de nourriture à prix libre, notre trésorerie montre un déficit, et nous avons besoin d’un minimum de fonds pour continuer à mener le combat. Nous rappelons également que des manifestants ont été, et sont encore poursuivis par la justice, ce qui occasionne des frais que nous aidons à payer.
Nous savons que tout le monde n’est pas en mesure d’investir beaucoup de son temps en s’engageant dans un collectif militant. Mais nous savons aussi que beaucoup soutiennent notre action. Nous appelons tous ceux qui, de Tours ou d’ailleurs, soutiennent notre mobilisation contre la loi Travail et son monde, contre l’usage du 49.3 par un gouvernement sourd aux cris de la population, à nous soutenir financièrement. Même de modique somme, tous les dons sont les bienvenus.
Vous pouvez nous retrouver tous les samedis après-midi en haut de la rue Nationale au mur d’expression. Une boîte à dons y est mise à disposition. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez faire un chèque à l’ordre de l’association Les Pieds Dans le Plat, en précisant au dos « pour les Tourangeaux contre la loi Travail », et l’envoyer à : Association Les Pieds Dans Le Plat
5, rue du Doyenné, 37520 La Riche
Si vous souhaitez être informé de nos actions, écrivez à tourangeauxcontrelaloitravail@laposte.net, et demandez à être ajouté à la liste de diffusion. Sur Facebook, joignez la page Les tourangeaux contre la loi Travail.
Nous sommes preneurs de dons matériels également : nappes ou draps blancs pour les banderoles et affiches, de la peinture, des marqueurs… Et plus généralement toute énergie généreuse qui voudrait prêter main forte !
Les Tourangeaux contre la loi Travail
GUERRE A LA GUERRE !
Les organisations SUD/SOLIDAIRES 37, SUD Rail 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, Retirada 37 , NPA 37, MJCF 37 appellent les Tourangelles et les Tourangeaux à se réunir le 11 novembre lors d’un rassemblement qui se déroulera devant le parvis de la faculté de lettres de Tours, rue de Tanneurs, à 10 heures (entrée Thélème).
Ce monde, malgré les douloureux exemples des deux premières guerres mondiales, est toujours un monde en guerre. La France est malheureusement bien placée dans cette course à l’horreur : elle s’évertue à être dans le leadership des marchands de canons.
Au nom de considérations diplomatiques douteuses, elle intervient dans telle ou telle partie de la planète développant un chaos mondial dont les fondamentaux restent, derrière les discours lénifiants, la recherche effrénée du profit.
Sur tous les continents la guerre sévit, au profit des mafias locales et/ou des Etats nationaux et toujours au détriment des populations et des salariés.
Le douloureux exemple des demandeurs d’asile qui viennent se réfugier, par centaines de milliers, en Europe est là pour nous le rappeler au quotidien.
L’armée, quelle qu’elle soit, est l’école du crime. Il faut inlassablement le dire, le répéter et la combattre. C’est ce que nous ferons, avec "nos armes" (la parole, l’humour, le cri, etc.), le 11 novembre prochain.
Premiers signataires : SUD/SOLIDAIRES 37, SUD Rail 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, Retirada 37, Alternative Libertaire 37, NPA 37, MJCF 37...
Nous avons demandé une entrevue avec le maire de Tours ce vendredi 30 décembre. Voir ci-dessous :
" Le 28 décembre 2016
Monsieur Serge Babary
Maire de Tours
Nous, citoyens tourangeaux, avons appris par la presse la situation dans laquelle se trouvent les résidents du Foyer Albert Thomas, menacés de se retrouver à la rue à brève échéance, à la suite de la liquidation de l’association qui gérait le Foyer, aucune solution d’hébergement digne et pérenne ne leur ayant été proposée, ainsi qu’en atteste le communiqué de presse que vous avez publié cet après-midi même.
Afin de mieux apprécier leur situation, nous nous sommes mis en rapport directement avec eux, ce qu’à ce jour vous n’avez pas accepté de faire.
Après les avoir écoutés et avoir constaté qu’aucune réponse pertinente n’avait été apportée par les Pouvoirs Publics (Préfecture d’Indre et Loire et Mairie de Tours) à leur besoin d’hébergement autre qu’un hébergement précaire de quelques jours dans un gymnase de la Ville, sans perspective de logement au delà de début janvier 2017, nous ne pouvons que comprendre et approuver leur décision de se maintenir dans les lieux en attendant qu’un hébergement digne et durable ne leur soit proposé. Et ce alors que les conditions d’accueil dans ce Foyer n’ont en aucune manière été dégradées.
