pierot a écrit: Je suis pour la socialisation des moyens de production et des services utiles au public et à l'humanité, l'abolition de l'Etat qui n'est que l'outil de gestion au profit de la classe dominante, l'outil qui permet l'exercice du pouvoir par le haut, et outil d'oppression. Je suis pour l'abolition des classes et des privilèges, la démocratie directe et le communisme-libertaire. Personne n'a dit ici qu'il y avait des recettes toutes faites, bien qu'il nous faudrait d'avantage élaborer dans ce champ de reflexion à partager, entres revolutionnaires réels. Parce qu'il ne s'agit pas là d'un exercice de style, d'une philosophie de comptoir virtuelle, mais d'un projet de société qu'il nous faut porter et faire partager par le plus grand nombre. Pour toi le capitalisme est un horizon indépassable, pour les anarchistes révolutionnaires porteur d'un projet communiste-libertaire un autre monde est possible, un vrai "autre monde".
Ramite a écrit:Je suis pour la mutualisation des moyens de production et des services utiles au public et aux peuples, l'abolition de l'Etat qui n'est que l'outil de gestion au profit de la classe dominante, l'outil qui permet l'exercice du pouvoir par le haut, et outil d'oppression. Je suis pour l'abolition des classes et des privilèges, l'adhésion affinitaire et le mutualisme-libertaire. il ne s'agit pas là d'un exercice de style, d'une philosophie de comptoir virtuelle, mais d'un projet de société qu'il nous faut porter notamment par l'expérimentation et l'exemple, et faire partager par le plus grand nombre. Pour moi le capitalisme est un horizon dépassable, pas seulement par l'affrontement mais aussi par l'abandon progressif de notre dépendance envers ses mécanismes ; pour moi un autre monde est possible dès aujourd'hui, un vrai "autre monde", sans attendre le grand soir.
Tu vois que nous ne sommes pas si éloignés ^^.
C’est désormais de la novlangue, le mutuellisme de Ramite n'est que le règne de l'entreprise, petite ou grande, collective privée, rien de nouveau, il joue sur tous les tableaux pourvu que çà mousse, croit-il, parce qu'à chaque fois qu'il entre dans les réponses concrètes c'est la jungle du capitalisme ultralibéral, voire pire encore :
Ramite a écrit:Il y en a de plusieurs sortes :
1. ceux qui ne travaillent pas du tout :
- les retraités ou les chômeurs : ceux-là mettent de l'argent de côté lorsqu'ils travaillent, et vivent de cet argent lorsqu'ils s'arrêtent.
- les accidentés : ils cotisent auprès de l'assurance mutuelle de leur choix, et s'ils ont un accident, l'assurance mutuelle les dédommage.
- les handicapés de naissance : ma foi, c'est à ceux qui les mettent au monde de les entretenir, ou bien à des fondations qui sont prêtes à prendre le relais. Mais là il ne peut s'agir que de charité.
2. Ceux qui travaillent moins :
- au départ j'étais pour un taux horaire fixe universel de travail, mais finalement je pense que le salaire doit correspondre à la productivité, càd qu'on doit être payé à la tâche. Par exemple, en ce moment, je taille les vignes, je suis payé 8cts du cep, et comme je suis jeune et que je connais mon boulot, je gagne 12€/H, alors que le pépé de 70 ans chez qui et avec qui je bosse travaille plus lentement, à son rythme, lequel rythme lui permettrait d'obtenir 9€/H. Peu importe le temps qu'il y passe, l'important c'est la qualité du travail à l'arrivée.
Il y a beaucoup de handicapés qui pourraient bosser à leur rythme, si la rémunération était faite ainsi.
. bon, je passe sur les accidentés, je pense que le simple fait de relire la phrase fera marrer pas mal de monde.
. Pour les retraités, c’est la position de la retraite par capitalisation (et oui, monsieur l’anticapitaliste de pacotille ! l’arnaqueur philosophique !), le rêve du patronnât et de la classe dominante actuellement au pouvoir. Celles et ceux qui ne capitaliseront pas crèveront de faim. Celles et ceux qui "cotiseront" et capitaliseront, participeront à ce que d'autres fassent des profits, et dans un domaine de travail, commerce ou branche d'activité, pour un communiste-anarchiste parfaitement inutile.
. Sur les handicapés, là je pense qu’à le lire il peut laisser entendre qu'il vaut mieux les éliminer à la naissance car sinon le poids financier incombera «à ceux qui les mettent au monde de les entretenir » ou de «charité ». Là pour moi on est dans un registre des plus gerbant. Pour les handicapés qui ne le seraient pas de naissance, je pense que çà ramène à la ligne sur les accidentés...
Et sinon, le fait de travailler plus vite est rétribué de meilleure manière, et déjà on est bien toujours dans un registre capitaliste ultralibéral, et toujours dans ce registre puant où les plus faibles peuvent crever,
et évidemment la question qui vient est : par qui ?Ramite a écrit: on doit être payé à la tâche
C’est un système où il va falloir produire dès le plus jeune âge, car comme pour les “handicapés” les enfants sont de l’ordre de la bouche improductive à nourrir, et qui incombera aux parents responsables. Et je ne parle pas des orphelins, qu’il faudrait, s’il ne sont pas capables de produire, laisser crever de faim, ou faire appel à la charité.
Ramite est aussi anti-capitaliste que ma commode, sinon qu’il existe des courants crypto-révolutionnaire et crypto-anticapitalistes, mutuellistes, aussi dans certains courants d’extrême-droite.
Ce système basé sur la valeur travail, et la productivité monnayable, et nécessaire à la survie, n’est pas du tout un rejet de la valeur, s’en est une religion, et le fric et la monnaie un moyen incontournable. Son approche des “improductifs” est à vomir (on est plus dans le registre des libertariens ou "anarcho"-capitalistes mais dans un registre de la pire espèce, "anarcho"-nazi ? ), et sa bouillasse idéologique pue le pire de ce que l’on combat, même s’il tente de la draper dans un discours fumeux empruntant nos valeurs.