Tout à fait conscients des difficultés qui les attendent dans la situation incertaine qui veut que le Mandataire désigné par le Tribunal de Grande Instance n’ait pas encore pris contact avec eux, qu’elles soient juridiques ou pratiques (comme la simple question de leur approvisionnement en nourriture), non seulement nous approuvons leur maintien dans les lieux mais nous sommes résolus à nous organiser pour leur apporter tout le soutien nécessaire dont ils ont et auront besoin.
C’est ainsi que nous nous sommes organisés en un « Comité de soutien citoyen aux résidents du Foyer Albert Thomas ».
Il nous apparaît que pour trouver une solution humaine à une situation dont la complexité n’est pas telle que vous puissiez vous abriter derrière des « arguments » juridiques pour la rechercher, il serait de l’intérêt de tous, y compris de la Ville, qu’un dialogue direct s’instaure entre vous et les représentants des résidents. Autrement préférable à une bataille de « communiqués de presse » ! Ils vous en ont fait la demande et nous ont affirmé souhaiter vous rencontrer le vendredi 30 décembre prochain.
Nous nous associons à cette demande et nous tenons prêts à participer à cette démarche ".
Pour appuyer cette démarche, nous appelons à une manifestation de soutien ce vendredi 30 décembre 2016 : Rendez vous au 12 rue Albert Thomas, à Tours, à 10H30, avant de se diriger vers la mairie de Tours,
Le « Comité de soutien citoyen aux résidents du Foyer Albert Thomas », auquel s’associent les organisations : SUD Santé-Sociaux, SOLIDAIRES 37, JC 37, UEC 37, NPA 37, SDAS-FO 37, PCF 37, CGT 37, « Les Verts » 37.
SOUTENONS LES RESIDENTS ET LES SALARIES DU FOYER ALBERT THOMAS !
TOUTES ET TOUS A LA MANIFESTATION DE SOUTIEN ! JEUDI 12 JANVIER 2017, à 18H, PLACE JEAN JAURES, A TOURS
Le 22 décembre dernier, le Tribunal de Grande Instance de Tours a décidé la liquidation judiciaire de « l’association Albert Thomas », gestionnaire du foyer d’urgence Albert Thomas (accueillant 36 résidents) et bailleur d’appartements comptant 21 places d’hébergement d’urgence. Cette liquidation peut entraîner de facto l’expulsion des 36 résidents actuels du Foyer.
Une solution d’accueil temporaire et inadaptée a été proposée par “les autorités” avec la mise à leur disposition par la Ville de Tours d’un gymnase. Cette proposition est indigne et ne constitue en aucun cas une réponse pertinente alors que les locaux même du foyer, qui appartiennent à la Ville de Tours, sont conçus et équipés pour accueillir des personnes dans un hébergement stable et durable. Alors qu’au contraire, dans un gymnase, les accueillis doivent quitter celui-ci entre 9h et 18h, ce qui est inconcevable dans les conditions climatiques actuelles et alors que la santé de certains nécessite la permanence de leurs soins.
Nous, “comité de soutien citoyen aux résidents du foyer Albert Thomas”, réclamons l’application immédiate de l’article 4 de la loi du 5 mars 2007, dite loi DALO, qui reconnaît à la personne bénéficiant d’un hébergement d’urgence un « droit au maintien dans les lieux », selon le principe dit de continuité. Le non-respect de ce droit engagerait la responsabilité du représentant de l’État dans notre département, en la personne du Préfet d’Indre et Loire. Ce droit a pour effet que la personne accueillie peut rester dans la structure où elle est hébergée jusqu’à ce qu’une solution adaptée à ses besoins la conduise vers une structure d’hébergement stable ou un établissement de soins, ou, mieux encore, vers un logement.
Nous demandons donc à la Mairie de Tours, propriétaire des lieux, d’autoriser les 36 résidents actuels à se maintenir dans les locaux constituant le Foyer Albert Thomas jusqu’à ce qu’une éventuelle solution alternative adaptée, durable et digne, leur soit dès que possible proposée.
Nous demandons également au Préfet que la DDCS 37 garantisse la pérennité des 36 places d’hébergement d’urgence disponibles sur le département :
en lançant dès maintenant un appel d’offre à d’autres associations gestionnaires pour la reprise de l’activité du Foyer,
lesquelles veilleront au respect de la décence de l’accueil,
se verront attribuer par les pouvoirs publics des moyens de fonctionnement suffisants
en veillant à ce que les libertés individuelles des résidents soient respectées
laquelle association devrait également s’attacher à la reprise des contrats de travail de l’équipe professionnelle en place actuellement, compétente et expérimentée.
Le principe de continuité a été acté pour les appartements extérieurs gérés jusqu’à sa liquidation par l’association Albert Thomas. Nous demandons qu’il en soit de même pour le foyer lui-même.
Par ailleurs, au regard de la situation dramatique de l’hébergement d’urgence dans le Département d’Indre et Loire, nous demandons que les 36 places d’hébergement déployées en urgence au gymnase de la Ville soient maintenues au profit d’autres personnes sollicitant le 115, lequel ne peut actuellement répondre à la demande faute de places d’hébergement d’urgence en nombre suffisant.
TOUTES ET TOUS A LA MANIFESTATION DE SOUTIEN, JEUDI 12 JANVIER 2017, à 18H, PLACE JEAN JAURES, TOURS
Le " Comité citoyen de soutien aux résidents du Foyer Albert Thomas "
soutienfoyeralbertthomas@gmail.com (téléphone : 06 75 47 19 10)
auquel s’associent les organisations SUD Santé-Sociaux, SOLIDAIRES 37, JC 37, UEC 37, NPA 37, SDAS-FO 37, PCF 37, CGT 37, « Les Verts » 37, FSU 37, LGBT 37, Le Ptit Kawa de Tours, PCOF 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, ATTAC 37, Alternative Libertaire 37, Resf37, « Touraine je t’aime », Chrétiens-Migrants, POID 37 .
Albert Thomas, La Barque, le CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation) de Saint Pierre et de Grandmont, Toutes et tous dans le même bateau !
La situation des personnes exilées sur notre territoire ne s’améliore pas, que ce soit pour les demandeurs et demandeuses d’asiles, les dubliné-es, les débouté-es et tous les autres…. L’Etat ne respecte pas ses engagements et les pouvoirs publics fuient leurs responsabilités.
En Touraine, tout s’accélère depuis le début de l’hiver :
Depuis la liquidation de l’association Accueil Albert Thomas le 22 décembre, le foyer est en situation d’autogestion, la solidarité palliant les manquements des autorités. Les résidents sont pourtant contraints de continuer à payer 120 € de frais d’hébergement chaque mois ! Le 8 février, la Croix-Rouge Française a été choisie par la DDCS 37 (Direction départementale de la Cohésion Sociale) comme repreneur du foyer. Même si celle-ci refuse de communiquer son projet écrit, elle a néanmoins fait l’annonce de la dégradation des conditions d’accueil et d’accompagnement (non reprise des résidents, fermeture la journée entre 8h et 18h, obligation journalière de rappeler le 115, diminution des effectifs et non reprise des salariés compétents et expérimentés dans l’accompagnement.
Malgré la promesse qui leur avait été faite par le ministre de l’intérieur lors du démantèlement du camp de migrant-es à Calais, les résidents des CAO de Saint Pierre des Corps et de Grandmont reçoivent chaque jour de la part de la Préfecture d’Indre et Loire des procédures dites « Dublin), destinées à les expulser du territoire français. Cette situation est semblable à celle du CAO de Chinon, dont les résidents, à 80% dublinés, ont finalement été discrètement éparpillés suite à sa fermeture en février. La fermeture des CAO de Saint Pierre des Corps et de Grandmont sont annoncées d’ici la fin du mois de juin.
Un mois après Albert Thomas, c’est le café associatif La Barque qui se retrouve en situation de redressement judiciaire. Ce lieu de mixité et de lien social est important pour l’accueil de jour des sans domiciles fixes, des plus précaires mais aussi des habitant-es du quartier. Ces habitué-es et les salarié-es se retrouvent donc à assumer la mauvaise gestion des administrateurs, qu’ils et elles ont pourtant régulièrement dénoncée.
Face à cette situation, les comités de soutien et les résidents
des différentes structures concernées appellent
à un rassemblement le jeudi 2 mars
à 17h30 place Jean Jaurès
afin de défendre collectivement les droits des personnes.
Nous revendiquons :
Le refus des reconduites des personnes ayant reçu une notification
de transfert et l’abrogation des accords de Dublin,
La régularisation de toutes et tous,
Le droit au logement pour toutes et tous,
Le maintien de lieux en centre ville valorisant une société plurielle.
Les comités de soutien et les résidents des 3 structures concernées.
Nous appelons à l’action et à la grève le mercredi 8 mars 2017
pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Elles étaient plus de 300000 à manifester en Pologne pour le droit à l’avortement.
Elles étaient en grève en Islande pour obtenir l’égalité des salaires.
Elles étaient en grève en Argentine contre les violences.
Elles étaient des millions contre Donald Trump.
En France, elles étaient des dizaines de milliers à manifester contre la loi El Khomri, puis dans l’action le 7 novembre dernier à 16h34 pour l’égalité salariale et partout elles continuent à se battre pour leurs conditions de travail.
La journée du 8 mars ne se « fête » pas par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail. La journée internationale pour les droits des femmes est une journée de lutte pour l’égalité.
Aujourd’hui, le contexte politique, social et économique international comme national n’offre pas de répit pour tout-es celles et ceux qui oeuvrent à plus d’égalité et de justice sociale. La banalisation des idées d’extrême droite, la montée des conservatismes dans les élections (aux Etats-Unis, dans différents pays européens notamment) sont des signes inquiétants pour les droits des femmes, pour les droits des populations qui fuient les guerres, la tyrannie, l’homophobie ou tout simplement la misère.
En France, le contexte social et politique avec les dernières lois (Travail, Macron, Rebsamen, …), la répression du mouvement social, comme la banalisation de l’extrême droite obligent nos organisations syndicales et féministes à s’allier pour contrer pied à pied leur propagande mensongère et les reculs sociaux pour les salarié-es, chômeur-euses, précaires, étudiant-es et retraité-es.
L’égalité entre les femmes et les hommes est pour nous incontournable parce qu’elle participe du progrès social. Laisser perdurer les inégalités entre les femmes et les hommes et s’exercer les violences contre les femmes, c’est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades et les organisations qui les portent progressent. Des mesures ambitieuses avec des moyens dédiés doivent être mises en place de façon urgente. Des mobilisations d’ampleur, combatives et solidaires nous permettront de les imposer.
Nous voulons que cessent enfin les inégalités au travail, en termes de salaire, d’accès à l’emploi, de carrière, de temps de travail.
Nous voulons l’égalité salariale et la revalorisation des salaires dans les métiers à prédominance féminine.
Nous voulons que soit garanti le droit d’accès à l’avortement et à la contraception dont la légitimité est sans cesse remise en cause.
Nous voulons un égal accès à la santé et aux services publics garants d’une égalité de traitement pour toutes et tous.
Nous voulons que cessent les violences, les violences sexuelles et sexistes à l’encontre des femmes : au travail, dans l’espace public comme à la maison.
Nous voulons des politiques volontaristes contre les stéréotypes de genre : à l’école, dans les médias, dans la vie publique et privée.
Nous voulons le partage des tâches domestiques et des services publics de prise en charge de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes.
Les femmes sont toujours payées en moyenne un quart en moins que les hommes. Ceci signifie donc que chaque jour, elles travaillent gratuitement à partir de 15h40.
Aussi, nous appelons à faire du 8 mars, une journée d’actions et de grèves pour les droits des femmes. Pour refuser le travail gratuit et exiger l’égalité professionnelle, nous appelons à des arrêts de travail à 15h40 sur tous les lieux de travail et à manifester.
Montrons que nos luttes sont des conditions nécessaires et indispensables pour l’émancipation des femmes et des peuples. Et montrons que nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilant-es et combatif-ives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits.
Le mercredi 8 mars 2017 à 15h40 : toutes et tous dans l’action et la grève !
Rassemblement à 15h40, place Jean Jaurès à Tours, Puis manifestation
(rue de bordeaux, gare, bd Heurteloup, place Jean Jaurès, rue nationale, rue des halles)
Des préavis de grève ont été déposés nationalement pour vous permettre de débrayer.
Premiers signataires locaux : Solidaires, SUD Santé Sociaux, Solidaires Etudiant-es, SUD Education, UD CGT, L’Engrenage, Osez Le Féminisme, LGBT, Peuples Solidaires, Réseau féministe 37, Les amis de Demain Le Grand Soir, PCF, JC, UEC, Collectif féminisme/révolution, NPA, AL …
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